Skip to main content

Part of the book series: Ius Comparatum - Global Studies in Comparative Law ((GSCL,volume 42))

  • 725 Accesses

Abstract

The French Legislature recently adopted several reforms that integrate certain dimensions of CSR. For example, the Law of 22 May 2019 modified article 1833 of the Civil Code to include social and environmental issues in corporate activity, in order to define how it should address them. Also, the Law nº 2017-399 on the duty of vigilance of parent companies of 2017 establishes the obligation for larger companies to set up a vigilance plan, allowing them to identify and prevent potential risks to human rights and the environment. The implementation of these instruments remains uncertain, especially considering that several categories of private international law are concerned.

Case law derives mostly from common law or EU law. In relation to substantive law, the Erika and Distilbène cases deserve to be analyzed. Concerning private international law, case law addressing co-employment (the Molex case), the international ordre public (a case of domestic slavery), or even a denial of justice (Comilog case) show specifically the difficulties to bring certain parties before a French jurisdiction.

Résumé

Le législateur français a récemment adopté plusieurs réformes qui intègrent certaines dimensions de la RSE. Ainsi, la loi du 22 mai 2019 a modifié l’article 1833 du Code civil incluant les enjeux sociaux et environnementaux de l’activité de la société pour définir la gestion de celle-ci. Plus encore, en 2017, a été adoptée la loi n° 2017-399 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre qui prévoit l’obligation pour les plus grandes sociétés d’établir un plan de vigilance permettant d’identifier et de prévenir les risques d’atteintes aux droits humains et les risques environnementaux. Le champ d’application dans l’espace de ces dispositifs demeure incertain, d’autant que plusieurs catégories du droit international privé sont concernées.

Les illustrations jurisprudentielles reposent, elles, davantage sur le droit commun ou le droit de l’Union européenne. Sur le plan du droit matériel, les affaires de l’Erika et du Distilbène méritent examen. Quant au droit international privé, la jurisprudence relative au co-emploi (affaire Molex) ou à l’ordre public international (cas d’esclavagisme domestique) ou encore au déni de justice (affaire Comilog) montrent particulièrement les difficultés d’attraire certaines parties devant une juridiction française.

This is a preview of subscription content, log in via an institution to check access.

Access this chapter

Chapter
USD 29.95
Price excludes VAT (USA)
  • Available as PDF
  • Read on any device
  • Instant download
  • Own it forever
eBook
USD 109.00
Price excludes VAT (USA)
  • Available as EPUB and PDF
  • Read on any device
  • Instant download
  • Own it forever
Softcover Book
USD 139.99
Price excludes VAT (USA)
  • Compact, lightweight edition
  • Dispatched in 3 to 5 business days
  • Free shipping worldwide - see info
Hardcover Book
USD 169.99
Price excludes VAT (USA)
  • Durable hardcover edition
  • Dispatched in 3 to 5 business days
  • Free shipping worldwide - see info

Tax calculation will be finalised at checkout

Purchases are for personal use only

Institutional subscriptions

Notes

  1. 1.

    « Responsabilité sociale des entreprises: une nouvelle stratégie de l’UE pour la période 2011-2014 COM (2011) 681 final.

  2. 2.

    « Responsabilité sociale des entreprises: une nouvelle stratégie de l’UE pour la période 2011-2014 COM (2011) 681 final.

  3. 3.

    Pour une définition doctrinale, v. not. Family (2013), p. 1560 et s.

  4. 4.

    www.pcn-france.fr.

  5. 5.

    v. infra question 10.

  6. 6.

    www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/4-0_PAPL__-Document_Preparatoire_au_Plan national_RSE cle42648e.pdf.

  7. 7.

    http://www.cncdh.fr/fr/publications/entreprises-et-droits-de-lhomme.

  8. 8.

    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/droits-de-l-homme/entreprises-et-droits-de-l-homme/article/adoption-du-plan-national-d-action-pour-la-mise-en-oeuvre-des-principes.

