A Comparison of flexible and rigid endoscopy in evaluating esophageal cancer patients for surgery

Abstract

Flexible and rigid esophagoscopy and bronchoscopy were performed in 71 patients with carcinoma of the thoracic esophagus who subsequently underwent surgery; a thoracotomy was performed in 68 patients and the mediastinum examined to assess the extent of disease. Four patients presented with tracheo-or bronchoesophageal fistulas, 1 of whom also had a thoracotomy. Biopsy confirmation of diagnosis was obtained using flexible esophagoscopy in all patients. In 78% of the patients the fiberscope could negotiate through the tumor and the tumor length was noted, and the distal esophagus, stomach, and duodenum were examined—information otherwise unobtainable using the rigid esophagoscope. The accuracy of flexible and rigid bronchoscopy were comparable in detecting tracheobronchial involvement, but both were insensitive in assessing mediastinal invasion. While other investigations such as computed tomography scan and azygogram may improve the accuracy in evaluating mediastinal disease, whether this would alter the management of patients needs further assessment since, in most patients with bronchoscopic abnormalities, the tumor could still be resected. We conclude that although endoscopy has limitations in the preoperative evaluation of patients with carcinoma of the esophagus, flexible endoscopy is as accurate and, in certain situations, superior to its rigid counterpart and, if available, is the examination of choice.

Résumé

Une oesophagoscopie à l'aide d'un oesophagoscope flexible ou rigide ainsi qu'une bronchoscopie ont été pratiquées chez 71 malades qui présentaient un cancer de l'oesophage thoracique soumis ultérieurement à une intervention chirurgicale. Une thoracotomie fut pratiquée chez 68 d'entre eux et le médiastin exploré pour apprécier l'extension du processus malin. Quatre présentaient une fistule trachéo-oesophagienne ou une fistule broncho-oesophagienne, l'un d'eux subi une thoracotomie. La confirmation biopsique du diagnostic fut obtenue chez tous les patients grâce à l'emploi de l'oesophagoscope flexible et chez 78% d'entre eux il fut possible grâce à lui de franchir la zone tumorale, d'apprécier son étendue et aussi d'explorer le segment distal de l'oesophage, l'estomac, et le duodénum, les informations obtenues etant impossibles à recueillir en employant l'oesophagoscopie rigide. La précision de la bronchoscopie avec le bronchoscope rigide fut identique à celle obtenue avec le bronchoscope flexible pour apprécier l'envahissement broncho-trachéal mais les 2 méthodes ne permirent pas d'évaluer l'extension au médiastin du processus tumoral alors que d'autres explorations comme la tomodensitométrie et l'azyographie permettent de mieux définir l'envahissement médiastinal. La question se pose de savoir si ces explorations sont nécessaires puisqu'il est possible de pratiquer l'exérèse de la majorité des tumeurs qui s'accompagnent d'anomalies découvertes par la bronchoscopie. On peut conclure de ces faits que si l'endoscopie avec un appareil flexible a un pouvoir limité d'appréciation de l'extension du cancer, cette méthode est valable et elle est supérieure dans certains cas à l'exploration par un appareil rigide. Elle représente l'exploration de choix quand l'appareillage est disponible.

Resumen

Se practicó esofagoscopia y broncoscopia con instrumentos flexibles y rígidos en 71 pacientes con carcinoma del esófago torácico, quienes posteriormente fueron sometidos a cirugía; se realizó toracotomía en 68 pacientes y el mediastino fue examinado para determinar el grado de la neoplasia; cuatro presentaban fistulas traqueoesofágica o broncoesofágica, y l de ellos también fue sometido a toracotomía. Biopsia confirmatoria del diagnóstico fue obtenida mediante el esofagoscopio flexible en la totalidad de los pacientes, en 78% de los cuales, habiéndose logrado pasar el instrumento a través del tumor, se pudo determinar la longitud del tumor y examinar el esófago distal, el estómago, y el duodeno—observaciones que son imposibles con el esofagoscopio rígido. La certeza diagnóstica fue comparable con el broncoscopio flexible y con el rígido en cuanto a la presencia de tumor traqueobronquial, pero ninguno de los 2 instrumentos permitió determinar la existencia de extensión mediastinal. Si bien es cierto que otras modalidades diagnósticas tales como la escanografía computadorizada o el azigograma pueden aumentar la capacidad de valorar la extensión mediastinal, todavía es necesario investigar si tal investigación modifica el manejo del paciente, puesto que en la mayoría de los casos con anormalidades broncoscópicas el tumor es resecable. Nuestra conclusión es que a pesar de las limitaciones de la endoscopia en cuanto a la valoración preoperatoria de pacientes con carcinoma de esófago, la endoscopia con el instrumento flexible es certera, en ciertas situaciones, aparece superior a la endoscopia con instrumentas rígidos y, si es asequible, representa el examen de escogencia.