Résumé
Le terme d’anticorps anti-nucléaires (ANA), consacré par l’usage, est trop restrictif puisque certains de ces anticorps reconnaissent des antigènes cytoplasmiques. Un très grand nombre d’ANA a été identifié au cours des 30 dernières années.
Seul un nombre restreint de ceux-ci est spécifiquement associé à des maladies précises, connues sous le vocable de connectivites. Toutefois, des ANA peuvent assui être rencontrés dans d’autres affections, un syndrome infectieux ou inflammatoire, une néoplasie, une maladie spécifique d’organe, en particulier les maladies du foie comme l’hépatite auto-immune et certaines cholangiopathies. Enfin, il ne faut pas oublier l’apparition d’ANA survenant lors de la prise de certains médicaments. La spécificité de ces anticorps est tout à fait différente de celle que l’on observe dans les connectivites.
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Humbel, R.L. Stratégie d’étude des anticorps anti-nucléaires. Bio trib. mag. 7, 18–19 (2003). https://doi.org/10.1007/BF03022192
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03022192