Sind Frauen gesünder als Männer?

Zusammenfassung

Frauen leben länger als Männer — sind sie auch gesünder, leben sie besser als Männer? Anhand von Daten zur Morbidität wird gezeigt, dass Männer und Frauen unterschiedlich krank sind. Die längere Lebenserwartung der Frauen ist kein Indikator für gesünderes oder besseres Leben. Frauen fühlen sich subjektiv stärker gesundheitlich beeinträchtigt als Männer (Indikatoren u.a.: Beschwerden, alltägliche Behinderungen. Medikamentengebrauch). Die objektiven Daten zur Morbidität sind methodisch unzureichend, deuten aber ebenfalls auf eine starke gesundheitliche Beeinträchtigung der Frauen hin (gemessen an: Arztbesuchen, subjektiven Aussagen zu Erkrankungen im Lebensverlauf). Epidemiologisch konnte die These biologischer Schutzfaktoren der Frauen bisher nicht eindeutig beoder widerlegt werden. Frauen zeigen aber deutlich ein besseres Gesundheitsverhalten als Männer, zumindest im Hinblick auf die KHK-Risikofaktoren. Clusteranalysen der ersten Bremer Gesundheitssurveydaten zeigen, dass sich nach Risikostatus und Gesundheitsverhalten vier unterschiedlich stark beeinträchtigte Gruppen von Frauen ergeben. Die am stärksten beeinträchtigte ist gleichzeitig auch durch soziale Faktoren belastet. Für die weitere frauenspezifische Forschung ist die Fortführung epidemiologischer Analysen notwendig, aber auch qualitative und theoretische Forschung über Frauen und Gesundheit sind notwendig.

Résumé

Si les femmes vivent plus longtemps que les hommes, est-ce parce qu'elles jouissent d'une meilleure santé, vivent-elles mieux que les hommes? A l'aide de données de la morbidité on peut remarquer que les hommes et les femmes sont malades différemment. L'espérance de vie, plus longue chez les femmes, n'est pas l'indice d'une vie plus saine ou meilleure. Les femmes se sentent subjectivement plus handicapées dans le domaine de la santé que les hommes (voici quelques signes: douleurs, ennuis quotidiens, consommation de mddicaments). Les données objectives concernant la morbidité sont insuffisantes mais indiquent quand même chez les femmes une incapacité très marquée, dûe à la maladie (cela se mesure par le nombre de visites chez les médecins et les récits personnels des maladies au cours de leurs vies). Quant à l'épidémiologie, la thèse d'éléments protecteurs biologiques chez la femme n'a pu être ni prouvée ni contredite d'une façon claire. Mais les femmes montrent une meilleure attitude envers la santé que les hommes, du moins en ce qui concerne les risques de maladies cardiovasculaires. Les analyses par «Cluster» des données sur la santé à Bremen montrent qu'on peut distinguer — suivant le risque, et le comportement envers la santé quatre groupes de femmes qui sont handicapées de façon très différente plus ou moins gravement. Le groupe le plus handicapé est en même temps celui qui est le plus défavorisé socialement. Pour les recherches à venir concernant les femmes, il est nécessaire de continuer les analyses épidémiologiques et de faire des recherches qualitatives et théoriques sur la femme et la santé.

Summary

Women live longer than men — are they healthier than men or do they live better than men? Morbidity data indicate that men and women differ regarding the types of illnesses they undergo. The life-expectancy for females is not the only indicator for a better or healthier life. Women feel more affected by health problems than man (indicators a.o.: complaints, handicapes to daily activities, use of medication). Objective morbidity data are insufficient but indicate significant disease occurrence in women (indicators a.o.: contacts with the physicians, selfreported history of diseases). Based on epidemiological studies the hypotheses of biological protective factors have not been proved or refuted. Women have a lower CVD-risk factor profile than men. Cluster analyses of the first Bremen health survey seperated women into four groups related to health behaviour and risk status. The group with the highest risk factor prevalence had also the most social and family stress. For further research about women we have to work on epidemiological data as well as on qualitative and theoretical research on women and health.