Zusammenfassung
Connais-toi toi-même! Depuis Socrates l’injonction de l’oracle qui est à Delphes est devenue l’injonction de la philosophie elle-même, et elle lui a prescrit sa táche. Répondre à cette injonction, c’est, pour le sujet philosophant conscient de soi, se demander ce qu’il est est au juste et comment il se peut qu’il est, justement, conscient de soi comme existant. Qu’est que cela veut dire? Comment cela, est-il possible?
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Notes
Pascal, Pensées, 72 (éd. Brunschvicg).
Husserl, Die Krisis der europäischen Wissenschaften und die transzendentale Phäno-menologie (La Haye: Martinus Nijhoff, 1962), p. 18.
Ibid., #7,p. 16.
David Carr, Phenomenology and the Problem of History (Evanston, Ill.: Northestern University Press, 1974), p. 120.
Voir Die Krisis, #10.
Voir Die Krisis, #14.
Voir Méditations cartésiennes, # 44.
Le Visible et l’invisible (VI) (Paris: Gallimard, 1964), p. 290–1.
La Phénoménologie de la perception (PhP) (Paris: Gallimard, 1945), p. v.
La Structure du comportement (SC) (Paris: Presses Universitaires de France, 1942), p.l.
Voir, G. B. Madison, La phénoménologie de Merleau-Ponty (Paris: Editions Klincksieck, 1973), p. 34.
“Il y a le corps comme masse de composés chimiques en interaction, le corps comme dialectique du sujet social et de son groupe, et même toutes nos habitudes sont un corps impalpable pour le moi de chaque instant. Chacun de ces degrés est áme à l’égard du précédent, corps à l’égard du suivant. Le corps en général est un ensemble de chemins déjà tracés, de pouvoirs déjà constitués, le sol dialectique acquis sur lequel s’opère une mise en forme supérieure et l’áme est le sens qui s’établit alors.” (SC, 227)
Voir Méditations cartésiennes, #55.
Sens et non-sens (SNS) (Paris: Editions Nagel, 1963), p. 209.
“Le Primat de la perception et ses conséquences philosophiques”, in Bulletin de la société franÇaise de philosophie, vol. 49 (décembre, 1947).
Ibid.
Voir la Préface par Merleau-Ponty à L’OEuvre de Freud par le Dr. A. Hesnard (Paris: Payot, 1960), p. 8.
Sartre, “Merleau-Ponty”, in Situations IV (Paris: Gallimard, 1964), p. 266.
Voir VI, 323.
La resemblance de certaines remarques du dernier Merleau-Ponty à celles d’un écrivain post-moderniste comme Norman O. Brown est parfois aussi frappante que déconcertante. Comme examples, en ce qui concerne Brown, je cite les textes suivants pris au hasard dans son livre, Love’s Body: Psychoanalysis can be used to uncover the principle of union, or communion, burned beneath the surface separations, the surface declarations of independence, the surface signs of private property. Psychoanalysis also discloses the pathology of the process whereby the normal sense of being a self separate from the external world was constructed. Contrary to what is taken for granted in the lunatic state called normalcy or common sense, the distinction between self and external world is not an immutable fact, but an artificial construction. It is a boundary line; like all boundaries not natural but conventional; like all boundaries, based on love and hate, (p. 142) The boundary line between self and external world bears no relation to reality; the distinction between ego and world is made by spitting out part of the inside, and swallowing in part of the outside, (p. 143; Brown cite par la suite Melanie Klein, à qui Merleau-Ponty faisait aussi de nombreuses références) The net-effect of the establishement of the boundary between self and external world is inside-out and outside-in; confusion. The erection of the boundary does not alter the fact that there is, in reality, no boundary. The net-effect is illusion, self-deception; the big lie. Or alienation. “Le premier mythe du dehors et du dedans: l’aliénation se fond sur ces deux termes.” (p. 143—4; la citation interne est de Hyppolite) Symbolism is polymorphous perversity, the translation of all of our senses into one another, the interplay between the senses, the Mètaphor, the free translation. The separation of the senses, their mutual isolation, is sensuality, is sexual organization, is bondage to the tyranny of one partial impulse, leading to the absolute and exclusive concentration of the life of the body in the representative person, (p. 249) Knowledge is carnal knowledge, a copulation of subject and object, making these two one. (p. 249) Knowledge is carnal knowledge. A subterranean passage between mind and body underlies all analogy; no world is metaphysical without its first being physical; and the body that is the measure of all things is sexual, (p. 249) Get the nothingness back into words. The aim is words with nothing to them; words that point beyond themselves rather than to themselves; transparencies, empty words. Empty words, corresponding to the void in things, (p. 259) It cannot be put into words because it does not consist of things. Literal words always define properties. Beyond the reality-principle and reification is silence, the flesh. Freud said, Our god Logos; but refrain from uniting with words, in order to unite with the word made flesh, (p. 265) The antinomy between mind and body, word and deed, speech and silence, overcome. Everything is only a Mètaphor; there is only poetry, (p. 266)
“Il faut penser la chair, non pas à partir des substances, corps et esprit, car alors elle serait l’union de contradictoires, mais, disions-nous, comme élément, emblème concret d’une manière d’être générale.” (VI, 193-4)
Voir mon livre, La Phénoménologie de Merleau-Ponty, p. 223–4.
Les Aventures de la dialectique (AD) (Paris: Gallimard, 1955), p. 296.
Pour une analyse de la philosophie politique de Merleau-Ponty, voir mon article, “Merleau-Ponty et la Contre-Tradition”, in Dialogue (Canada), vol. XVII, no. 3 (septembre, 1978), p. 469-475.
“Un Inédit de Merleau-Ponty”, in Revue de Métaphysique et de morale, no. 4 (octobre—décembre, 1962), p. 407.
G. W. F. Hegel, La phénoménologie de l’esprit, trad. J. Hyppolite (Paris: Aubier, Editions Montaigne, 1939), Vol. I, p. 8.
Merleau-Ponty disait: “Quelque chose a fini avec Hegel. Il y a, après Hegel, un vide philosophique, ce qui ne veut pas dire que les penseurs ou les génies aient manqué, mais que Marx, Kierkegaard, Nietzsche commencent par une dénégation de la philosophie. Faut-il dire qu’avec eux on entre dans un âge de non-philosophie? Ou bien cette destruction de la philosophie en est-elle la réalisation? Ou bien en conserve-t-elle l’essentiel, et la philosophie, comme l’écrit Husserl, renaît-elle de ses cendres?” Résumés de cours, Collège de France 1952–1960 (RC) (Paris: Gallimard, 1968), p. 141-2.
Eloge de la philosophie (Paris: Gallimard, 1953), p. 100.
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Madison, G.B. (1986). Du Corps a La Chair: Maurice Merleau-Ponty. In: Tymieniecka, AT. (eds) The Phenomenology of man and of the Human Condition. The Yearbook of Phenomenological Research, vol 21. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-009-4596-8_10
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