Extragenital bowenoid papulosis associated with atypical human papillomavirus genotypes

Abstract

Background

Bowenoid papulosis typically appears as grouped violaceous or redbrown papules in the genital or perianal regions and clinically resembles condylomata acuminata. Isolated extragenital bowenoid papulosis is rare and has been reported in only a few case reports.

Objectives

A 51 -year-old immunocompetent, healthy woman had two solitary papules on the elbow; a 41-year-old HIV-positive man had a solitary cutaneous plaque on the abdomen. No genital, periungual, or other extragenital sites of involvement were noted in either patient. The diagnosis was confirmed histologically in both cases. Lesional skin from the female patient was tested with the Digenehybrid HPV DNA assay and was positive for a mixture of low-risk HPV subtypes (6, 11, 42, 43, 44). Lesional skin from the male patient was tested with polymerase chain reaction (PCR). Consensus primers targeted for the HPV L1 region, which is a highly conserved sequence common to more than 20 HPV subtypes encoding a viral capsid protein, were used. PCR using the consensus primers was positive, but type-specific probes for HPV types 6, 11, 16, 18, 45, 31, 33, 35, and 39 were negative.

Conclusions

To our knowledge, our male patient represents the first case of isolated bowenoid papulosis of the abdominal skin. Isolated upper-extremity bowenoid papulosis in our female patient is also a unique case in both location and involvement of low-risk HPV types (6, 11, 42, 43, 44), which have not been previously associated with extragenital bowenoid papulosis.

Sommaire

Antécédents

La papulose bowénoïde se manifeste généralement par l’apparition de groupes de papules voilacées ou rouge-brunâtres dans les régions genitales ou périanales ressemblant cliniquement aux condylomes acuminés. Les papuloses bowénoïdes extragénitales sont rares et n’ont été mentionnées que dans de rares exposés de cas.

Objectif

Une femme immunocompétente et en bonne santé, âgée de 51 ans, présentait deux papules solitaires sur le coude; un homme séropositif de 41 ans présentait une plaque cutanée solitaire sur l’abdomen. Chez aucun de ces deux sujets on n’a relevé la presence de sites de lésion génitaux ou périunguéaleux ni autres sites extra-génitaux. Dans les deux cas, une histologie a confirmé le diagnostic. Un test d’ADN a été pratiqué sur les prélèvements de peau lésionnelle de la patiente. Ces prélèvements présentaient une combinaison de sous-types de HPV (6, 11, 42, 43, 44) à faible risque. Quant au patient mâle, ses tissus cutanés lésionnels ont été testés par réaction en chaîne de la polymérase (PCR). On a utilisé des amorces consensuelles visant la région L1 du HPV, une séquence commune hautement préservée propre à plus de 20 sous-types de HPV et qui code une protéine de capside virale. La PCR utilisant les amorces consensuelles était positive mais les sondes nucléiques spécifiques aux types de HPV 6, 11, 16, 18, 45, 31, 33, 35, et 39 étaient négatives.

Conclusion

Selon les donnees dont nous disposons, le patient représente le premier cas de papulose bowénoïde abdominale isolée. Également, la papulose bowénoïde isolée dans le membre supérieur de notre patiente représente un cas unique, vu sa location mais egalement les types (6, 11, 42, 43, 44) de HPV à faible risque qui n’avaient jamais été associés auparavant à une papulose bowénoïde extra-génitale.