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L’ «Histoire naturelle» dans le Roman dEnéas: Cinq notes sur Pline et les merveilles au XIIe siècle

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This brief and somewhat anecdotal note analyzes five instances drawn from the Roman dEnéas (a high medieval adaptation of Virgil’s Aeneid) in relation to descriptions in Historia naturalis of Pliny the Elder. The examples illustrate the twelfth-century anonymous romancer’s exploitation of: murex, the marvelous horses of Messapus, bitumen, chalcedony and scammony.

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Notes

  1. Texte de référence: Le Roman d’Énéas (1925–1929); cf. la traduction par Thiry-Stassin (1985); c’est cette traduction qu’on citera ici; v. aussi éd., trad. Aimé Petit (1999). La nouvelle traduction scientifique de Logié (2014) devrait être signalée également. Nous nous servons aussi de la trad. anglaise de Yunck (1974). Comme l’a affirmé Angeli (1971): «l’autore del romanzo è comunque il primo a volgarizzare temi ovidiani o, por lo meno, amorosi […]» . (pp. 107–108). V. maintenant en particulier Ph. Logié (1999); Fr. Mora-Lebrun (2008); et surtout Aimé Petit (1985).

  2. À cet égard, cf. maintenant la belle étude polémique par Urbanski (2012), en part. pp. 208–214.

  3. Pline l’Ancien, Historia naturalis = Histoire naturelle (2013); grâce au glossaire de cette nouvelle édition française, j’ai pu repérer plus facilement les références indiquées dans cette étude. V. aussi Pliny, Natural History (1938–1962); cf. http://www.masseiana.org/pliny.htm. Consulté le l5 juin 2015.

    Près de deux cents manuscrits du texte survivent, dont au moins quatre plus anciens que notre roman. Cf. maintenant http://en.wikipedia.org/wiki/Natural_History_(Pliny)#Manuscripts.Consulté le 15 juin 2015. Le manuscrit que je connais se trouve à Eton College; sur ce compte voir James (1895, p. 63): il s’agit d’un très beau manuscrit en vélin, daté au XIIe siècle: no. 134 (Bl. 4·7):· «Roberti Crikeladensis Prious 0xoniensis excerpta ex Plinii Historia Natural».

  4. Or il est vrai néanmoins que l’existence d’une defloratio de l’Histoire naturelle ne prouve rien, car le texte de Robert de Cricklade (quoique dédié à Henri Plantagenêt) ne contient que neuf livres dont seulement deux (XXXV et XXXVII) sont mentionnées dans ces pages; la defloratio n’est certes pas la source des ajouts du roman. Ces précisions nous permettent de mieux montrer les limites de notre découverte.

  5. La nécrologie de Louis Renou (1958) insiste sur le «double courant d’influences» précisé par Edmond Faral—latin et langue vulgaire, pour la formation des contes et des romans courtois, ce qui écarte les «bases folkloriques» et des «réminiscences orales…lointaines» , mais qui met en évidence les «études savantes effectuées dans les écoles ou dans les cénacles» . (p. 392) Donc, ses Recherches restent un guide utile pour ceux qui s’intéressent au confluent médiévale du monde latin et de l’activité en langue vernaculaire.

  6. V. Cormier (2011); cette monographie vise à établir des analogies pour lier l’acquisition du langage, la traduction linguistique et culturelle et l’adaptation du texte vernaculaire à de nouvelles formes et à de nouveaux objectifs littéraires. Voir aussi la n. 19.

