Observations sur l’appareil neurosécrétoire des stades larvaires d’alytes obstetricans intacts ou hypophysectomisés

Résumé

Matériel et méthodes. Ces observations portent sur des têtards, les uns nés au printemps avec métamorphose en été, les autres nés à l’entrée de l’automne et normalement hivernant. L’étude des voies neurosécrétoires extrahypophysaires a été principalement réalisée sur des animaux hypophysectomisés. L’ablation de l’hypophyse entraine une mise en charge progressive de tout l’appareil neurosécrétoire le rendant, après une longue évolution (8 à 12 mois de vie larvaire), particulièrement favorable à l’observation. Les techniques employées sont: la fuchsine paraldéhyde de Gabe, classique et éprouvée, et la méthode de Stekba, fluorescence secondaire après coloration à la pseudoisocyanine. (Observations en lumière bleue: filtre 1,5 BG 12/Arrêt K 530 ou indifferement en U.V purs 1 UG1/K 430. Dispositif photographique Leitz orthomat, film rapide ASA 135.) Les principales difficultés rencontrées pour l’observation en fluorescence sont le décollement des coupes et le peu de durée de la fluorescence. Cependant la méthode de Stekba se révèle plus sensible que la méthode classique à la fuchsine paraldéhyde (pour son auteur: 10 fois plus sensible). Elle présente un intêret certain bien que la fluorescence se manifeste également autour des vaisseaux sanguins et dans les tissus conjonctifs (cartilages ou fibres élastiques).