Summary
Anaesthetic management was studied during 101 procedures for dental surgery or conservation in paediatric patients. Ninety-seven children from 2 to 15 years of age were investigated. Some were essentially healthy; others had coincidental diseases varying in severity. Since general anaesthesia for paediatric dentistry is gaining general acceptance, a simple technique with a low incidence of complications is suggested as having wide applicability.
Résumé
Au cours ďune période de quatre ans, nous avons étudié, à ľhôpital Children’s Memorial à Chicago, les cas de 97 enfants, agés de 2 à 15 ans, qui ont été hospitalisés et traités de façon extensive pour des problèmes dentaires et qui ont subi 101 opérations. Ce rapport passe en revue ďabord les indications pour une anesthésie générale; ensuite, les techniques employées; puis les résultats obtenus en termes de morbidité et de complications opératoires et post-opératoires. Les Tableaux I et II font voir les données au sujet de ľâge, le sexe, les désordres concomitants.
Les indications opératoires, ďordre dentaire, se résument à trois ( Tableau I ): ďabord, pour la majorité des cas, il s’agissait de caries dentaires requérant une réhabilitation buccale extensive ou une extraction; ensuite, parmi les indications, il y avait des traitements orthodontiques; traumatisme, ankylose dentaire; cela, par ordre de fréquence, ne comptait que pour sept des 101 opérations. La plu-part des opérations étaient assez longues: de 30 minutes à trois heures et cinq minutes. Seulement trois enfants ont subi des extractions simples. Tous les autres ont subi des préparations et des remplissages de cavités de dents cariées requérant plus ďune heure dans 88 cas. Durant ce temps, nous avons réussi à conserver plus de dents, comme le rapportent ďautres auteurs, qu’on ne peut le faire habituellement durant le même temps dans une chaise de dentiste avec un malade conscient et tout à fait coopérateur.
Chez tous les malades, le maintien de ľanesthésie s’est fait avec de ľhalothane (0.5 à 1.5 pour cent) et du N2O et de ľO2: 4 L/min chacun. Après les injections de succinylcholine et le retour de ľactivité musculaire, les malades gardaient une ventilation spontanée ou assistée.
Pour surveiller les signes vitaux, nous avions pour chacun des malades et de façon continuelle: un stéthoscope précordial, un cardioscope, un appareil à pression artérielle. Un thermomètre rectal permettait ľenregistrement de la température, les données étaient transmises au servo-mécanisme ďune pompe chauffante et refroidissante on maintenait le température de ľeau dans le matelas ( entre 60° et 105° f) sur lequel reposait le malade.
A la fin de ľopération, ľhalothane et le N20 étaient discontinués et on enlevait les tampons du fond de la gorge. Ľanesthésiste faisait alors ľinspection du rhinopharynx et de la gorge; à ľaide ďun aspirateur, il enlevait toutes les sécrétions, le sang ou tous les débris qui pouvaient s’y trouver. Après cela, on tournait les malades sur le côté, on les exhibait et on les envoyait à la salle de réveil.
On a fait ľinduction de ľanesthésie avec du protoxyde ďazote et de ľoxygène (50:50) à un débit de 8 L/min. A ľaide ďun vaporisateur Fluotec, on ajoutait 3 pour cent ďhalothane. Après une douce induction de ľanesthésie, nous avons donné de la succinylcholine (1 mg/kg) par voie endoveineuse pour faciliter ľintubation de la trachée à ľexception de trois malades porteurs ďune trachéostomie que nous avons intubé directement. Chez tous les malades, dans le but ďétablir et de maintenir une protection adéquate des voies respiratoires, nous avons jugé essentiel de placer un tube dans la trachée et un pansement protecteur dans le pharynx. Au cours de 67 des 101 opérations, nous avons passé un tube portex par le nez et ľavons dirigé dans la trachée à ľaide ďune pince Magill; au cours des autres opérations, nous avons employé un tube oro-trachéal en caoutchouc rouge. Toutes les intubations ont été faites sous vision directe.12
Nous avons employé deux circuits différents. Chez les enfants dont le poids dépassait 20 kilos, nous avons choisi un circuit sans réinspiration avec un nébulizateur ultrasonique et une valve Sierra sans réinspiration (Fig. 1). Pour les plus petits, nous les avons anesthésiés avec une adaptation de la technique Jackson-Rees et une modification du tube en t Ayre,13 incluant dans le circuit un nébulizateur pour procurer ľhumidité désirée avec des particules ďeau distillée (Fig. 2).14
Souvent, ce fut la présence ďune maladie concomitante qui a joué un rôle dans la décision de recourir à ľanesthésie générale chez ces malades (Tableau II). Le plus souvent, il s’agissait de différents types ďarriérés mentaux. Des anomalies congénitales cardiaques ou circulatoires ont également fait opter pour ľanesthésie générale surtout à cause des dangers de bactériennes reliés aux manipulations dentaires et du risque ďendocardite bactérienne sub aigue subséquente.6-8 Chez ces malades, ľhospitalisation est une nécessité, non seulement en vue de la chirurgie buccale chez des porteurs de lésions cardiaques congénitales, mais aussi dans le but de pratiquer une thérapie aux antibiotiques.
Une autre indication de ľanesthésie générale était posée par ceux qu’il était impossible de traiter dans une chaise de dentiste à cause de leur état général. Parmi ceux-là, nommons les porteurs de lésions neurologiques: hydrocéphalie, hémiplégie, tétraplégie spastique.
Des malades porteurs de “gueules de loup” ou de “becs de lièvre” réparés ont également été hospitalisés et anesthésiés pour traitements. Ces malades sont prédisposés aux caries dentaires à cause de malocclusions. Chez de tels malades, la conservation des dents requiert des soins particuliers, car c’est sur ces dents que les prothèses s’appuieront.9
Au cours de ľétude de ces malades, nous avons rencontré sept autres types de maladies concomitantes. Parmi celles-ci, trois ďentre elles posent des problèmes spéciaux soit en chirurgie, soit en anesthésie; un purpura thrombocytopenique idiopathique, un syndrome Collins Treacher, des cicatrices ou des malformations du cou ou de la gorge, séquelles de brûlures à la suite ďabsorption antérieure de substances caustiques.
Chez ces malades, nous avons également observé des cas ďhypothyroidisme, de maladie fibrocystique, de diabète, ďancienne fièvre rhumatismale; cependant, tout cela n’a pas créé de problèmes pour la conduite de ľanesthésie.
Parmi tous les malades que nous avons étudiés, la technique ďanesthésie n’a varié que très peu.
La prémédication a consisté en ľinjection intramusculaire de chlorhydrate de meperidine (1 à 1.5 mg/kg) et de sulfate ďatropine (0.01 à 0.02 mg/kg) 45 minutes à une heure avant ľinduction de ľanesthésie. Parmi les plus âgés, un bon nombre ont exprimé une préférence pour une induction par voie endoveineuse et nous ľavons pratiquée en donnant du thiopental à 2.5 pour cent (5 mg/kg). Les porteurs de maladies cardiaques congénitales ou acquises ont reçu, par voie intramusculaire, 300 000 à 600 000 unités de pénicilline procaine en même temps que la prémédication et, ensuite, à toutes les six heures durant les 24 heures suivantes.
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Scott, J.G., Allan, D. Anaesthesia for dentistry in children: a review of 101 surgical procedures. Can. Anaesth. Soc. J. 17, 391–402 (1970). https://doi.org/10.1007/BF03004703
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03004703