Outcomes of out of hospital cardiac arrest in First Nations and non-First Nations patients in Saskatoon

Abstract

Introduction

One in nine (11.7%) people in Saskatchewan identify as First Nations. It is known that First Nations people have a higher burden of cardiovascular disease, but not whether outcomes of out of hospital cardiac arrest are different.

Methods/methodology

We reviewed pre-hospital and inpatient records of patients with out of hospital cardiac arrest between January 1st, 2015 and December 31st, 2017. The population consisted of patients aged 18 years or older with out of hospital cardiac arrest of presumed cardiac origin occurring in the catchment area of Saskatoon’s emergency medical services (EMS). Variables of interest included age, gender, First Nations status, EMS response times, bystander cardiopulmonary resuscitation (CPR), and shockable rhythm. Outcomes of interest included return of spontaneous circulation (ROSC), survival to hospital admission, and survival to hospital discharge.

Results

In all, 372 patients sustained out of hospital cardiac arrest, of which 27 were status First Nations. There were no differences between First Nations and non-First Nations patients in terms of shockable rhythms (24% vs 26%; p = 0.80), ROSC (42% vs 41%; p = 0.87), survival to hospital admission (27% vs 33%; p = 0.53), and survival to hospital discharge (15% vs 12%; p = 0.54). First Nations patients with out of hospital cardiac arrest were significantly younger (mean age 46 vs. 65 years; p < 0.0001) and had shorter EMS response times (median times 5.3 vs. 6.2 min; p = 0.01) when compared to non-First Nations patients.

Conclusions

In Saskatoon, First Nations patients with out of hospital cardiac arrest appear to have similar survival rates when compared with non-First Nations patients. However, First Nations patients sustaining out of hospital cardiac arrest were significantly younger than their non-First Nations counterparts. This highlights a significant public health issue.

Résumé

Introduction

Une personne sur neuf (11,7 %) en Saskatchewan s'identifie comme membre des Premières Nations. On sait que le fardeau des maladies cardiovasculaires est plus lourd pour les membres des Premières Nations, mais on ne sait pas si les résultats d’un arrêt cardiaque en dehors de l’hôpital sont différents.

Méthodes/méthodologie

Nous avons examiné les dossiers pré-hospitaliers et les dossiers des patients hospitalisés ayant subi un arrêt cardiaque hors hôpital entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2017. La population était composée de patients âgés de 18 ans ou plus ayant subi un arrêt cardiaque hors de l’hôpital d’origine cardiaque présumée survenu dans la Territoire des services médicaux d’urgence (SMU) de Saskatoon. Les variables d’intérêt comprenaient l’âge, le sexe, le statut des Premières Nations, les temps de réponse des SMU, la réanimation cardiorespiratoire (RCR) des témoins et le rythme choquant. Les résultats d’intérêt comprenaient le retour de la circulation spontanée (RCS), la survie à l’admission à l’hôpital et la survie la sortie de l'hôpital.

Résultats

Au total, 372 patients ont subi un arrêt cardiaque hors de l'hôpital, dont 27 étaient des Premières Nations inscrites. Il n’y avait aucune différence entre les patients des Premières Nations et les patients non membres des Premières Nations en termes de rythmes choquants (24 % contre 26 %; p = 0.80), RCS (42% contre 41% ; p = 0.87), survie à l'admission à l'hôpital ( 27% contre 33%; p = 0.53) et la survie à la sortie de l'hôpital (15 % contre 12%; p = 0.54). Les patients des Premières Nations ayant subi un arrêt cardiaque hors hôpital étaient significativement plus jeunes (âge moyen 46 ans contre 65 ans ; p < 0.0001)) et avaient des temps de réponse plus courts aux SMU (temps médian 5,3 contre 6,2 minutes ; p = 0.01) par rapport aux patients des autres nations.

Conclusions

À Saskatoon, les patients des Premières Nations ayant subi un arrêt cardiaque hors de l'hôpital semblent avoir des taux de survie similaires à ceux des patients non autochtones. Cependant, les patients des Premières Nations qui ont subi un arrêt cardiaque hors de l'hôpital étaient beaucoup plus jeunes que leurs homologues des autres nations. Cela met en évidence un problème de santé publique important.