Summary
The acute effects of electroconvulsive therapy have been reinvestigated on animals. Our experiments have shown that the effects of ECT on circulatory dynamics were due mainly to stimuli which reached the heart through the vagus nerves. If these nerves were not blocked, electroshock with a current of duration employed clinically caused a brief period of asystole in almost every experiment, and occasionally caused death, either because of prolonged asystole, or by asystole followed by ventricular fibrillation. The previous administration of an anticholinergic drug in sufficient dosage to block the vagus nerves effectively eliminated the major cardiac reaction to electroshock. The intravenous injection of a moderate dose of thiopental did not appear to alter grossly the cardiovascular response, but did seem to reduce the physical reaction to the electric shock. A small dose of succmylcholme intravenously reduced the reaction of skeletal muscle to the electric shock but did not appear to afect the cardiovascular response to ECT.
Résumé
Dans le but de préciser leurs effets sur la dynamique circulatoire, nous avons étudie, chez des animaux, la réponse spontanée aux traitements électroconvulsifs Nous avons fait cette étude pour compléter notre observation clinique de malades mentaux soumis à des électrochocs, car il est difficile de recueillir des données précises et fiables au cours des convulsions. Cette étude s’imposait également pour nous aider à trouver les meilleurs moyens de diminuer les réactions cardiovasculaires sérieuses que ľon observe et pour prévenir les morts occasionnelles à la suite ďélectrochocs.
Nous avons fait nos observations sur des lapins et des chiens soumis à des électrochocs avant et après des blocages des vagues par le froid, radmimstration intraveineuse de pentothal et de succmylcholme et ľadministration intraveineuse de médicaments anticholinergiques.
Pour chacun des animaux, nous avons contrôlé la respiration en employant un ventilateur à pression positive intermittente et un gros débit ďair et ďoxygène pour être assurés qu’il n’y aurait pas de réinspiration dans le système Nous avons produit les chocs électriques en employant des électrodes ressemblant à des aiguilles placées dans le scalpe et un transformateur à pouvoir contrôlable. Nous avions exposé le cœur et les gros vaisseaux en pratiquant une thoracotomie bilatérale et une péricardectomy partielle. Les pressions sanguines étaient prises dans ľaorte et la veme cave inférieure en employant des cathéters rattachés à des manomètres, la lecture simultanée des pressions et de ľélectrocardiogramme était rendue possible grâce à ľusage ďun oscilloscope à plusieurs canaux. Les tracés étaient enrégistrés par photographies. Pour quelques animaux, nous avons employé ľanesthésie générale et pour ďautres, nous avons sectionné la moelle ou le cerveau Au cours des expériences, nous avons fait de la cinématographie rapide du cœur pour pouvoir ensuite, en ralenti, étudier ses réponses ou ses réactions
Ces expériences ont démontré que les effets de ľélectrochoc sur le cœur sont attribuables principalement à des influx nerveux atteignant le cœur par les vagues Si ľon ne fait pas le blocage de ces nerfs, ľélectrochoc, avec les courants de force et de durée employés en clinique, produit, dans presque tous les cas, une brève période ďasystolie A ľoccasion, il peut survenir une mort par asystohe prolongée ou ľinstallation soudame ďune fibrillation ventncu]arre à la suite ďune brève asystohe Les médicaments anticholinergiques éliminent efficacement la principale réaction cardiaque à ľélectrochoc
A la suite de ces études, nous en venons à la conclusion qu’il est dangereux, particulièrement chez les vieillards, de donner des électrochocs sans atténuation Ľasystohe cardiaque que produisent ces traitements peut souvent durer assez longtemps pour entraîner de la cyanose, mêmê si la ventilation pulmonaire est adéquate. Habituellement des séquelles sérieuses peuvent passer inaperçues Mais, à ľoccasion, ľasystohe peut être assez prolongée pour produire une ischémie cérébrale ou myocardique et entraîner ultérieurement la mort. Plus rarement, ľasystohe persiste et c’est la mort immédiate En conséquence, nous conseillons ďadministrer de ľatropine, par voie intramusculaire, avant tout électrochoc, chez les vieillards, à la dose de 1 mg et chez les plus jeunes, à la dose de 2 mg
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From the Departments of Anaesthesia and Pathology, University of Saskatchewan, College of Medicine, Saskatoon, Sask
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Dobkin, A.B., Olszewski, J. The effect of anticholinergic drugs on the cardiac vagus: II, the cardiovascular response of animals to electroconvulsive therapy. Canad. Anaesth. Soc. J. 6, 119–129 (1959). https://doi.org/10.1007/BF03014208
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03014208