Résumé
Les alternatives à considérer dans l’anesthésie pour résection pulmonaire chez le patient à haut risque vont comprendre:
- 1
L’utilisation d’une combinaison d’anesthésie générale et régionale, plus une approche d’analgésie post-opératoire qui va optimaliser la fonction pulmonaire dans la période post-opératoire critique comprise entre le deuxième et le quatrième jour.
- 2
L’utilisation d’une unité de soins intermédiaires,106 avec un niveau de monitoring qui se situera entre celui employé aux soins intensifs et celui habituel sur les étages, pour les 3–4 premiers jours.
- 3
L’optimalisation de la condition médicale pré-opératoire avec une thérapie médiale agressive.
- 4
L’utilisation judicieuse des liquides dans la phase per-opératoire avec recburs précoce au monitoring invasif, aux vasopresseurs et aux inotropes. Digitalisation péri-opératoire chez les patientes avec maladie cardio-vasculaire, et soumis à une pneumonectomie.
- 5
Abstention du protoxyde d’azote. Ventilation intra-opératoire avec un mélange air/oxygène, autant pendant la ventilation complète que l’uni-pulmonaire, ajustée en fonction de la saturation artérielle en oxygène. Abstention de l’atélectasie complète du poumon non-dépendant pendant 1’intervention avec un faible niveau de CPAP avec l’air oxygéné.
- 6
Alternatives chirurgicales. L’utilisation d’une sternotomie médiane ou d’une résection limitée.
Une analyse coût/bénéfice simple nous apprend que les récents développements en anesthésie thoracique ne sont pas tous indiqués pour chaque patient. L’anesthésiste est responsable d’identifier les patients à haut risque et de développer une approche stratifiée appropriée pour chacun.
Article PDF
Similar content being viewed by others
Rights and permissions
About this article
Cite this article
Slinger, P.D. Anesthésie pour résection pulmonaire. Can J Anaesth 37 (Suppl 1), Sxxv–Sxxxii (1990). https://doi.org/10.1007/BF03006270
Issue Date:
DOI: https://doi.org/10.1007/BF03006270