  7. Cité d’après l’édition, Plutarque (1999), 23, 1, 22–23.

  8. IX. 51. 125-141: 125 Purpurae vivunt annis plurimum septenis. latent sicut murices circa canis ortum tricenis diebus. congregantur verno tempore mutuoque attritu lentorem cuiusdam cerae salivant. simili modo et murices, sed purpurae florem illum tinguendis expetitum vestibus in mediis habent faucibus. 126 liquoris hic minimi est candida vena, unde pretiosus ille bibitur nigrantis rosae colore sublucens; reliquum corpus sterile. vivas capere contendunt, quia cum vita sucum eum evomunt. et maioribus quidem purpuris detracta concha auferunt, minores cum testa vivas frangunt, ita demum eum expuentes. 127 Tyri praecipuus his Asiae, Meninge Africae et Gaetulo litore oceani, in Laconica Europae. fasces huic securesque Romae viam faciunt, idemque pro maiestate pueritiae est, distinguit ab equite curiam, dis advocatur placandis omnemque vestem inluminat, in triumphali miscetur auro. quapropter excusata et purpurae sit insania. sed unde conchyliis pretia, quis virus grave in fuco, color austerus in glauco et irascenti similis mari? [etc.…]. Texte consulté en ligne (le 21 juin 2015) sur le site Web de l’Université de Chicago. [Les pourpres vivent généralement sept ans. (XXXVI.) Elles se tiennent cachées, comme les murex, pendant trente jours, à l’époque de la Canicule; elles se réunissent en troupes vers le printemps, et en se frottant mutuellement elles produisent une salive visqueuse, qui forme une espèce de cire. [2] Les murex en font autant. Mais les pourpres ont au milieu du gosier ce suc si recherché pour la teinture des étoffes. C’est une très petite quantité de liquide contenue dans une veine blanche, et dont la couleur est celle d'une rosé tirant sur le noir. Le reste du corps est stérile. On s’efforce de les prendre vivantes, parce qu'elles rejettent cette liqueur en mourant. Aux plus grandes, on l'extrait après avoir enlevé la coquille; quant aux petites, on les écrase vivantes avec le test, ce qui la leur fait dégorger. [3] En Asie, la plus belle pourpre est celle de Tyr; en Afrique, celle de Meninx et de la côte gétulienne de l’Océan (VI, 36,4); en Europe, celle de la Laconie. Devant cette pourpre les faisceaux et les haches romaines écartent la foule: elle fait la majesté de l’enfance; elle distingue le sénateur du chevalier; on la revêt pour apaiser les dieux; elle donne la lumière à tous les vêtements; elle se mêle à l'or dans la robe du triomphateur. Excusons donc la folle passion dont la pourpre est l'objet: mais où est le mérite des couleurs conchyliennes? l’odeur en est infecte à la teinture, et la nuance en est d’un vert attristant, et semblable à celui de la mer en courroux.] Voir aussi XXI. 22. 45–46. Faral (p. 163) avait déjà discuté en passant le murex et a signalé les parallèles entre le texte de l’Énéas et celui de la Lettre du Prêtre Jean et des Etymologies d’Isidore (XII. 6. 50, concha, conchlea).

  9. Roman d’Énéas (1925–1927), vv. 471–482: «Dans la mer près de Carthage, on prend, sur ce rivage, des espèces de poissons, pas très grands, plutôt petits; on leur taille la queue et il en tombe de petites goutes rouges: avec cela, on teint la précieuse pourpre. Il y a peu de poissons de cette nature, on les nomme ‘conchylium’. Du sang de ces petits animaux qui vivent là en abondance, est tirée la pourpre vermeille […]» . Dans l’Enéas, il s’agit d’un véritable leitmotif—pourpre (vermeille impériale): cf. aussi vv. 452, 1467, 4033, 4079, 5646, 6393, 6919, 7483. Pour Thiry-Stassin (traduction), l’emploi dans le texte du singulier et la forme latinisée indiquerait «l’aspect naïvement savant» de l’auteur «qui fait du murex un petit poisson» (p. 29, note). Pour plus de détails sur ce sujet, voir maintenant la thèse de Guckelsberger (2013).

  10. Faral (1911, pp. 162–163), où il insiste sur la désignation de poisson pour le murex n’est pas correcte (il s’agit d’un crustacé). Pour Isidore de Séville, voir Lindsay (1911), XII, vi. 50. Sur la Lettre du Pretre Jean (datée tout récemment aux environs de 1165), voir l’étude toute récente de Brewer (2015, pp. 8–13).

  11. Vv. 3931–3948; «Messape, le fils de Neptune, dieu de la mer, vint avec un grand nombre de barons. Son père lui trouva mille chevaliers et leurs armes et leurs destriers; ils eurent des poulains de Cappadoce qui n’ont ni défaut ni gale ni bosse, en provenance d’un merveilleux haras marin, très faciles à armer. Il n’y a pas sous le ciel de chevaux valant davantage mais ils ne vivent pas plus de trois ans, il n’en est pas qui puisse se maintenir en vie plus longtemps. Ils sont nés de juments marines qui vivent uniquement en mer, toutes les conçoivent du vent. Les poulains sont de très bonne qualité et étonnement rapides, ils atteindraient un très grand prix s’ils vivaient neuf ou dix ans.» 

    À ce sujet, Faral (1911) (p. 358, n. 6) cite Poetae latini minores… (1824), où on trouve (p. 135–149) une référence à Végèce qui décrit ces chevaux: curribus Cappadocum gloriosa nobilitatus (p. 136).

