Résumé
Bien que la période de référence de cette étude soit l’époque moderne, il est nécessaire de présenter brièvement les sources antiques de la sphygmologie ainsi que son évolution ou ses prolongements au Moyen Âge, afin de pouvoir examiner la façon dont ce savoir est recueilli et transformé, à la Renaissance, puis comment il évolue jusqu’à l’époque des premières confrontations avec la sphygmologie chinoise, à partir du XVII e siècle.
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Références
Serrurier, article « Pouls » dans Dictionnaire des sciences médicales, Paris, 1820, vol. 44, p. 400–503.
On peut en trouver des exemples dans P. Pomet, Histoire générale des drogues, Paris, Ganeau, 1735, vol. 2, p. 91–98.
J. H. Breasted, The Edwin Smith Surgical Papyrus, The University of Chicago Press, 1930, 2 vol.
Op. cit., vol. 1, p. 104.
B. Ebbel, The papyrus Ebers, Levin & Munksgaard, 1937.
Op. cit., p. 114.
E. F. Horine, « An epitome of ancient pulse lore », Bulletin of the history of medicine, no 10, 1941, p. 209.
B. Ebbel, op. cit., p. 114–115.
C. Lichtenthaeler, Histoire de la médecine, Paris, Fayard, 1978, p. 82.
Op. cit., p. 145.
É. Littré, Œuvres complètes d’Hippocrate, 10 vol., Paris, Baillière, 1839–1861.
H. Leitner, Bibliography of the Ancient Medical Authors, Berne, Huber, 1973.
J. Jouanna, « Les traités de la Collection hippocratique: liste et présentation », dans Hippocrate, Paris, Fayard, 1992, p. 527–563.
G. Maloney et R. Savoie, Cinq cents ans de bibliographie hippocratique (1473–1982), Saint-Jean-Chrysostome, Québec, 1982.
Pour tout ce qui concerne la transmission et la réception de l’oeuvre d’Hippocrate à la Renaissance, le lecteur pourra consulter le site de la Bibliothèque interuniversitaire de médecine (http://www.bium.univparis5.fr) ainsi que: V. Nutton, « Hippocrates in the Renaissance » dans Die Hippokratischen Epidemien, Verhandlungen des Vème Colloque international hippocratique, 1984, hrsg. Von G. Baader und R. Winau (Sudhoffs Archiv, Beiheft 27), Stuttgart: Franz Steiner Verlag, 1989, p. 409–439.
D. Diderot et J. Le Rond d’Alembert, Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des lettres, Paris, Briasson, 1751–1780, 33 vol. (17: textes + 11: planches + 5: suppléments).
Op. cit., article « Pouls », t. XIII.
C. Daremberg, Traité sur le pouls, Paris, Imprimerie de Paul Dupont, 1846, p. 6.
Serrurier, op. cit., p. 412.
Historien de la médecine, auteur de Beyträge zur Geschichte des Pulses, Leipzig, 1787.
Lorenzo Bellini, auteur d’un traité de référence sur les pouls: De Urinis et pulsibus, de missione sanguinis, de febribus, de morbis capitis et pectoris, Bononiae, A. Pisarrij, 1683.
C. Galien (131-201) est originaire de Pergame.
Cité par Daremberg, op. cit., p. 6. Il s’agit d’une traduction d’un extrait du De Differentia pulsum (Kühn, 1, 2, p. 497, t. VIII).
C. Daremberg, Recherches sur la sphygmologie antique, Œuvres de Rufus d’Éphèse, Paris, 1879, p. 614–616.
D. Diderot et J. Le Rond d’Alembert, op. cit.
Voir la citation, dans ce chapitre, § « Une contribution diversement estimée à l’époque moderne », p. 208.
W. Smith (éd.), A Dictionnary of Greek and Roman Biography and Mythology, 3 vol., London, John Murray, 1880, vol. 1, p. 26.
J. F. Dobson, Herophilus of Alexandria, Royal Society of Medicine, 1925, vol. 18, p. 19.
Voir, notamment, F. N. Marquet, Nouvelle Méthode facile et curieuse pour connaître le pouls par les notes de musique, Paris, Didot, 1769.
D. Diderot et J. Le Rond d’Alembert, op. cit.
Serrurier, op. cit., p. 414.
G. Bravo de Sobremonte Ramirez, Resolutionum & consultationum medicarum, 3e éd., Lugduni, 1662, p. 641.
Serrurier, op. cit., p. 414.
Ou Chryserme, vécut autour de 100 avant J.-C. Il fut un des maîtres d’Héraclide d’Érythrée. Sa définition du pouls a été conservée par Galien qui précise qu’il aurait écrit un traité en sept volumes: De Herophili secta; Pline (Hist. nat. XXII) le cite également.
Ibid.
