Abstract
This article deals with the possibilities of re-reading a well-known text, Henry de Montherlant’s novel Les Célibataires (1934), in light of the transformations produced by the photographic illustrations of Georgette Chadourne, which distinguish the original version from a lesser known re-edition published by Plon in 1948. This essay identifies the materials and thematic singularities of this latter volume and proposes an alternate methodology of reading photographic illustrations in the context of the novel. In subsequent sections, the intertextual relationships between these illustrations and other photographic paraphernalia are analyzed in order to sketch a new interpretation of the hybrid, verbo-visual book and to suggest the conflict between seeing and understanding.
Notes
Comme Montherlant, Chadourne venait d'une famille aristocratique. Sa mère était Blanche Floriet, duchesse Melzi d’Eril di Lodi (1879–1961); sa tante, la mezzo-soprano Margyl, passée des Folies-Bergères à des scènes plus prestigieuses. Le peu d'images de Georgette Chadourne que l'on trouve encore dans les catalogues de vente ou sur Internet sont surtout des photographies de célébrités, des portraits d'atelier et des paysages urbains dans le style typique de la photographie de rue française des années 40 et 50.
Pour être honnête, il convient de préciser que c'est pourtant surtout par sa typographie expérimentale que cette édition mérite toujours d'être lue.
Je remercie mon collègue David Martens d'avoir attiré mon attention sur cette interprétation.
Je remercie ma collègue Anne Reverseau de m'avoir signalé ce lien intericonique.
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Baetens, J. Le roman illustré, une nouvelle forme de texte adultère. Neohelicon 40, 59–70 (2013). https://doi.org/10.1007/s11059-013-0189-6
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