  9. 9.

    voir infra réponses aux questions n° 12 et n° 15.

  10. 10.

    Notat et Senard (2018).

  11. 11.

    CE, 14 juin 2018, no 394599 et 395021, Avis sur un projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises.

  12. 12.

    C.civ., art. 1833 al. 1.

  13. 13.

    Projet de nouveaux art. 1833 C. civ., L. 225-35 al. 1 C. com. et L. 225-64 al. 1 C. com.

  14. 14.

    Voir Hannoun (2014), Queinnec et Brabant (2013), Cuzacq (2014), Danis-Fatôme et Viney (2017), Boucobza et Serinet (2017).

  15. 15.

    V. infra question 8.

  16. 16.

    Art. L. 225-102-4 et s. du Code de commerce.

  17. 17.

    n° 2017-750 DC.

  18. 18.

    Article 8 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

  19. 19.

    Danis-Fatôme et Viney (2017), p. 1610.

  20. 20.

    C. com., art. L. 225-102-1.

  21. 21.

    C. com., art. R. 225-104.

  22. 22.

    C. com., art. L. 225-102-1, IV.

  23. 23.

    C. com., art. L. 225-102-1, III.

  24. 24.

    C. com., art. R. 225-105, I.

  25. 25.

    C. com., art. R. 225-105-1, III.

  26. 26.

    Deumier (2013), Mekki (2015).

  27. 27.

    v. Launay et Queinnec (2016).

  28. 28.

    v. infra question 12.

  29. 29.

    v. infra question 13.

  30. 30.

    v. infra question 8.1.

  31. 31.

    Art. 1240 et 1241 du Code civil.

  32. 32.

    Sur les conditions de mise en œuvre de cette responsabilité, plus particulièrement la difficulté d’établissement du lien de causalité, v. not. Danis-Fatôme et Viney (2017), Boucobza et Serinet (2017).

  33. 33.

    Pour l’affirmative: Le Tourneau (2011), p. 256; pour la négative: Mekki (2015), n°23.

  34. 34.

    Sur ces questions, voir Trébulle, n°42 et s.; Deumier (2013), p. 1566; sur la responsabilité contractuelle des entreprises, voir réponse à la question n° 7.

  35. 35.

    Cass. crim., 25 sept. 2012, no 10-82-938, Bull. crim., no 198.

  36. 36.

    Cass. 1ère civ. 7 mars 2006 n° 04-16179.

  37. 37.

    Extraits de l’exposé des motifs de la proposition de loi n°2578 enregistrée à l’Assemblée nationale le 11 février 2015 par des députés dont B. Le Roux, D. Potier, Ph. Noguès

    « Conformément aux principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme adoptés à l’unanimité par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies en juin 2011, et conformément aux principes directeurs de l’OCDE, l’objectif de cette proposition de loi est d’instaurer une obligation de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre à l’égard de leurs filiales, sous-traitants et fournisseurs. Il s’agit de responsabiliser ainsi les sociétés transnationales afin d’empêcher la survenance de drames en France et à l’étranger et d’obtenir des réparations pour les victimes en cas de dommages portant atteinte aux droits humains et à l’environnement.

    Avec des chaînes de production de plus en plus mondialisées et complexes, les sociétés transnationales jouent aujourd’hui un rôle majeur dans la gouvernance économique mondiale et dans le jeu des échanges internationaux. Si le développement des échanges commerciaux mondiaux contribue au rayonnement et au développement économiques des pays qui y participent, force est de constater qu’il s’accompagne parfois de certaines pratiques ayant des incidences négatives sur les droits humains et l’environnement. Ces pratiques constituent un frein au développement économique et humain, tout autant qu’une pression à la baisse sur nos standards nationaux en matière de protection sociale, de droits humains, de protection de la biodiversité et de l’environnement, et plus généralement d’éthique dans les affaires. »

    (…)

    « Les motifs et le dispositif qui sont proposés doivent nous conduire à appréhender ce texte novateur comme une loi impérative, afin que la loi française puisse primer une loi étrangère normalement applicable au contrat, lorsqu’elle est plus protectrice pour la partie la plus faible. »

  38. 38.

