Abstract
Marivaux’s career as a comic playwright in the first third of the eighteenth century in France developed primarily in the framework of the commedia dell’arte rather than in the tradition of the French theatre. Since Jean Le Rond d’Alembert’s «Éloge de Marivaux» (1785), critics have agreed that the Nouveau Théâtre Italien, noted for collective creation and improvisation, exerted a positive influence on Marivaux’s theatrical production. D’Alembert conjectures that in Luigi Riccoboni’s New Italian Troupe, the principal and very successful interpreter of his plays, Marivaux
trouva des acteurs plus propres à le seconder que les comédiens français; soit que le génie souple et délié de la nation italienne la rendit plus capable de se prêter aux formes délicates que la représentation de ses pièces paraissait exiger; soit que des acteurs étrangers, moins faits à notre goût et à notre langue et par là moins confiants dans leurs talents et dans leurs lumières, se montrassent plus dociles aux leçons de l’auteur, et plus disposés à saisir dans leur jeu le caractère qu’il avait voulu donner à leur role.1
Spontaneity and a naturalness, a pliability and an adaptability highlighted the various shades of passion, the nuances, in Marivaux’s theatre of love. There were no forceful situations, shouts, spectacular sudden changes, tirades, or declamations characteristic of the French Theatre of the time. The most expressive of the protagonist Silvia’s replies in Le Jeu de l’amour et du hasard (1730) are «Ah! je vois clair dans mon cceur» and «Allons, j’avais grand besoin que ce fût là Dorante.»2 The Italian Theatre’s creative ability to portray the nuances in the protagonists’ search for truth generated the smiles of the spectators and made the troupe an effective vehicle of expression for Marivaux’s comedies.
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Notes
Jean le Rond d’Alembert, “Éloge de Marivaux,” Théâtre complet by Marivaux (Paris: Seuil, 1964), p. 19.
Marivaux, “Le Jeu de l’amour et du hasard,” Théâtre complet (Paris: Seuil, 1964), p. 286. All further references to this edition will be included in parentheses in the text.
Constant Mic, La Commedia dell’arte (Paris: Schiffrin, 1927), pp. 22–26.
Anna-Teresa Tymieniecka, Logos and Life, Book I: Creative Experience and the Critique of Reason (Dordrecht: Kluwer, 1988), pp. 108–109.
All further references to this edition will be indicated in parentheses in the text. Keir Elam, The Semiotics of Theatre and Drama (London: Methuen, 1980), p. 38.
Gustave Lanson, “Molière et la farce,” La Revue de Paris 3, mai-juin 1901: 145.
Molière, “Lettre sur la comédie de l’imposteur,” Oeuvres Les Grands Écrivains, IV.
Lanson, p. 152.
In d’Alembert’s “Éloge de Marivaux,” p. 18, Marivaux himself declares that his ultimate goal is originality: “J’aime mieux ... être humblement assis sur le dernier banc dans la petite troupe des auteurs originaux qu’orgueilleusement placé à la première ligne dans le nombreux bétail des singes littéraires.”
Bernard Dort, “A la recherche de l’amour et de la vérité,” Les Temps Modernes 189 (1962): 1058, 1083.
Pierre Louis Duchartre, The Italian Comedy, trans. Randolph Weaver (New York: Dover, 1966), p. 32.
Xavier de Courville, Un Apôtre de l’art du théâtre au XVlll` siècle, Luigi Riccoboni, dit Lélio (Paris: Droz, 1943), pp. 41–42.
Courville, p. 43.
See Gustave Attinger, L’Esprit de la commedia dell’arte dans le théâtre français (Paris: Librairie théâtrale, 1950), pp. 368–395 for a discussion of love in Marivaux’s theatre.
W. D. Howarth, Comic Drama: The European Heritage (New York: St. Martin’s Press, 1978), p. 112.
Henri Bergson, “Laughter,” Comedy (Garden City, New York: Doubleday Anchor Books, 1956), pp. 172–173.
D’Alembert’s “Eloge,” p. 19 describes Marivaux’s influence on the famous actress Silvia who became the interpreter of his plays. He says: peu content de la manière dont elle avait rempli le premier rôle qu’il confia ... il se fit présenter chez elle par un ami, sans se faire connaître ... il prit le rôle sans affectation et en lut quelques endroits avec tout l’esprit et toutes les nuances qu’un écrivain tel que lui pouvait y désirer. “Ah! monsieur, ”s’écria-t-elle,“ vous êtes l’auteur de la pièce”; dès ce moment, elle devint au théâtre Marivaux lui-même, et n’eut plus besoin de ses conseils.
Jean-Loup Rivière, “L’Île des Français et la Barque des Italiens,” Comédie Française 167, avril 1988: 24.
Giovanni Casanova, Mémoires, III pp. 116–118 quoted in Courville, Xavier, Luigi Riccoboni dit Lélio, II p. 28.
Maurice Sand, Masques et bouffons I (Paris: Levy, 1860), p. 41.
Bergson, p. 171.
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Ruoff, C.O. (1998). The Smile of the Mind: From Molière to Marivaux. In: Tymieniecka, AT. (eds) Enjoyment. Analecta Husserliana, vol 56. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-017-1425-9_3
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