C. Galien, Galeni Opera Omnia, (C. G. Kühn éd.), 20 vol., Leipzig, Car. Knoblochii, (1821–1833). Lorsqu’elle sera citée dans cette étude, la mention abrégée sera sous la forme Kühn (vol. X, p. X).
C. Galien, Œuvres anatomiques, physiologiques et médicales de Galien (C. Daremberg éd.), 2 vol., Paris, J. B. Baillière, 1854–1856.
C. Galien, Galeni librorum, 5 vol., Venise, Alde Manuce, 1525.
C. Galien, Galeni Pergami Opera omnia (Gemusaeus, Fuchsius et Camerarius éd.), 5 vol., Bâle, Cratander, 1538.
C. Galien, Magni Hippocratis Coi et Claudii Galeni Pergameni Archiatron Universa Quae Extant Opera, 13 vol., Paris, René Chartier, 1639.
C. Galien, Opera (Diomedes Bonardus éd.), 2 vol., Venise, Philippus Pincius, 1490.
C. Galien, Galeni Pergami... opera quae ad nos extant omnia (Janus Cornarius éd.), 9 vol., Bâle, Froben, 1549.
Kühn, vol. 8, p. 453–492.
Kühn, vol. 8, p. 433–565.
Kühn, vol. 8, p. 566–635.
Kühn, vol. 8, p. 636–694.
Kühn, vol. 8, p. 695–765.
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Kühn, vol. 8, p. 878–916.
Kühn, vol. 8, p. 917–962.
Kühn, vol. 9, p. 1–54.
Kühn, vol. 9, p. 55–104.
Kühn, vol. 9, p. 105–155.
Kühn, vol. 9, p. 156–204.
D. Diderot et J. Le Rond d’Alembert, op. cit.
Kühn, vol. 9, p. 204–270.
Kühn, vol. 9, p. 271–329.
Kühn, vol. 9, p. 330–390.
Kühn, vol. 9, p. 391–430.
D. Diderot et J. Le Rond d’Alembert, op. cit.
Kühn, vol. 9, p. 431–549.
C. Daremberg, op. cit.
C. Galien, Galeni omnia quae extant opera, Venise, Juntes, ed. sepa, lib. Spur., fol. 66.
R. Chartier (voir note 51, p. 217, t.) 8, p. 330.
Kühn (vol. I, p. CLXVI).
H. Schoene, Markellinos’ Pulslehre, Festschrift zur 49, Versammlung Deutscher Philologen und Schulmaenner, Basel, Emil Birkhaeuser, 1907, p. 448–472.
M. Ménétrier, « À propos du Traité du pouls, attribué à Rufus et de la sphygmologie des Anciens » dans Bulletin de la Société Française d’Histoire de la Médecine, 1924, vol. 18, p. 97–98.
Op. cit., p. 97.
De anatomicis administionibus, VII, 14, Kühn (vol. 2, p. 635).
Kühn, vol. 8, p. 732.
C. Daremberg, op.cit. p. 21.
C. Daremberg, op. cit., p. 8.
H. Schadewaldt, « De la préhistoire à la fin du XV e siècle », Les Sources de l’art, la médecine, Paris, Pierre Amiot, 1966, p. 48.
Aristote, De la génération et de la corruption (trad. C. Mugler), Paris, Les Belles Lettres, 1966.
C. Lichtenthaeler, op. cit., p. 177.
Pour un développement plus approfondi des conceptions philosophiques et physiologiques de la cardiologie dans l’histoire, voir É. Hamraoui, A. Carpentier, G. du Boisbaudry, J. C. Chachques et É. Marié, Philosophie du progrès en cardiologie, Paris, Pariente, 2002.
De diff. puls., IV, 16, Kühn (vol. 8, p. 760).
De diff. puls., IV, 2, Kühn (vol. 8, p. 714).
De usu part., VI, 13, Kühn (vol. 3, p. 466).
De diff. puls., IV, 10, Kühn (vol. 8, p. 748).
Plusieurs passages de De diff. puls., Kühn (vol. 8, p. 713 et p. 754, 755).
De diff. puls., IV, 14, Kühn (vol. 8, p. 756).
Voir § « Un traité sur les causes et la formation des pouls », p. 219.
Ces trois foyers sont le coeur, le cerveau et le foie dont il a été question au précédent paragraphe. Alors qu’« Aristote, les stoïciens et les pneumatiques regardaient le coeur comme le centre unique de la vie » (Daremberg, op. cit.).
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Marié, É. (2011). L’héritage des Anciens : la sphygmologie dans l’Antiquité. In: Le diagnostic par les pouls en Chine et en Europe. Médecines d’Asie: Savoirs et Pratiques. Springer, Paris. https://doi.org/10.1007/978-2-8178-0010-3_9
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