    En ce sens voir Boskovic (2016), Queinnec et Pironon (2017).

  39. 39.

    Queinnec et Pironon (2017).

  40. 40.

    Voir Kessedjian (2002–2004) et le débat qui a suivi; voir aussi Muir Watt (2010–2012).

  41. 41.

    Hammje (1997), Marchadier (2007).

  42. 42.

    Cass. soc., 10 mai 2006, RCDIP 2006, p. 856, note P. Hammje et E. Pataut; JCP 2006, II, 10121, note S. Bollée; JDI 2007, p. 531, note J.-M. Jacquet.

  43. 43.

    Cass., 1re civ., 17 février 2004, RTD. civ. 2004, p. 367, obs. J. Marguénaud; RCDIP 2004, p. 423, note P. Hammje; Niboyet and de Geouffre et de la Pradelle (2017): n°386 et s.

  44. 44.

    Art. 2059 du Code civil.

  45. 45.

    Sur l’évolution de la jurisprudence française, Audit, Bollée et Callé (2016): n° 869 et s.

  46. 46.

    Réglementée aux art. 131-1 et s. du Code de procédure civile.

  47. 47.

    Sur ces questions Belporo (2016), Moreau (2006), Vacarie (2015).

  48. 48.

    Cass. 1re civ., 22 février 2017, n°16-12408.

  49. 49.

    Cadiet et Jeuland (2015): n° 363.

  50. 50.

    Bureau et Muir Watt (2017): n° 1064

  51. 51.

    Cass. com. 19 avril 2005, Metaleurop, n° 05.10095, JCP ed E. 2005, 721, obs. B Rolland, Bull. Joly sociétés, 2005, 690, note C. Saint-Allary.

  52. 52.

    Cass. com. 11 oct. 2016, n° 14-26901.

  53. 53.

    Art. L. 512-17 C. envir., issu de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 dite Grenelle II.

  54. 54.

    CJCE 10 sept. 2009, aff. C-97/08P, AKzo Nobel; CJUE 10 avril 2014, aff. C- 247/11 P et C-253/11 P, Areva; CJUE 27 avril 2017, aff. C-516/15, Akso Nobel.

  55. 55.

    cf. Kessedjian (2013): n° 1124.

  56. 56.

    Gaudemet-Tallon (2015): n° 235.

  57. 57.

    art. 8-1 du règlement Bruxelles I refondu.

  58. 58.

    CJUE 11 octobre 2007, Freeport, aff. C- 98/06 et la jurisprudence postérieure, sauf à admettre une exception lorsque les droits en cause porteraient sur des brevets, voir CJUE 13 juillet 2006, aff. C- 539/06, Roche Nederland, jurisprudence citée et non démentie par CJUE 12 juillet 2012, Solvay, aff. C- 616/10 au point 24.

  59. 59.

    cf. la jurisprudence Freeport précitée.

  60. 60.

    Comp. Résolution de Sophia du 26-30 août 2012 du Comité sur le contentieux privé international dans l’intérêt du public de l’Association de droit international, art. 2.2., posant une présomption de connexité dans le cadre des groupes de sociétés.

  61. 61.

    Sur cette jurisprudence voir Jault-Seseke (2013).

  62. 62.

    Cass. soc. 6 juil 2016, n° 14-27266, 14-26541 et 15-15481; Cass. soc. 2 juil 2014 n°13-15208.

  63. 63.

    Sur tous ces points, voir M. Mekki (2015), p. 104 et supra réponse à la question 10-1.

  64. 64.

    CJUE 14 nov 2013, Armin Maletic, Aff. C- 478/12.

  65. 65.

    CJUE 14 mai 2009, Ilsinger, aff. C-180/06 et 28 janv. 2014, Aff. C-375/13.

  66. 66.