  12. IV. 36. 116 [A partir du Tage, les villes dignes d’être mentionnées sur la côte sont Olisippo, célèbre par fait que les juments y sont fécondées par le vent favonius…]. Notons que dans l’Énéas les poulains sont originaires de Cappadoce et non de Lusitanie comme chez Pline. Isidore de même mentionne le vent favonien, facteur pour les animaux bâtards (Etymologies, IX. 5. 25); cf. Martianus Capella (2007), VI. 629: Olisippo [i.e., Lisbonne] dérive du nom d’Ulisse et c’est là que les juments sont fécondées par le vent, et c’est un certain Favonius lui-même qui dote la progéniture de rapidité! Voir Faral, p. 90.

    Voir aussi B. Silvestris (1924), qui cite Pline: …equas tam impatientes libidinis esse quae dum mares non inveniunt montium cacumina ascendunt ibique ventorum flatu recepto concipiunt. Unde velocissimi equi prodeunt vel fetus sed no diu vivunt (102). Voir maintenant la nouvelle édition préparée par J. Ward Jones et E. Frances Jones (1977, p. 102) et en particulier p. ix–xii sur l’identité de Bernardus.

  13. B. Silvestris (1924, p. 102) (notre traduction). En premier lieu, cf. Virgile, Géorgiques (1998), III. 266, 280–283, sur des «cavales frénétiques» de passion ardente.

  14. Vv. 6495–6504: «La tombe était un peu haute; il fallut du bitume du lac Asphaltite pour scéller la sépulture. Le bitume a la propriété suivante: là où il a un peu seché, il ne sera plus jamais encuite mis en pièces si ce n’est par une seule chose, mais il n’est pas convenable ni beau ni bon qu’on la nomme ouvertement sauf entre soi, en privé.» C’est frappant que Thiry-Stassin se taise à l’égard de ce «poison» , mais voir par contre la note à l’édition de l’Énéas par A. Petit (1999, p. 628), «Singulière précision sur la seule façon de dissoudre le bitume. Elle s’éclair si l’on sait que l’auteur […] s’est inspiré alors de Solin (Collectanea rerum mirabilium, éd. Mommsen, 13, 10–16) […qui] explique que seul le sang menstruel possède la propriété de dissoudre le bitumen.» 

  15. Cf. XXXV. 51.178–182; XXVIII. 24. 79–80. Le mot règles ne fait partie du vocabulaire de Faral dans ses Recherches que quand il parle de rhétorique ou de grammaire.

  16. Isidore (1911), XI. i. 140–141.

  17.  «Les chélidoines, qui ont la couleur des hirondelles, sont de deux sortes: les unes sont pourpres d’un côté, les autres sont d’un pourpre parsemé de tâches noires.»

  18. Vv. 7648–7658: «On avait disposé près du corps des vases pleins de baume et d’autres liquides pour le rafraîchir de leurs odeurs. Par-dessus fut fixé le couvercle, très finement assujetti, il était tout entir fait de calcédoine, d’hyacinthe et de sardonyx.» Composé de silice, le calcédoine est une variété de quartz. V. Pline (2013, p. 2038), n. 240, note que ce sont des «pierres inconnues» Il ne faut en tout cas pas confondre ce mot avec la cité grecque de Chalcédoine, quoique certains pensent que c’est là l’origine du nom. Pour plus de détails sur les gemmes, voir les références dans Gontero-Lauze (2010).

  19. Faral, p. 352–353 étudie les pierres dans le romans d’antiquité (Thèbes, Énéas, Troie), dans le contexte des douze pierres bibliques, note que la «calcedoine» se retrouve dans les trois romans et aussi bien que dans l’Apocalypse XXI, 19–20 mais pas dans le lapidaire en vers.

  20. Vv. 9977-9990: «La réconciliation est très bonne lorsqu’il y a eu querelle, un peu de colère donne bien du piquant à l’amour. Le courroux qui ne dure pas trop est un médicament qui l’aiguise et l’excite bien; lorsqu’un des amants se fâche, la réconciliation acquiert encuite beaucoup de valeur: c’est un renouveau. Un seul baiser encuite vaut plus que n’en valaient neuf: s’il n’y avait pas eu colère et impatience, l’amour ne serait pas si bon et si précieux.» Voir aussi Chrétien de Troyes, Le Chevalier au Lion (1994), v. 614, la langue aigre de Ké.

  21. XXIV, 89, 139–140; cf. la reprise avec d’autres préparations et applications XXVI, 38. 59–61.

  22. Voir par exemple, Cormier (2008); idem (1994) et (2006).

  23. Remarques adaptées de Downey (2014).

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Cormier, R. L’ «Histoire naturelle» dans le Roman dEnéas: Cinq notes sur Pline et les merveilles au XIIe siècle. Neophilologus 100, 179–188 (2016). https://doi.org/10.1007/s11061-016-9476-6

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