Factors Associated With Human Papillomavirus Infection Among Women in the Northwest Territories

Abstract

Background

In some regions, Aboriginal women have higher rates of cervical cancer compared to other Canadian women. However, little data are available regarding the co-factors of HPV infection in the Aboriginal population of Canada. We examined factors associated with high-risk human papillomavirus (HR-HPV) infection in a population of women (both Aboriginal and non-Aboriginal) in the Northwest Territories (NWT).

Methods

We used a cross-sectional design using a convenience sample of all women aged 14 years or older presenting for Papanicolaou (Pap) testing across all regions of the NWT from March 2009 to March 2010. Women answered a questionnaire on demographic characteristics, sexual behaviour, and gynaecological and obstetrical events. We used multiple regression analysis to explore factors associated with HR-HPV infection according to age and cultural background. HPV typing was done using the Luminex assay.

Results

Of the total 1,279 participants, 178 had missing HPV results. We obtained data on 1,101 women and overall HR-HPV prevalence was 14.2%. Younger age, single marital status, Aboriginal background, current smoking, lifetime deliveries, use of hormonal contraceptives, and the numbers of sexual partners in the last year were associated with prevalent HR-HPV.

Discussion

Our findings tend to indicate that Aboriginal women have different predictors of HR-HPV than non-Aboriginal women that may affect HPV progression to cervical cancer. These findings can help to better target public health practices for the women at higher risk of HPV infection and cervical cancer.

Résumé

Contexte

Dans certaines régions, les taux de cancer du col utérin des femmes autochtones sont plus élevés que ceux des autres Canadiennes. Il existe cependant peu de données sur les cofacteurs de l’infection à VPH dans la population autochtone du Canada. Nous avons examiné les facteurs associés à un risque élevé d’infection par le virus du papillome humain à haut risque oncogène (VPH-HR) dans une population de femmes (autochtones et non-autochtones) des Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.).

Méthode

Nous avons mené une étude transversale auprès d’un échantillon de commodité de l’ensemble des femmes de 14 ans et plus s’étant présentées pour un test de Papanicolaou (frottis) dans toutes les régions des T.N.-O. entre mars 2009 et mars 2010. Ces femmes ont répondu à un questionnaire sur leur profil démographique, leur comportement sexuel et leurs événements gynécologiques et obstétriques. Au moyen d’une analyse de régression multiple, nous avons étudié les facteurs associés aux infections à VPH-HR selon l’âge et le milieu culturel. Le typage du VPH a été effectué à l’aide de dosages par Luminex.

Résultats

Sur les 1 279 participantes, 178 n’avaient pas de résultats pour le VPH. Nous avons donc obtenu des données sur 1 101 femmes, chez qui globalement la prévalence du VPH-HR était de 14,2 %. La jeunesse, le fait d’être célibataire, les antécédents autochtones, l’usage actuel du tabac, les accouchements durant la vie, l’utilisation de contraceptifs hormonaux et le nombre de partenaires sexuels au cours de la dernière année étaient associés aux infections à VPH-HR prévalentes.

Discussion

Nos constatations tendent à indiquer que les prédicteurs du VPH-HR chez les femmes autochtones sont différents de ceux des femmes non autochtones, ce qui peut influer sur l’évolution du VPH en cancer du col utérin. Ces constatations pourraient contribuer à mieux cibler les pratiques de santé publique à l’égard des femmes plus vulnérables à l’infection à VPH et au cancer du col utérin.