Zwischen Grand opéra und Opera-ballo

Zusammenfassung

Paris zog Künstler an, weil sich hier Möglichkeiten boten, die anderswo nicht gegeben waren. Selbst Donizetti, der sich in Paris nicht sonderlich wohl fühlte, sondern Neapel bevorzugte, wurden überzeugende Anreize geboten: „Oh denari volate in sacca mia acciò ben presto io ne scappi via.“²⁴¹ Es waren aber nicht ausschließlich die finanziellen Anreize, die die Arbeit für die Pariser Bühnen so attraktiv machten. Hier standen den Komponisten künstlerische Mittel zur Verfügung, die in Italien auch die ersten Häuser nicht bieten konnten. Giacomo Meyerbeer schreibt an Prosper Levasseur:

Vous me demandez s’il serait sans attraits pour moi de travailler pour la scene française? Je vous assure, que je serais bien plus glorieux, de pouvoir avoir l’honneur d’écrire pour l’opéra français, que pour tous les théatres [d’Italie] italiens (sur les principeaux desquels d’ailleurs j’ai déjà donné de mes ouvrages). Où trouver ailleurs qu’à Paris les moyens immenses, qu’offre l’opéra français à un artiste, qui désire écrire de la musique véritablement dramatique. Ici nous manquons absolutement de bons poëmes d’opéra, & le public ne goûte qu’un seul genre de musique. À Paris il y a d’eccelents poëmes, & je sais que votre public accueille indistinctement tous le genre de musique, s’ils sont traités avec genie. Il y a donc un champs bien plus vaste pour un compositeur qu’en Italie.²⁴²