A method of assessing rice yield losses caused by the stem borersRupela albinella andDiatraea saccharalis in surinam and the aspect of economic thresholds

Abstract

By comparing the mean panicle weight (a) per uninfested stem to the mean panicle weight (b) per infested stem, yield loss can be calculated from the equation loss=(a−b) n.p. where n represents the number of panicles per sq.m. or ha and p the percentage of infestation.

Losses caused byRupela turn out to be small or moderate. Larval development takes place within one internode and the nodal septum is not destroyed. Chemical control measures are not considered to be economically feasible.

Damage inflicted byDiatraea may be considerable. Injury is not limited to one internode and several nodes are often pierced. Since the more serious infestations by this borer mainly seem to occur randomly in the form of local erruptions, forecasting the outbreak of this insect in a rice region probably does not give a sufficient clue for a pin-pointed chemical control. A preventive control over the whole area is too expensive. Thus in Surinam insecticides are not used against stem borers. Separated sowing and harvesting periods with the shortest duration possible, and stubble burning and clean cultivation of fallow fields have proved valuable in restricting borer infestation. A further depressive action can be produced by the side-effect of insecticides commonly applied against non-borer pests such as waterweevils, leafminers, leaf-eating caterpillars, delphacids and seed bugs.

Résumé

En comparant le poids moyen d’un épi (a) des tiges non-attaquées avec le poids moyen d’un épi (b) des tiges attaquées la perte de récolte se laisse calculer selon l’équation Perte=(a−b) n.p., dans laquelle n représente le nombre d’épis au mètre carré ou à l’hectare et p le pourcentage d’attaque.

Les pertes causées parRupela se trouvent être modérées (Tableau 4), le développement larvaire ayant lieu dans un seul entre-nœud. Une lutte chimique est considérée comme non profitable d’autant que les précipitations limitent l’action résiduaire des insecticides.

Le dégât provoqué parDiatraea ne se circonscrit pas à un entre-nœud. Une chenille parcourt deux entre-nœuds ou plus et la perte est souvent considérable. Les infestations graves semblant intervenir au hasard sous forme de pullulations locales un pronostic d’apparition de ce foreur dans une vaste région ne donnera pas un indice propre pour une lutte chimique qui veut se limiter aux rizières sérieusement menacées. Une lutte préventive pour toute la région n’est pas acceptable économiquement. Par suite, des insecticides ne sont pas appliqués contre les foreurs du riz en Surinam.

Des semailles et récoltes séparées et d’une durée la plus courte possible, la destruction des chaumes par le feu et le nettoyage complet des champs en friche ont prouvé être de valeur pour restreindre les infestations dans la région de Wageningen, Surinam de l’ouest, où le riz est cultivé deux fois par an. En outre une action limitative paraît due à l’effet des insecticides génáralement appliqués contre les autres insectes nuisibles du riz comme les curculionides attaquant les racines et les feuilles, les chenilles défoliatrices, les punaises et les delphacides.