Conclusion
J'ai montré dans un travail antérieur (1967a, b) que la différence de mortalité entre abeilles groupées et isolées n'était pas d'ordre alimentaire.
A présent, je peux ajouter qu'elle ne semble guère plus être d'ordre métabolique, tout au moins en ce qui concerne le métabolisme des hydrates de carbone.
Résumé
Ce travail montre que la différence de mortalité entre abeilles d'hiver groupées et isolées n'est pas due à une perturbation du métabolisme des sucres totaux, tout comme elle n'était pas d'ordre alimentaire.
Il montre, en outre, que la vie en cagettes, au contraire, perturbe ce métabolisme, indifféremment chez les abeilles groupées ou isolées et ce, d'autant plus que le confinement dans ces conditions se prolonge.
Zusammenfassung
Dass die isolierten Winterbienen schneller sterben als die gruppierten, ist nicht auf eine Störung des Metabolismus der Gesamtkohlenhydrate zurückzuführen, eben so wenig wie es eine Frage der Ernährung war (1967).
Dagegen zeigt diese Arbeit auch, dass das Leben im Versuchskästchen eine Senkung des Zuckergehaltes verursacht und das, je länger sich die Bienen, isoliert oder gruppiert, in dieser künstlichen Lage befinden.
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Sitbon, G. Les sucres totaux chez l'abeille d'hiver en fonction de l'isolement. Ins. Soc 15, 37–43 (1968). https://doi.org/10.1007/BF02224892
Issue Date:
DOI: https://doi.org/10.1007/BF02224892