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Quelques Thèmes d’une Phénoménologie du Rêve

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Résumé

La doctrine de Tinter-subjectivité d’E. Husserl, telle qu’il la présente d’une manière classique dans ses Méditations Cartésiennes, a comme but avoué de surmonter le solipsisme et par là même de consolider l’existence du monde. Car un monde donné à un seul ego pourrait en quelque sorte manquer de consistance.

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References

  1. Qu’est-ce que le nourrisson voit dans ses sommeils qui remplissent la plus grande partie de son existence? S’il est inconscient (ce que nous ne pensons pas), son cas ne nous intéresse pas. S’il vit dans le monde des rêves, il nous paraît difficile d’admettre que ce monde ne soit pas peuplé de certains êtres, peu importe que ce soient des êtres humains ou des anges ou des fées.

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  2. Nous ne parlerons pas de Tinter-subjectivité dans les hallucinations, parce que notre documentation sur elle est encore trop incomplète.

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  3. On raconte qu’un savant anglais rencontrait fréquemment en rêve le grand Isaac, lequel l’accablait d’injures, (j’espère que la prochaine fois je rencontrerai un type qui ne soit pas aussi crétin que vous) parce qu’il lui parlait des progrès de la technique moderne (autos, avions, etc.) (D’après la Revue Die Christengemeinschaft, Janvier 1930, page 316). Mais des rêves aussi distingués sont certainement rares.

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  4. Berlin 1928

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  5. I1 va sans dire que nos actions accomplies en rêve sont egalement “annulées”. Les moralistes et les psychanalystes se sont demandé, il est vrai, si les mauvaises actions commises en rêve ne dénotent pas des tendances fâcheuses de notre subconscient ou même de notre conscient. Il n’en est pas moins vrai que nous nous sentons soulagés lorsqu’au moment du réveil nous nous rendons compte que tout ceci n’est rien. De même les actes qu’Adolf Reinach appelait les “Actes sociaux”, n’ont aucune portée réelle. C’est ainsi qu’une promesse faite en rêve “ne compte pas”. Une résolution prise en rêve, si solennelle qu’elle soit, ne nous engage que si nous la maintenons à l’état de veille.

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  6. On sait que c’est l’opinion de Sartre dans son Imaginaire, Paris 1940.

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  7. “Concerning image, idea, and dream”, Philosophy and phenomenological Research, décembre 1947, pages 188 à 205.

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  8. C’est aussi l’avis de Theodor Conrad dans son étude fondamentale “Über Wahrnehmung und Vorstellung” in Münchner Philosophische Abhandlungen, Leipzig 1911, pages 51 à 76.

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  9. V. également notre article cité Note 2.

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  10. De bons exemples de ce genre se trouvent dans le livre de Jezower (v. plus haut p. 77 n. 1) ainsi que dans les ouvrages classiques de Flammarion, p. ex. La Mort et son Mystère (Paris 1926), pour ne citer que quelques ouvrages dans l’immense littérature parapsychologique. Mais n’oublions pas le mérite de ce précurseur que fut le médecin Justinus Kerner qui a étudié scientifiquement de pareils phénomènes dans sa Seherin von Prevorst, paru en 1829 (réédité en 1894 par le psychologue Du Prel).

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  11. Avec un peu d’entraînement on peut étudier la transformation d’une pensée en image au début du rêve. C’est ainsi qu’il nous est arrivé, juste avant de nous endormir, de penser à une thèse philosophique que nous nous apprêtions à combattre. A peine endormis, nous nous sommes vus lançant des pierres dans les fenêtres d’un édifice.

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  12. Les rêves prémonitoires les plus intéressants nous semblent d’ailleurs être ceux qui ne se réalisent que partiellement, parce que nous usons de notre liberté pour les faire mentir en tant que l’avenir dépend de nous. On connaît les cas du type suivant: un passager, dans la nuit qui précède son départ en voyage (en bâteau, ou en train ou autrement) rêve que ce voyage se termine par une catastrophe dans laquelle il se voit impliqué. Il renonce à partir, mais apprend plus tard que l’accident ou le naufrage s’est effectivement produit dans des circonstances très semblables à celles qu’il avait rêvées. Il n’y a donc pas eu une simple coïncidence, mais d’autre part, le fatalisme n’est pas de mise. Exemple dans Peut-on dire l’avenir? par Jean Labadie (Paris 1941), étude que nous recommandons uniquement à cause des exemples fournis. Quant au caractère précaire de l’hypothèse des coïncidences fortuites, v. la remarque pertinente de Henri Bergson dans son Energie Spirituelle, chap III, Paris 1920.

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  13. Nous ne voulons cependant pas donner raison à Sartre pour qui les rêves sont toujours dramatiques parce que nous serions entraînés dans des aventures, in Geschichten verstrickt, comme dirait W. Schapp (v. son livre de 1953 qui porte précisément ce titre). Nous connaissons de nombreux exemples où nous avons assisté à un concert ou visité une exposition en simples auditeurs ou spectateurs.

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  14. Voir surtout Hervey de Saint-Denis, Les rêves et les moyens de le diriger, Paris 1867; A. Maury, Le sommeil et les rêves, nouvelle édition 1878; Vaschide, Le sommeil et les rêves Paris 1911; Doct. Schatzmann, Rêves et hallucinations, Paris 1925; ainsi que le livre déjà signalé de Jezower.

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  15. I1 y a des parallèles dans la vision de la vie passée ou simplement dans un événement vécu au moment qui précède la mort réelle ou attendue. Un ouvrier tombé du haut d’un bâtiment en construction, mais qui s’en est tiré, nous a raconté que pendant sa chute il s’étonnait qu’aucun des passants n’avait l’idée d’aller chercher un matelas pour le poser par terre et amortir sa chute.

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  16. Sur ce sujet on consultera avec profit Mary Arnold-Foster, Studies in Dreams, chap. 8, London 1921.

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  17. Ici le rêveur, lorsqu’il est frappé pax de pareils détails, pourrait conclure qu’il rêve. Mais nous doutons que ses facultés de raisonnement aillent jusque là.

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  18. Certains occultistes soutiennent que les souvenirs de nos vies antérieures se réveillent de préférence dans les rêves, et plus exactement dans les rêves “profonds”. C’est fort possible. Mais nous ne pensons pas que la phénoménologie de l’âme soit assez avancée pour qu’on puisse, nous ne dirons pas résoudre, mais simplement poser de pareils problèmes d’une manière correcte. Et avant tout une analyse phénoménologique devra dégager le sens que peut avoir dans ces cas le terme de “profondeur”, lequel de prime abord n’a rien à voir avec la profondeur physiologique du sommeil.

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© 1959 Martinus Nijhoff, The Hague, Netherlands

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Hering, J. (1959). Quelques Thèmes d’une Phénoménologie du Rêve. In: For Roman Ingarden. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-011-9086-2_6

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