Vergleichende cytologische Untersuchungen zur Frage der Neurosekretion im Hypothalamus

Summary

• 1. The demonstration of “neuro-secretory” details in the hypothalamic nuclear regions by means of the Gomori method has been critically compared with other staining methods in tench, trout, rabbit, cat, and man.

• 2. In these nuclear regions, cell pictures resembling those obtained with the Gomori method have been attained by means of Heidenhain's iron-haematoxylin staining. Therefore one has not to call the Gomori staining method a “secretory specific” one and one should not adhere to the term “Gomori substance” (Bargmann and associates).

• 3. Comparative research by aid of various staining methods for colloid demonstration in both the praeoptico-and supraoptico-hypophyseus tract revealed that the colloid is not so much included in the prolongations but may rather be found in the perineural lymphatic spaces. The results with applying the Gomori method may be the effect of the corrosive staining method.

• 4. The findings in the nucleus lateralis tuberis of both tench and trout, which have been interpreted by other authors as an expression of a nuclear secretion, could be confirmed. Contrary to the investigations ofHild, however, I have found some colloid also in the cellular nuclei of winter animals. In the corresponding nuclear region of man I saw details by using the Gomori method which were principally resembling those described byZiesche and which he had obtained applying other staining methods. Proofs in favor of the theory of a pure “nuclear secretion” could only rarely be found in my objects.

• 5. Further evidence for the relations of the formation of colloid to the Nissl substance and basophil substance, respectively, presumed already byScharrer and associates and also byBargmann, is delivered by the application of the haematoxylin-ruby-S-orange-G staining method.

• 6. The existence of intracellular vacuoles has been described together with the formation of granules. Besides, the pericellular cavities have been investigated by means of corrosive staining methods with regard to their relations to the particularly densely tinged adjacent cellular regions. The artificial moments probably relevant for the formation of both findings have been discussed.

• 7. The diversion of the colloid along the fibrils is not the only possibility. Basing on morphological results, there may be no definite opinion stated as to the way and manner of the permeation of the colloid through cellular membrane and ventricular wall. With regard to the results at hand, diffusive processes are more probable than a tearing of the walls. Besides, the modes of diversion are apparently variable with the different species of animals.

• 8. The identity of the colloid and the “Gomori substance”, respectively, with the adiuretin, which had been presumed by other authors and affirmed byOrtmann, may not yet be considered sufficiently substantiated regarding the present findings.

• 9. Comparing the processes in different species of animals the great difficulties resulting from comparative anatomical and physiological points of view have been referred to. One must warn the more of a generalization of the respective results obtained in animals greatly different from each other, since considerable differences are existing even between closely related species, f. i., within the mammalia.

• 10. In regard of the present stage of research, a clear opinion on the functional importance of “neuro-secretory” details may not be stated as yet. It is only one of several possibilities to consider the process as a “neuro-secretion”.

Résumé

• 1. La démonstration des détails «neuro-sécrétoires» dans les régions hypothalamiques nucléaires à l'aide de la méthode de Gomori a été critiquement comparée avec d'autres méthodes de coloration chez la tanche, la truite, le lapin, le chat et chez l'homme.

• 2. Dans ces régions on a atteint des détails cellulaires par moyen de la méthode de l'hématoxyline ferrique deHeidenhain. Ces détails ressemblent à celles obtenues par la méthode de Gomori. Pour cette raison il n'est pas juste d'appeler la méthode de Gomori une méthode «sécrétoire-spécifique» et de tenir au terme d'une «substance de Gomori» (Bargmann et associés).

• 3. Des recherches comparatives par des coloration différentes, sur le site du colloïde dans les tractus préoptico-hypophysaire et supraoptico-hypophysaire montraient que le colloïde n'est pas seulement inclus à l'intérieur des prolongements mais se trouve plutôt dans les espaces lympathiques périneuraux. Les résultats obtenues par la méthode de Gomori peuvent être expliqués comme l'effet d'une coloration corrosive.

• 4. Nos résultats ont confirmé dans le nucleus tuberis lateralis de la tanche et de la truite les investigations, que d'autres auteurs ont interprétées comme une expression d'une sécrétion nucléaire. Contrairement aux résultats obtenus parHild, pourtant, j'ai trouvé un peu de colloïde aussi dans les noyaux hypothalamiques d'animaux d'hiver. Dans la région hypothalamique correspondante de l'homme j'ai trouvé, en appliquant par la méthode de Gomori des détails principalement ressemblantes à celles décrites parZiesche, obtenues par cet auteur au moyen d'autres méthodes de coloration. Dans mes objets j'ai trouvé peu de faits en faveur de la théorie d'une «sécrétion nucléaire» pure.

• 5. L'application de la méthode de coloration avec l'hématoxyline-rubis-S-orange-G livre plus d'évidence pour les relations entre la formation du colloïde et al substance de Nissl ou substance basophile. Ces relations ont déja été présumées parScharrer et ses associés et aussi parBargmann.

• 6. L'existence de vacuoles ainsi que la formation de granulations intracellulaires ont été décrits. De plus, on a investigué les cavités péricellulaires et leurs relations avec les régions cellulaires voisines à teintes très denses au moyen de coloration corrosive. Les moments artificiels probablement importants pour la formation des détails ont été discutés.

• 7. La diversion du colloïde le long des fibrilles n'est pas la seule possibilité. Basé sur les résultats morphologiques une opinion définitive concernant la manière de la perméation du colloïde au travers de la membrane cellulaire et de la paroi ventriculaire est antécipée. En considération des résultats donnés les procès d'une diffusion sont plus probables qu'une déchirure des parois. En outre, les mode de diversion sont apparemment variables chez les différentes espèces d'animaux.

• 8. L'identité du colloïde ou de la «substance de Gomori» et de l'adiuretine qui a été présumée par d'autres auteurs et affirmée parOrtmann ne peut pas encore suffisamment confirmée en considération des résultats présents.

• 9. En comparant les procès chez des espèces différentes d'animaux des grandes difficultés s'opposent de points de vue anatomiques et physiologiques. Il faut se méfier d'une généralisation des résultats respectifs obtenus chez des animaux de groupes très différents parce qu'il y a des différences considérables même entre les espèces qui sont proches parentes, p. e. entre les mammifères.

• 10. A l'état présent des recherches il n'est pas encore possible de se déclarer clairement à l'égard de l'importance fonctionnelle des détails «neuro-sécrétoires». C'est seulement une des possibilités de plus de considérer le procès comme une «neuro-sécrétion».