    Sur la qualification délictuelle de la demande fondée sur l’immixtion de la société mère dans la gestion de sa filiale, voir Cass. 1ère civ., 26 oct. 2011, n° 10-17026, JDI 2013 n° 2, com. 11 et CJUE 18 juil. 2012, OFAB, Aff. C-147/12.

  67. 67.

    CJCE 30 nov. 1976, Mines de Potasse d’Alsace, aff. 21/76.

  68. 68.

    CJUE 3 avril 2014 aff. C-387/12.

  69. 69.

    CJCE 18 juil 2013, OFAB, aff. C-147/12.

  70. 70.

    Cass. com., 3 mars 1992, n° 89-13.837, Sté Svedex Holding: RCDIP 1993, p. 692, obs. A. Sinay-Cytermann.

  71. 71.

    CJUE 16 janv. 2014, aff. C-45/13.

  72. 72.

    Danis-Fatôme et Viney (2017).

  73. 73.

    CJUE 16 janv 2014 aff. C-45/13.

  74. 74.

    CJCE 19 sept 1995, aff. C-364/93, Antonio Marinari et 16 juin 2009, Aff. C-189/08, Zuid Chemie BV.

  75. 75.

    Cass. 1ère civ. 10 mai 2006, JCP 2006, II, 10121, note S. Bollée, RCDIP 2006, p. 856, note E. Pataut et P. Hammje.

  76. 76.

    Paris, 10 septembre 2015; Pataut (2016).

  77. 77.

    Cass. soc. 14 sept 2017 n° 15-26.737 et Y 15-26.738; Pataut (2018).

  78. 78.

    CJCE 1er mars 2005, aff. Owusu, C- 281/02.

  79. 79.

    Voir notamment Cornut (2007) et les références citées.

  80. 80.

    Cass. 1ère civ., 26 nov. 1974, RCDIP 1975, p. 491, note D. Holleaux.

  81. 81.

    Banque ottomane, Paris 3 octobre 1984, RCDIP 1985, 526 note H. Synvet; JDI 1986, 156 not J. Goldman.

  82. 82.

    Kessedjian (2013): n°205, pp. 108–109.

  83. 83.

    Cass. ass. plén. 21 déc. 1990: N° de pourvoi: 88-15744 Bulletin 1990 A.P. N° 12 p. 23; Rev. crit. DIP 1992, p. 70, note Duranton; D. 1991, p. 305, concl. Dontenwille et éd. E. II, p. 49, rapport J. Lemontey; déjà Req. 28 oct. 1941: Gaz. Pal. 1942. I, 18.

  84. 84.

    Voir notamment D’Avout (2015).

  85. 85.

    Synvet, L’organisation juridique du groupe international de sociétés – Conflit de lois en matière de sociétés et défaut d’autonomie économique de la personne morale, thèse Rennes, 1979, cité par Menjucq (2016): n°77 et s.

  86. 86.

    Voir notamment CJCE, 9 mars 1999 Centros, C-212/97.

  87. 87.

    Cass. com. 21 oct. 2014, n°13-11805; D’Avout (2015).

  88. 88.

    Audit, Bollée et Callé (2016): n°63; en ce sens également Kessedjian (2013): n°223, p. 120.

  89. 89.

    Menjucq (2016): n°459, p. 346.

  90. 90.

    Pour une analyse détaillée, cf. Caillet, Guislain et Malbrand (2016).

  91. 91.

    Schiller (2017): 19; Queinnec et Pironon (2017): n°104.

  92. 92.

    Audit, Bolléeet Callé (2016): n°211.

  93. 93.

    Cass. soc. 21 mai 2014, n° 13-11.396, n° 13-11.694; Jault-Seseke (2015), p. 594.

  94. 94.

    Comm. eur. Le rôle des accords d’entreprises transnationaux dans le contexte d’une intégration internationale croissante, SEC (2008) 2155, 2 juillet 2008, p. 3.

  95. 95.

    Pataut (2017).

  96. 96.

