Wiedereinbürgerung baumbrütender Wanderfalken(Falco peregrinus) in Mitteleuropa

Zusammenfassung

Der Wanderfalke war als Baumbrüter mit über 1000 Brutpaaren über das europäische Tiefland von Deutschland bis Russland verbreitet. In Nord - und Ostdeutschland existierte eine ca. 500 Brutpaare starke reine Baumbrüterpopulation, in der nur ganz wenige Fels- und Gebäudebruten vorkamen und die an den Folgen chemischer Schädlingsbekämpfungsmittel in der Nahrungskette nach 1972 vollständig ausstarb wie im gesamten Baumbrütergebiet. Die Gewohnheit auf Bäumen zu nisten beruht beim Wanderfalken offensichtlich auf Prägung und Traditionsbildung. Unter dieser Voraussetzung wurde 1990 ein Wiederansiedlungsprogramm mit Prägung gezüchteter Jungvögel auf Baumbruthabitat während ihrer Auswilderung begonnen, und es wird bis zum Erreichen von 20 Baumbrutansiedlungen im deutschen Baumbrüterareal forgesetzt. Bisher wurden 201 Falken erfolgreich ausgewildert; zusätzliche 29 flogen von 3 Wildparren aus, die seit 1996 in Kiefernalthölzern angesiedelt gefunden wurden. Alle Vögel der seit 1981 neu entstandenen ostdeutschen Wanderfalkenpopulation sind durch Ringkombinationen individuell gekennzeichnet nach ihrer Herkunft aus Baum-, Fels- oder Gebäudebruten sowie aus Auswilderungen oder Wildbruten. Auch Jahrgang und Herkunftsrevier lassen sich fernoptisch bei den angesiedelten Brutpaaren ablesen. Zur Erfolgskontrolle wurde eine Überlebenstafel berechnet (Tabelle), die für das Jahr 2000 insgesamt 22 brutreife Wanderfalken aus der Auswilderung und aus den Wildbruten zusammen erwarten ließ. 9 Falken an den drei bisher gefundenen Baumbrutansiedlungen stammen alle aus dem Projekt, womit die Wirksamkeit der Prägung erwiesen ist. Weitere 11 Individuen aus dem Projekt wurden als Partner von Gebäude-und Felsbruten gefunden. Das entspricht ca. 50 % Rückkehr zur angeborenen Nistweise, aber bisher gab es keinen einzigen Wechsel von Gebäude- oder Felsbrütern zur Baumbrut. Der Austausch zwischen den Bruttypen entspricht also einer Einbahnstraße mit Sperrrichtung zur Baumbrut. Nach diesem neuen Befund kann sich eine Baumbrüterpopulation nur dort entwickeln und behaupten, wo Nistmöglichkeiten an Felsen oder Gebäuden nicht oder sehr spärlich vorhanden sind. Deshalb keine Nisthilfen an Gebäuden im Baumbrüterareal anbringen! Der erreichte Anfangserfolg ist erst dann gesichert, wenn im Baumbrüterareal mehr auf Baumbrut geprägte Wanderfalken ausfliegen als aus Gebäudebruten. Rechtzeitiger Schutz vor Artenschwund sollte in jedem Fall Vorrang vor aufwendiger und nicht immer durchführbarer Wiedereinbürgerung haben.

Summary

More than 1000 pairs of tree-nesting Peregrines once occupied the European lowlands from Germany to Russia. In northern and eastern Germany a population of about 500 pairs of pure tree-nesters existed among which only a very few occasionally nested on buildings and cliffs. This population which was definitely affected by toxic agro-chemicals in its nutritional chain became completely extinct after 1972 throughout the whole tree-nesting area. The habit of tree-nesting is definitely based on imprinting and tradition. On this premise a reintroduction project was started in 1990 in north eastern Germany in which young Peregrines reared in captivity were imprinted to tree-nesting habits before and after their release. This will be continued until 20 sites are occupied by tree-nesters in Germany. Up to now (2000) 201 young Peregrines were released successfully; an additional 29 fledglings came from 3 wild broods found established in old pine woods since 1996. All Peregrines of the new eastern German population which has been established since 1981 are individually marked by ring combinations which permit the reading by telescopic means of whether the birds are coming from trees, buildings, or cliffs and are released or fledged from wild broods. Also the year and site they came from is identifiable.

