Résumé
Depuis la redéfinition des termes de la triade de l’athlète opérée en 2007, les troubles de la fonction ovarienne et de la minéralisation osseuse ne sont plus nécessairement la conséquence de troubles du comportement alimentaire (TCA). Ils peuvent être provoqués par l’inadéquation parfois involontaire entre les apports caloriques et la dépense énergétique liée à l’activité sportive. Une étude effectuée auprès de cyclistes féminines très entraînées (minimum 5 entraînements par semaine) avait révélé que leurs apports énergétiques atteignaient à peine 85 % des apports nutritionnels conseillés1 pour une activité physique importante (1 781 calories en moyenne), sans qu’il n’y ait de volonté active de restriction alimentaire [66]. Certaines activités physiques pratiquées dans le cadre d’une période d’entraînement très intense ou de compétition peuvent entraîner des dépenses énergétiques extrêmement importantes, dépassant parfois 1 000 kcal/heure chez les cyclistes ou les marathoniennes.
«Il est des cas où cette sorte de masturbation sportive les excite à tel point qu’elles augmentent progressivement leur vitesse, filent souvent avec une grande rapidité dans les descentes, sans apercevoir les obstacles placés sur leur chemin […]. Un de nos amis nous raconta qu’il était arrivé à être jaloux de la bicyclette, sa maîtresse le délaissait chaque jour pour courir à son sport favori.» Dr Martin, «La Bicyclette considérée au point de vue hygiénique et médical», Thèse, 1897
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Adam, T. (2012). Les troubles du comportement alimentaire chez la sportive. In: Gynécologie du sport. Springer, Paris. https://doi.org/10.1007/978-2-8178-0172-8_3
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