    Pataut (2017), p. 92 citant P. Rodière, Droit social de l’Union européenne, 2ème éd. LGDJ-Lextenso, 2014, n°107.

  97. 97.

    v. notamment Queinnec et Pironon (2017).

  98. 98.

    v. notamment Sinopoli (2017).

  99. 99.

    « [P]areille catégorie est certainement assez large pour englober l’ensemble des règles de police qui visent à réaliser une finalité économique ou sociale en pesant sur les comportements individuels ». Pour expliciter cette disposition, l’auteur cite Currie et Ehrenzweig, en considérant qu’elle vise « des règles de droit public qui commandent le comportement des particuliers en s’adressant directement à ces derniers (datum) » en opposition à des « règles de décision qui ont pour destinataire le juge », Muir Watt (2008), p. 140.

  100. 100.

    Niboyet and de Geouffre et de la Pradelle (2017): n°394 et s.

  101. 101.

    Dubin (2013), Dubin (2014), Robé (2013).

  102. 102.

    cf. Communication de la Commission « Responsabilité sociale des entreprises: une nouvelle stratégie de l’UE pour la période 2011-2014 » (COM(2011)0681); Livre vert de la Commission « Promouvoir un cadre européen pour la responsabilité sociale des entreprises » (COM(2001)0366); Résolution du Parlement européen du 25 octobre 2016 sur la responsabilité des entreprises dans les violations graves des droits de l’homme dans les pays tiers (2015/2315).

  103. 103.

    voir cependant un arrêt inédit pouvant laisser espérer une évolution, Cass. 1ère civ., 14 mai 2014, n° 13-11711.

  104. 104.

    Cass. 1ère civ., 20 fév. 2007.

  105. 105.

    pour se réserver, par exemple, un recours ultérieur contre une autre partie condamnée, cf. Cass. 1ère civ., 3 janv. 1980, Garino, JDI 1980, p. 341.

  106. 106.

    Cass. 1ère civ., 4 nov. 2015, n° 14-11881.

  107. 107.

    Cass. soc. 8 fév. 2012, n° 10-27940, D. 2012, 1171, G. Ngoumtsa Anou.

  108. 108.

    Chevron Corp. c. Yaiguaje, 2015 CSC 42; Yaiguaje c. Chevron Corp., 2017, ONSC 135 (CanLII).

  109. 109.

    Muir Watt (2011).

  110. 110.

    voir les auteurs cités par Vareilles-Sommières, Rep. droit int. V° jugements étrangers, n°275.

  111. 111.

    voir cependant, en faveur de l’idée que Chevron Corp. et Chevron Canada avaient des intérêts communs susceptibles d’affecter l’étanchéité de leur patrimoine et de justifier que l’on saisisse les biens de l’un pour désintéresser les créanciers de l’autre, Jault-Seseke (2016).

  112. 112.

    Cass. 1ère civ., 1er déc. 2010, n° 09-13303.

  113. 113.

    Cass. 1re civ., 8 février 2000, n°97-20937.

  114. 114.

    Cass. 1ère civ., 7 janv. 1964, RCDIP 1964, p. 344, note H. Battifol.

  115. 115.

    Holleaux (1980–1981).

  116. 116.

    Résolution 1729, §1, Protection des « donneurs d’alerte », 2010.

Références

Ouvrages

  • Audit M, Bollée S, Callé P (2016) Droit du commerce international et des investissements étrangers. LGDJ-Lextenso, Paris

    Google Scholar 

  • Bureau D, Muir Watt H (2017) Droit international privé, T. 2. PUF, Paris

    Google Scholar 

  • Cadiet L, Jeuland E (2015) Droit judiciaire privé. LexisNexis, Paris

    Google Scholar 

  • Caillet M-C, Guislain M-L, Malbrand T (2016) La vigilance sociétale en droit français. Sherpa, Ritimo, Passerelle, Paris

    Google Scholar 

  • Gaudemet-Tallon H (2015) Compétence et exécution des jugements en Europe. LGDJ-Lextenso, Paris

