Die Änderungen des Kreislaufs und der Atemfrequenz beim Hunde während des unbedingten und bedingten Abwehrreflexes und dessen Hemmung

Zusammenfassung

Die fortlaufenden Atem-, Puls- und Blutdruekänderungen während der Abwehrreaktion auf eine Reizung mit elektrischem Strom, während der bedingten Abwehrreaktion und ihrer Differenzierungshemmung wurden bei drei Hunden in einer schalldichten, wärmestabilisierten Kammer untersucht. Hier sind die Werte von 559 bedingten Reizen mit nachfolgender elektrischer Reizung und von 240 Differenzierungshemmungen, die unter schon stabilisierten Bedingungen gewonnen wurden, verarbeitet.

Die Reizung mit einem Wechselstrom von 0,6 mA verursachte eine Abwehrreaktion der gereizten Pfote, der Atem und der Puls beschleunigte sich, der Blutdruck änderte sich meistens nicht. Die Puls- und Atembeschleunigung beim bedingten Reflex war kleiner als die bei der elektrischen Reizung. Das Differenzierungssignal hemmte die Bewegungsreaktion bei allen drei Hunden, bei zwei Tieren hemmt es auch in geringerem Maße die Pulsreaktion. Die Hemmung der Atemfrequenz war am geringsten. Beim dritten Hund vergrößerte sich die Atem- und Pulsreaktion.

Summary

Changes in pulse, respiratory rate and blood pressure during a defense reflex to electrical irritation, during a conditioned defense reaction and its differential inhibition have been studied with continous methods on three dogs in a sound proof thermostable chamber. Values of 559 conditioned signals with subsequent electrical irritation and with 240 differential inhibitions achieved under constant conditions are analyzed.

Irritation with an alternating current of 0,6 mA caused a defense flexion of the irritated fore leg, respiration and pulse were accelerated, but the blood pressure usually did not change. Acceleration of pulse and respiration during the conditioned reflex was less than during electrical irritation. The differential signal inhibited the motor reaction of all three dogs. Acceleration of pulse was inhibited less, and only in two dogs. Inhibition of the acceleration of respiration with these two dogs was minimal. With the third dog acceleration of respiration and pulse was not inhibited at all; on the contrary, these values were increased.

Comparing these results with the results of earlier work⁸ in which changes of salivation, respiration, pulse and blood pressure were studied during the feeding reflex and its inhibition, the following conclusions can be drawn:

• 1. The character and the extent of the circulatory and respiratory reaction is not determined by the fact of whether they are a component of a feeding or of a defense reflex; the extent of the muscle work involved in the unconditioned reflex is crucial.

• 2. With defense reflexes, as well as with feeding reflexes, the conditioned vegetative reaction is less than the unconditioned one.

• 3. The differential signal inhibits the motor and salivary reaction to a greater extent than the circulatory reaction; the inhibition of the respiratory reaction is minimal. We have labelled the unequal effect of the differential signal “dissociation of inhibition”. In more excitable dogs (three out of nine in our experiments) dissociation of inhibition is so marked that the differential signal inhibits the salivary and motor reaction only, increase in pulse rate is either not inhibited at all, or increased, as with the respiratory reaction. We have labelled the increase of the pulse- and respiratory reaction during inhibition the “purposeless” reaction.

• 4. Dissociation of inhibition can be taken as the physiological basis of the vegetative emotion of animals and men, and the “purposeless” reaction as the basis of the excessive haemodynamic reaction which forms the basis of hypertension.

Résumé

Les changements de la respiration, du pouls et de la tension artérielle durant la réaction de défense, survenus après l'excitation du courant électrique et au cours de la réaction de défense conditionnelle et son inhibition différentielle ont été observés chez trois chiens placés dans une chambre à cloison insonore et thermostabiliséc. Le travail est fondé sur 539 stimulations conditionnelles, suivies d'une excitation électrique et sur 240 inhibitions différentielles, tous obtenues dans les conditions déjà stabilisées.

L'excitation par le courant électrique alternatif de 0,6 mA provoque une réaction de défense de la patte de l'animal, la respiration et le pouls étant accélérés, la tension artérielle no changeait pas dans la plupart des cas. L'accélération du pouls et de la respiration au cours du réflexe conditionnel était plus petite que celle survenue au cours de l'excitation électrique. La réaction du mouvement a été inhibée par le signal différentiel chez les trois chiens. Chez deux animaux la réaction du pouls a été inhibée d'une façon moins importante. L'inhibition de la fréquence respiratoire a été la moins élévée. Chez le troisième chien la réaction respiratoire et la réaction du pouls ont été augmentées.

Conclusions

En comparant les résultats de ce travail avec ceux, obtenus par le travail précédent qui traite les changements de la salivation, de la respiration, du pouls et de la tension artérielle au cours du réflexe nutritif et son inhibition, nous sommes arrivés aux conclusions suivantes:

• 1. La question à savoir s'il s'agit du réflexe nutritif ou de défense n'est pas décisive pour la nature et pour l'ampleur de la réaction végétative. Ce qui est essentiel, c'est la quantité du travail musculaire, accomplie au cours du réflexe.

• 2. L'ampleur de la réaction végétative conditionnelle est moin importante que celle du réflexe inconditionnel tant pour le réflexe de défense que pour le réflexe nutritif.

• 3. La réaction de la salivation et du mouvement des chiens est inhibée par le signal différentiel d'une manière plus accentuée que la réaction circulatoire. L'inhibition de la fréquence respiratoire est la moins importante. Nous caractérisons ce phénomène comme la «dissociation de l'inhibition». Pendant nos expériments sur les chiens plus irritables (3 chiens sur 9) la dissociation de l'inhibition s'est manifestée d'une manière si marquée que c'étaient uniquement les réactions de la salivation et du mouvement qui ont été inhibées par le signal différentiel. La réaction du pouls est restée pourtant intacte ou est devenue plus grande ainsi que la réaction respiratoire. L'élévation du pouls et de la fréquence respiratoire au cours de l'inhibition est caractérisée par nous comme la réaction “inutile”.

• 4. La dissociation de l'inhibition peut être considérée comme étant la base physiologique de l'émotion végétative chez des animaux et des hommes et la réaction “inutile” comme étant la base de la réaction hémodynamique démesurée, formante la structure circulatoire chez des hypertoniques.