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Popularization and Scientific Controversy

The Case of the Theory of Relativity in France

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Part of the Sociology of the Sciences a Yearbook book series (SOSC,volume 9)

Abstract

The novelty of a scientific revolution is marked by the absence of consensus among the scientific community. A new perspective is not accepted immediately: there is the time of debate. It can last from several months to several decades. The question of the exposition of the theory during that period is not a trivial one. When there is no consensus, the usual scheme of popularization cannot be applied: it is no longer a neutral means of transmission of knowledge: popularization becomes a part of the struggle to make the new ideas accepted. In most cases this process is limited to scientific circles. Nevertheless, it sometimes happens that the debates also take place among the public at large. In such a context, what is at stake in popularization is revealed with more evidence. This has been the case with Einstein’s theory of relativity.

Keywords

  • Active Ignorance
  • Scientific Controversy
  • Scientific Circle
  • Deduction Relativiste
  • Popularization Article

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Notes and References

  1. J’aurais sans doute compris Einstein, me dit ce physicien, si Einstein s’etait exprime dans le langage international des savants, c’est-a-dire par le truchement d’un tableau noir et d’un morceau de craie. Mais Einstein n’a pas voulu employer de formules, car il a voulu, s’exprimant dans une langue qui n’est pas la sienne, se faire entendre des journalistes, des gens du monde et des polytechniciens…. Ainsi, il est venu parmi les siens, et les siens ne l’ont pas reconnu.” G. de la Fouchardiere: ‘Relativement’, L ‘Oeuvre (2 avril 1922 ), p. 2.

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  2. By “everybody” I refer to the term frequently used in the newspapers to qualify the public interested by Einstein’s theories. In fact, it represents only a certain category of people, “les gens du monde”, whose characteristics will be developed later in the text.

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  3. H. Bouasse, La question prealable contre la theorie d’Einstein, Paris: Librairie A. Blanchard, 1923.

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  4. Christian Cornelissen: Les Hallucinations des Einsteiniens ou les Erreurs de methode chez les Physiciens Mathematiciens, Paris: Librairie A. Blanchard, 1923.

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  5. The discussion held during the April 3, 1922 session of the Academie des Sciences was over an experiment by Perot on the gravitational redshift of solar metals. Very different comments were made on the value of confirmation of this experiment.

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  6. Paul Langevin: ‘L’aspect general de la theorie de la relativite’, Bulletin scientifique des Etudiants de Paris, no. 2 (avril-mai 1922), 2–22.

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  7. “Il serait d’ailleurs injuste de traiter avec dedain 1’interet passionne qu’excite, dans tous les milieux, la theorie de la relativite, meme quand il se manifeste sous une forme un peu turbulente, il repond au plus noble instinct de l’humanite, a son tourment de 1’inconnu. Mais quand une doctrine est aussi difficile a penetrer que celle d’Einstein, ceux qui l’adoptent d’enthousiasme risquent d’etre moins attires par les verites profondes qu’ellerecele que par les erreurs d’interpretation auxquelles elle prete. Elle est comme un vin trop fort, qui grise les cerveaux que n’a pas entraines suffisamment une severe discipline.” Paul Painleve, ‘Einstein’, Le Petit Parisien (ler avril 1922 ).

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  8. “J’ai lu avec attention un remarquable article de M. Painleve. II m’a semble que l’eminent mathematicien se proposait de nous y faire sentir que le vulgaire doit renoncer a l’espoir d’etre initie aux sublimes hypotheses du maitre. J’en conclus que ces theories n’ont pu encore etre appliquees a aucun phenomene tangible, qu’elles planent bien au-dessus de nous dans l’irrealite des abstractions et que plus tard seulement nos neveux les verront appliquer a des usages concrets. J’ai compris aussi qu’il n’y avait plus d’ether, ce qui supprimera sans doute les etheromanes. Je n’ai pas compris autre chose. C’est insuffisant pour etre invite a diner.” Janot, ‘Notes d’un Parisien’, Le Figaro (6 avril 1922 ), p. 1.