    Google Scholar 

  • Kessedjian C (2013) Droit du commerce international. PUF, Paris

    Google Scholar 

  • Marchadier F (2007) Les objectifs généraux du droit international privé à l’épreuve de la Convention européenne des droits de l’homme. Bruylant, Bruxelles

    Google Scholar 

  • Menjucq M (2016) Droit international et européen des sociétés. LGDJ-Lextenso, Paris

    Google Scholar 

  • Moreau M-A (2006) Normes sociales, droit du travail et mondialisation. Dalloz, Paris

    Google Scholar 

  • Niboyet M-L, de Geouffre de La Pradelle G (2017) Droit international privé. LDGJ-Lextenso, Paris

    Google Scholar 

  • Notat N, Senard J-D (2018) L’entreprise, objet d’intérêt collectif. La documentation française, Paris

    Google Scholar 

Articles

  • Belporo C (2016) Les enjeux contemporains de l’encadrement de la responsabilité des entreprises en matière de droits humains dans la chaîne d’approvisionnement: le cas pratique que la tragédie au Bangladesh. RDT:722

    Google Scholar 

  • Boskovic O (2016) Brèves remarques sur le devoir de vigilance et le droit international privé. D.:385

    Google Scholar 

  • Boucobza X, Serinet Y-M (2017) Loi « Sapin 2 » et devoir de vigilance: l’entreprise face aux nouveaux défis de la compliance. D.:1619

    Google Scholar 

  • Cornut E (2007) Forum shopping et abus du choix de for en droit international privé. JDI:27

    Google Scholar 

  • Cuzacq N (2014) Commentaire des propositions de loi relatives au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre. RDT:265

    Google Scholar 

  • Danis-Fatôme A, Viney G (2017) La responsabilité civile dans la loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre. D. Chr.:1610

    Google Scholar 

  • D’Avout L (2015) Siège social, fictivité et fraude: hésitations autour du rattachement français des sociétés. RCDIP:541

    Google Scholar 

  • Deumier P (2013) La responsabilité sociétale de l’entreprise et les droits fondamentaux. D.:1564

    Google Scholar 

  • Dubin L (2013) L’élaboration des principes à l’intention des entreprises multinationales par l’OCDE ou comment globaliser la régulation du comportement d’un acteur global? In: Le pouvoir normatif de l’OCDE. SFDI-Pedone, Paris, p 113

    Google Scholar 

  • Dubin L (2014) Les relations partenariales entre les Nations Unies et les entreprises transnationales. In: Les 70 ans des Nations Unies: quel rôle dans le monde actuel?. Pedone, Paris, p 189

    Google Scholar 

  • Family R (2013) La responsabilité sociétale de l’entreprise: du concept à la norme. D.:1558

    Google Scholar 

  • Hammje P (1997) Droits fondamentaux et ordre public, RCDIP 1997:1

    Google Scholar 

  • Hannoun C (2014) Vers un devoir de vigilance des sociétés mères ? Revue internationale de la compliance et de l’éthique des affaires 51–52:32

    Google Scholar 

  • Holleaux D (1980–1981) Les conséquences de la prohibition de la révision », Trav. Com. Fr. DIP.:53

    Google Scholar 

  • Jault-Seseke F (2013) L’appréhension de la responsabilité des groupes de sociétés par le droit international privé: l’exemple du droit du travail et du droit de l’insolvabilité. TFCDIP:77

    Google Scholar 

  • Jault-Seseke F (2015) Co-emploi: précision des critères relatifs à la confusion d’intérêts, d’activités et de direction. RCDIP:594

    Google Scholar 

  • Jault-Seseke F (2016) Du nouveau sur la responsabilité des sociétés multinationales. Revue droit social:57

    Google Scholar 

  • Kessedjian C (2002-2004) Les actions civiles en matière de violation des droits de l’homme. Aspects de droit international privé. TFCDIP:151

