Early West African Iron Smelting: The Legacy of Taruga in Light of Recent Nok Research

Abstract

When the Taruga site in central Nigeria was excavated in the 1960s, it revealed evidence of elaborate terracotta figurines and iron-smelting (in the form of furnaces and iron objects) dating to the first millennium bc. This made Taruga a widely known key site for early iron technology in sub-Saharan Africa. Some general excavation and furnace information were published in 1969 and 1975 respectively, connecting Nok terracotta art and early iron production. More than 40 years later, in 2005, a new research project on the Nok Culture and its archaeological context was begun at Goethe University in Frankfurt, Germany. The project recorded more than 300 sites in the central distribution area west of the Jos Plateau, of which 80 were examined or excavated. It allowed significant advances in the understanding of chronology, site structure, terracotta figurines, pottery, iron production, stone artefacts, subsistence and environment. In the light of these new results, the archived Taruga material has been reinvestigated. Besides information about excavation and selected features, this paper presents new insights into the site’s stratigraphy, chronology and furnace design, as well as information on pottery and terracotta material. These results can now be put into the wider context of early West African iron metallurgy and of new knowledge gained in 10 years of Nok research, which suggests that the Nok development began in the mid-second millennium bc and that iron technology only emerged around the mid-first millennium bc. In addition, the new results point to another, second phase of iron production at Taruga in the middle of the second millennium ad.

Résumé

Lorsque le site de Taruga du centre du Nigéria a été fouillé dans les années 1960, il a révélé des figurines travaillées en terre cuite et des preuves de la métallurgie du fer (sous forme de fours et d’objets en fer) datant du premier millénaire avant notre ère. Par suite de ces découvertes, Taruga est. devenu un site clé largement connu pour la technologie de fer précoce en Afrique subsaharienne. La publication en 1969 et 1975, respectivement, de certaines informations générales concernant les fouilles et les fours, a servi à établir un lien entre l’art en terre cuite de Nok et la production de fer précoce sur le continent. Plus de 40 ans plus tard, en 2005, un nouveau projet de recherche sur la culture Nok et son contexte archéologique a été réalisé à l’Université Goethe, à Francfort, en Allemagne. Grâce à ces efforts, plus que 300 sites archéologiques situés dans la zone de distribution centrale à l’ouest du plateau Jos ont été enregistrés, dont 80 ont été examinés ou fouillés. Ce projet a considérablement amélioré les compréhensions de la chronologie et de la structure des sites, des figurines en terre cuite, de la poterie, de la production de fer, des artefacts en pierre, de la subsistance et de l’environnement. À la lumière de ces nouveaux résultats, le matériel Taruga archivé a été réexaminé. En plus des informations sur les fouilles et les caractéristiques sélectionnées, cet article vise à présenter de nouvelles idées sur la stratigraphie du site, la chronologie et la conception des fournaises, ainsi que des informations sur les matériaux de poterie et de terre cuite. Ces résultats peuvent désormais être placés dans le contexte plus large de la métallurgie de fer précoce de l’Afrique de l’Ouest et de nouvelles connaissances provenant de dix ans de recherche sur la culture de Nok. Dans leur ensemble, ces données nous mènent à conclure que le développement Nok a commencé au milieu du deuxième millénaire avant notre ère et que la technologie du fer n’a émergé que vers le milieu du premier millénaire avant notre ère. De plus, ces nouveaux résultats indiquent une autre phase de production de fer à Taruga au milieu du deuxième millénaire ad.