Summary
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1.
Human subjects and cats breathing a weak mixture of nitrous oxide (10–40 per cent) in oxygen have been observed.
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2.
Human subjects breathing 30–40 per cent N2O are not able to retain and recall new information for a period exceeding 2 or 3 min.
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3.
Both human subjects and cats when breathing 10–40 per cent N2O estimate time as passing more slowly than do the same subjects breathing oxygen or air.
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4.
In human subjects, deviation from normal time sense increases with increasing dose of anaesthetic.
Résumé
Dans un travail récent, Summerfield and Steinberg (2) nous ont démontré clairement que des quantités relativement petites de protoxide ďazote dans ľair inspiré pouvaient nuire à ľétablissement du souvenir de choses nouvelles. Ľinhalation ďun mélangè de 30% de protoxide ďazote dans de ľoxygène retarde ou diminue la capacité ďapprendre mais elle semble aussi réduire la vitesse ďoublier. Les expériences décrites dans ce travail et dans le suivant sont un sondage pour essayer de trouver comment le protoxide pourrait produire ces effets. Cela présente un grand intérêt et pour les anesthésistes qui, de plus en plus, emploient des plans ďamnésie en clinique et pour les physiologistes parce que tout procédé contrôlable qui pourrait nuire à la faculté ďapprendre pourrait bien, en définitive, apporter des renseignements sur le mécanisme de la capacité ďapprendre au niveau cellulaire. La plupart des résultats ďéxperiences que ľon donne plus loin illustrent un dérangement occasionné ou produit par ľinhalation de protoxide ľazote par des humains ou des chats des évaluations de périodes de temps qui s’écoulent.
Les tableaux 1 et 2 montrent les effets de diverses concentrations de protoxide ďazote sur la capacité de se souvenir de chiffres et confirment, de façon simple, le travail de Summerfield et de Steinberg. Le tableau 3 donne une vue ďensemble de ľimpuissance à subir les tests ordinaires ďintelligence chez un sujet qui respire 40% de protoxide ďazote dans de ľoxygène. Le tableau 4 montre ľeffet que produit le protoxide ďazote sur ľaptitude à mesurer une période de temps chez un chat entraîné. Les schémas de 1 à 3 montrent les effets de ľinhalation de protoxide ďazote, chez trois sujets, sur ľévaluation de périodes de 15 secondes; le schéma 4 montre la relation entre diverses concentrations inhalées de protoxide ďazote et les évaluations de périodes de 15 secondes.
La courbe du schéma 4 suggère que ľon pourrait, à toute fin pratique, définir ľétat de conscience comme la réciproque de ľévaluation subjective du temps qui passe. Peu importe le mécanisme par lequel les humains évaluent le temps qui passe, il est manifeste que la mémoire joue un rôle essentiel. En employant le protoxide ďazote, nous établissons une corrélation empirique entre ľamnésie de chiffres et la perturbation dans ľévaluation ďune période de temps. Le fait que le protoxide ďazote produit les mêmes perturbations chez le chat et chez ľhomme en ce qui concerne Ďévaluation de périodes de temps, ce fait laisse croire que ľaction du médicament est la même chez les deux espèces. Les mécanisme probables de ľévaluation du temps qui passe font ľobjet du travail suivant.
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Robson, J.G., Burns, B.D. & Welt, P.J.L. The effect of inhaling dilute nitrous oxide upon recent memory and time estimation. Can. Anaes. Soc. J. 7, 399–410 (1960). https://doi.org/10.1007/BF03021298
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03021298