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The Sublime as a Source of Light in the Works of Nicolas Boileau

  • Chapter
The Elemental Dialectic of Light and Darkness

Part of the book series: Analecta Husserliana ((ANHU,volume 38))

  • 197 Accesses

Abstract

Nicolas Despréaux, better known as Boileau is by far the greatest rhetorician France has ever produced. Like his Greek and Latin predecessors, Aristotle and Horace, he managed to impose on his contemporaries the aesthetic rules that he believed should be applied to every genre that existed in literature. In his Art Poétique (1674) which is itself a perfect model of how poetry should be composed, Boileau imposed himself as a critic of infallible taste. He did not hesitate to condemn the works of writers who used pompous and extravagant language such as the members of the “precious” school of thought. At the same time he had the taste and the sensitivity which enabled him to recognize the genius of such great authors as Corneille, Molière, La Fontaine and Racine. More than three hundred years after he died, Boileau is still admired today as a man of impeccable taste. Except for scholars who specialize in 17th century French literature, the authors he condemned for their poor artistic achievements are totally unknown today but those he lavished with praise are still beloved in France and throughout the world.

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Notes

  1. Since there are no English translations of Le Traité du Sublime and Les Réflexions sur le Sublime I have translated the passages I have quoted from these works myself. The original French texts written by Boileau are given in the notes that follow: Login n’entend pas ce que les orateurs appellent le style sublime, cet extraordinaire et ce merveilleux qui frappe dans le discours, et qui fait qu’un ouvrage enlève, ravit, transporte. Le style sublime veut toujours de grands mots; mais le sublime se peut trouver dans une seule pensée, dans une seule figure, dans un seul tour de parole. Une chose peut être dans le style sublime, et n’être pourtant pas sublime, c’est à dire n’avoir rien d’extraordinaire ni de surprenant. Par exemple: le souverain arbitre de la nature d’une seule parole forma la lumière: voilà qui est dans le style sublime: cela n’est pas néanoins sublime, parce qu’il n’y a rien là de fort merveilleux et qu’on ne peut aisément trouver. Mais “Dieu dit: que la lumière se fasse; et la lumière se fit.” ce tour extraordinaire d’expression, qui marque si bien l’obéissance de la créature aux ordres du créateur, est véritablement sublime, et a quelque chose de divin. Il faut donc entendre par sublime, dans Longin, l’extraordinaire, le surprenant, et, comme je l’ai traduit, le merveilleux dans le discours.“ (Boileau, Oeuvres, Tome II, Le Traité du Sublime (M. Amar. Ed. Firmin-Didot Cie., 1878), p. 363.)

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  2. Soyez simple avec art, Sublime sans orgeuil, agréable sans fard. (Boileau, Ouvres, Tome II, L’Art Poétique (M. Amar. Ed. Firmin Didot Cie., 1878), p. 193.)

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  3. Writing about another example of the sublime taken from Pierre Corneille’s tragedy Horace, Boileau states: “Voilà de forts petites paroles; cependant il n’y a personne qui ne sente la grandeur héroique qui est renfermée dans ce mot” qu’il mourût“, qui est d’autant plus sublime, qu’il est simple et naturel, et que par là on voit que c’est du fond du coeur que parle ce vieux héros, et dans les transports d’une colère vraiment romaine.” (Boileau, Oeuvres, Tome II, Préface de 1701 (M. Amar. Ed. Firmin-Didot Cie., 1878), p. 365.)

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  4. A cela je pourrais vous répondre en général, sans entrer dans une grande discussion, que le sublime n’est pas proprement une chose qui se prouve et qui se démontre mais que c’est un merveilleux qui saisit qui frappe et qui se fait sentir.“ (Boileau, Oeuvres,Tome II, Réflexion X (M. Amar. Ed. Firmin-Didot Cie., 1878), pp. 477–78.)

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  5. L’esprit divin qui l’inspirait y a pensé pour lui, et les (les agréments et les finesses de l’école) a mises en oeuvres avec d’autant plus d’art qu’on ne s’aperçoit point qu’il y ait aucun art….“ (Boileau, Oeuvres, Tome II, Réflexion X (M. Amar. Ed. Firmin-Didot Cie., 1878), p. 485.)