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  9. “En definitive nous, les physiciens de laboratoire, aurons le denier mot: nous acceptons les theories qui nous sont commodes; nous refusons celles que nous ne pouvons comprendre et qui par cela meme nous sont inutiles.” H. Bouasse, La question prealable contre la theorie d’Einstein, op. cit.

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  10. “Ce n’est pas pour me vanter: mais je n’ai rien compris aux theories d’Einstein. II faut dire que je n’ai point entendu Einstein et que j’ai seulement lu les articles des gens competents qui, sans doute, n’y avaient pas compris advantage.” V. Snell, ‘Oiseaux de nuit’, La Lanterne (4 avril 1922).

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  11. “II y a quelque outrecuidance - et quelque ridicule - de la part d’un malheureux journaliste, a pretendre posseder et expliquer le systeme d’Einstein. Pourtant, le moyen public qui, lui non plus, n’est guere familier avec les mathe- matiques transcendantales, aime bien a trouver dans un journal une indication, une note, une fiche, quelque chose de superficiel, certes, mais de precis tout de meme, qui l’aide a ne pas avoir l’air trop mal informe quand on agite devant lui ces prob- lemes vertigineux.” Milliardet, ‘Pour comprendre Einstein - Qu’est-ce que le temps? Qu’est-ce que l’espace?’, L’Ere nouvelle (30 mars 1922), p. 1.

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  12. “Je declare etre completement hors d’etat de me faire une idee personnelle sur la valeur des theories d’Einstein. Le genre de problemes ou il s’evertue est infiniment au-dessus de ma competence et ne m’interesse pas. Mais il ne saurait etre conteste que de tres hauts esprits s’y evertuent.” Andre Lichtenberger, ‘Einstein a Paris’, La Victoire (28 mars 1922 ).

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  13. “Nous croyons en la science et nous professons dedaigneusement qu’il n’y a ni metaphysique, ni philosophie en dehors d’elle. Nous ne la comprenons pas toujours mais nous savons que nous la pourrions comprendre et cela suffit. (...) Einstein parle et nous supportons de ne pas savoir ce qu’il dit pourvu que MM. Langevin et Borel nous assurent que c’est vrai.” Gonzague True, ‘La Religion de la Science’, La Grande Revue 26 no. 4 (avril 1922 ), pp. 315–317.

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  14. Emile Meyerson, Lublin, 1859 - Paris, 1933 played a major role in the debate over Einstein’s theory of relativity. His book, La deduction relativiste, Paris: Payot, 1925, provoked reactions: Einstein was very favorable (see A. Einstein: ‘Apropos de la deduction relativiste de M. Emile Meyerson’ Revue phiiosophique, 1928, CV, 161–166) whereas Bachelard wrote a book aimed at refuting his arguments (see G. Bachelard, La Valeur inductive de la theorie de la relativite, Paris: Vrin, 1928.

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  15. Emile Meyerson, De I’explication dans les Sciences, Paris: Payot, 1921.

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  16. This article entitled “Snobisme nouveau” was published in Le Temps (April 7, 1922), p. 1. It is signed J. B. The reasons that lead me to think that it is Julien Benda is that he published in Le Gaulois (October 28, 1921), an article entitled ‘Einstein et les salons’, which is about the same kind of subject and in the same style as the article quoted. “II semble que dans un cas semblable, Tentrainement mutuel a se mettre au ton du jour, I’eneouragement que Ton se donne les uns aux autres soient comine une revanche sur Tabdication forcee de notre ignorance. Nous avons moins de remords a avouer celle-ci lorsque nous la sentons partagee par un grand nombre de personnes; nous finirons meme par gouter une etrange satisfaction a contempler des foules entieres qui s’unissent avec nous, dans 1’adoration d’une idole incomprehensible pour tous.”

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© 1985 D. Reidel Publishing Company

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Biezunski, M. (1985). Popularization and Scientific Controversy. In: Shinn, T., Whitley, R.D. (eds) Expository Science: Forms and Functions of Popularisation. Sociology of the Sciences a Yearbook, vol 9. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-009-5239-3_9

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  • DOI: https://doi.org/10.1007/978-94-009-5239-3_9

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