To monitor the success of the project, a table of survival was calculated (Tab. 1) which shows that 22 adult Peregrines may exist from all released and wild fledged birds together in the year 2000. All the falcons at the 3 tree-nesting sites were found to be released from the project, thus confirming the effectiveness of imprinting to this type of nesting. Another 11 falcons from the project group were identified as mates at buildings and cliffs. This indicates a 50% return to the inborn nesting type. However, up to now not a single falcon fledged from cliffs or buildings changed to tree-nesting. The exchange between falcons of different nesting types corresponds to a one way road with the blocked direction toward tree-nesting. As a consequence of this new finding a tree-nesting population can only become established and remain self-sustained in areas without or with very scarce nesting sites on buildings or cliffs. Nesting sites on buildings should not be offered in tree-nesting areas! This initial success can only be maintained if more young Peregrines fledge from trees than from buildings in the tree-nesting areas. On all accounts an early protection against losses of species should be preferred to expensive and not always practicable reintroduction.

Résumé

Le Faucon pèlerin était un nicheur arboricole avec plus de 100 couples nicheurs répartis en plaine de l'Allemagne jusqu'en Russie. Au Nord et à l'Est de l'Allemagne existait une population forte de quelque 500 couples ne nichant que sur des arbres — rares étaient en effet les couples nichant sur les parois rocheuses ou sur des édifices — et qui disparut complètement après 1972 des suites de la présence de pesticides dans la chaîne alimentaire, comme ce fut le cas pour l'ensemble de l'aire de nidification du Faucon arboricole. L'habitude de nicher dans les arbres repose clairement, chez le Faucon pèlerin, sur le phénomène d'empreinte et sur l'élément traditionnel. En 1990, partant de cette supposition, un programme de ré-acclimatation fut initié avec des sujets issus d'élevage et imprégnés vis-à-vis de l'habitat de nidification arboré jusqu'à leur lâcher. Ce programme fut poursuivi jusqu'à atteindre 20 colonies de nicheurs arboricoles dans l'aire de nidification allemande. Jusqu'à présent, 201 faucons ont été lâchés avec succès; 29 autres sont issus de 3 couples sauvages qui ont été trouvés à partir de 1996, colonisant de vieilles pineraies. Tous les oiseaux issus de la nouvelle population est-allemande de 1981 sont identifiés individuellement au moyen de combinaisons de bagues selon qu'ils proviennent de nichées arboricoles, rupicoles ou de nichées installées sur des édifices ou encore selon qu'ils proviennent de lâchers ou sinon de nichées sauvages. Même le millésime et le territoire d'origine se laissent déchiffrer à distance sur les couples reproducteurs. Pour contrôler le succès de l'opération, une table de survie a été établie (tableau), laquelle a permis d'escompter, pour l'année 2000, un total de 22 faucons pèlerins en état de se reproduire, issus de couples lâchés aussi bien que de couples sauvages. 9 faucons issus des colonies arboricoles localisées à ce jour proviennent tous du projet et démontrent ainsi le succès de l'effet d'empreinte. 11 autres individus du projet ont été retrouvés comme partenaires de couvées situées sur des édifices ou sur des formations rocheuses. Ceci correspond à environ 50 % de retours sur des sites de nidification innés; jusqu'à présent cependant, aucun glissement n'a été observé depuis des couvées liées à des constructions ou à des formations rocheuses vers des couvées à caractère arboricole. L'échange entre types de couvée correspond ainsi à une voie à sens unique avec un sens interdit en direction de la nichée arboricole. Cette nouvelle découverte montre ainsi qu'une population à nidification arboricole ne peut se maintenir et se développer que là où des possibilités de nidification sur des rochers ou sur des constructions sont inexistantes ou fort rares. Ainsi donc, ne pas installer de nichoirs près de constructions dans les zones à nidification arboricole! Le succès de départ n'est assuré que lorsque, dans une zone à nidification arboricole, un nombre plus élevé de faucons imprégnés par la nidification arboricole que par la nidification sur des édifices prennent leur envol. On accordera en tous les cas la priorité à une protection en temps utile de la dérive spécifique par rapport à des ré-acclimatations dispendieuses et aléatoires.