    Google Scholar 

  • Launay A, Queinnec Y (2016) De la prévention à la réparation des impacts ESG, Le contrat durable, outil de formalisation du devoir de vigilance raisonnable. In: La RSE saisie par le droit, Perspectives interne et internationale. Pedone, Paris

    Google Scholar 

  • Le Tourneau Phh (2011) Responsabilité sociale des entreprises et droit des affaires. In: Responsabilité sociale des entreprises: regards croisés, droit et gestion. Economica, Paris

    Google Scholar 

  • Mekki M (2015) Contrat et devoir de vigilance. RLDA:86

    Google Scholar 

  • Muir Watt H (2008) Rome II et les “intérêts gouvernementaux”: pour une lecture fonctionnaliste du nouveau règlement du conflit de lois en matière délictuelle. In: Corneloup S, Joubert N. (eds) Le Règlement Rome II sur la loi applicable aux obligations non contractuelles. Litec, Paris

    Google Scholar 

  • Muir Watt H (2010–2012) Les enjeux de l’affaire Kiobel: le chaînon manquant dans la mise en œuvre de la responsabilité des entreprises multinationales en droit international privé et public, TFCDIP:233

    Google Scholar 

  • Muir Watt H, (2011) Chevron, l’enchevêtrement des fors. Un combat sans issue ?. RCDIP:339

    Google Scholar 

  • Pataut E (2016) Déni de justice et compétence internationale dans les litiges internationaux du travail. D.:1175

    Google Scholar 

  • Pataut E (2017) Les rattachements de l’entreprise multinationale: le point de vue du droit international privé, In: L’entreprise multinationale et le droit internationl. SFDI-Pedone, p 73

    Google Scholar 

  • Pataut E (2018) Déni de justice et compétence internationale. RCDIP:267

    Google Scholar 

  • Queinnec Y, Brabant S (2013) De l’art et du devoir d’être vigilant. RLDA:88

    Google Scholar 

  • Queinnec Y, Pironon V (2017) Actes pratiques & ingénierie sociétaire. Revue trimestrielle Lexisnexis Jurisclasseur: n°120

    Google Scholar 

  • Robé J-P (2013) Les entreprises multinationales, vecteurs d’un nouveau constitutionnalisme. Arch. phil droit 56:337

    Google Scholar 

  • Schiller S (2017) Exégèse de la loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre. JCP Entreprise et affaires 15:1193

    Google Scholar 

  • Sinopoli L (2017) Ancrer la « RSE » des multinationales ». Cahiers de droit de l’entreprise 5:38

    Google Scholar 

  • Trébulle F-G Enc. Dalloz Rép. sociétés V° Responsabilité sociale des entreprises: n°42 et s

    Google Scholar 

  • Vacarie I (2015) Le travail dans un marché sans frontières. RDT:634

    Google Scholar 

  • Vareilles-Sommières P Rep. droit int. V° jugements étrangers

    Google Scholar 

Download references

Author information

Authors and Affiliations

Authors

Corresponding author

Correspondence to Laurence Sinopoli .

Editor information

Editors and Affiliations

Rights and permissions

Reprints and permissions

Copyright information

© 2020 Springer Nature Switzerland AG

About this chapter

Check for updates. Verify currency and authenticity via CrossMark

Cite this chapter

Danis-Fatôme, A., Deckert, K., Niboyet, M.L., Sinopoli, L. (2020). France. In: Kessedjian, C., Cantú Rivera, H. (eds) Private International Law Aspects of Corporate Social Responsibility. Ius Comparatum - Global Studies in Comparative Law, vol 42. Springer, Cham. https://doi.org/10.1007/978-3-030-35187-8_10

Download citation

  • DOI: https://doi.org/10.1007/978-3-030-35187-8_10

  • Published:

  • Publisher Name: Springer, Cham

  • Print ISBN: 978-3-030-35186-1

  • Online ISBN: 978-3-030-35187-8

  • eBook Packages: Law and CriminologyLaw and Criminology (R0)

Publish with us

Policies and ethics