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  6. J’ai rapporté ces paroles de la Genèse comme l’expression la plus propre à mettre ma pensée à jour, et je m’en suis servi d’autant plus volontiers que cette expression est citée avec éloge par Longin même, qui, au milieu des ténébres du paganisme, n’a pas laissé de reconnaître le divin qu’il y avait dans ces paroles de l’Ecriture. Mais que dirons-nous d’un des plus grands savants hommes de notre siècle, qui éclairé des lumièes de l’Evangile, ne s’est pas aperçu de la beauté de cet endroit, a osé dis-je avancer, dans un livre qu’il a fait pour démontrer la religion chrétienne, que Longin s’était trompé lorsqu’il a cru que ces paroles étaient sublimes?“ (Boileau, Oeuvres, Tome II, Le Traité du Sublime,Préface de 1682 (M. amar. Ed. Firmin-Didot Cie., 1878), p. 363.)

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  7. Mais lorsque des écrivains ont été admirés durant un très grans nombres de siècles, et n’ont été méprisés que par quelques gens de goût bizarre (car il se trouve toujours des goûts dépravés), alors non seulement il y a de la témérité, mais il y a de la folie, à vouloir douter du mérite de ces écrivains. Que si vous ne voyez pas la beauté de leurs écrits, il ne pas pas conclure qu’elles n’y sont point, mais que vous étes aveugles, et que vous n’avez point de goût.“ (Boileau, Oeuvres, Tome II, Reflexion X (M. Amar. Ed. Firmin-Didot Cie., 1878), p. 459.)

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  8. Il faut songer du jugement que toute postérité fera de nos écrits.“ (Boileau, Oeuvres, Tome II, Reflexion X (M. Amar. Ed. Firmin-Didot Cie., 1878), p. 389.)

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  9. “Quelque éclat ait fait un écrivain durant sa vie, quelques éloges il ait reçus, on ne peut pas pour cela infailliblement conclure que ses ouvrages sont excellents. De faux brillants, la nouveauté du style, un tour d’esprit qui était à la mode, peuvent les avoir fait valoir; et il arrivera peut-être que dans le siècle suivant on ouvrira les yeux, et que l’on méprisera ce qu’on a admiré.” (Boileau, Oeuvres, Tome II, Reflexion X (M. Amar. Ed. Firmin-Didot Cie., 1878), p. 458.)

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  10. “Il s’agit de savoir en quoi consiste ce merveilleux que les Anciens ont fait admirer de tant de siècles; et il faut trouver moyen de le voir, ou renoncer aux belles lettres, auxquelles vous devez croire vous n’avez ni goût ni génie, puisque vous ne sentez pas ce qu’ont senti tous les homes.” (Boileau, Oeuvres, Tome II, M. Amar. Ed. Firmin-Didot Cie., 1878, p. 460.)

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  11. “Son style impérieux souvent marche au hasard; Chez elle un beau désordre est un effet de l’art.” (Boileau, Oeuvres, Tome II, L’Art Poétique, M. Amar. Ed. Firmin-Didot Cie., 1878, p. 460.)

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  12. “Ce précepte effectivement, qui donne pour règle de ne point garder quelquefois de règles, est un mystère de l’art, qui n’est point aisé de faire entendre à un homme sans aucun goût, qui croit que la Clélie et nos opéras sont des modèles du genre sublime, qui trouve Térence fade, Virgile froid, Homère de mauvais sens, et qu’une espèce de bizarrerie d’esprit rend insensible à tout ce qui frappe ordinairement les hommes.” (Boileau, Oeuvres, Tome II, Ed. Lefèvre, MDCCCXXIV, p. 284.)

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  13. “En général, plus un peuple est civilisé, poli, moins ses moeurs sont Poétiques; tout s’affaiblit en s’adornissant. Quand est-ce que la nature prépare des modèles de l’art? C’est au temps où les enfants s’arrachent les cheveux autour du lit d’un père moribond; où la mère découvre son sein et conjure son fils par les mammelles qui l’ont allaité ou un ami se coupe la chevelure, et la répand sur le cadavre de son ami… La poèsie veut quelque chose d’énorme, de barbare et de sauvage.” (Diderot, Denis, Oeuvres esthétiques, Int. et Notes de Paul Vernière. Ex. Garnier frères, 1959, pp. 260–61.)

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  14. “L’enthousisme raisonable est le partage des grands poétes…” (Voltaire, Oeuvres, Dictionnaire Philosophique, Ed. Moland, Tome 18 (Paris: Garnier frères, 1878), p. 556.)

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Litman, T. (1992). The Sublime as a Source of Light in the Works of Nicolas Boileau. In: Tymieniecka, AT. (eds) The Elemental Dialectic of Light and Darkness. Analecta Husserliana, vol 38. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-017-3296-3_7

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  • DOI: https://doi.org/10.1007/978-94-017-3296-3_7

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