Résumé
Eh oui, il y avait encore l’acupuncture! Nous l’aurions presque oubliée. En Chine aussi, elle tomba dans l’oubli durant ces siècles. Ce processus se dessina dès 1500. Wang Ji, médecin et auteur renommé, s’étonnait: «Personne ne sait plus pratiquer l’acupuncture!» Il n’y a pas de statistiques. Nous ne savons pas à quel point ses dires sont fondés. Le fait est que c’est en 1601 que parut le Compendium d’acupuncture et moxibustion, le Zhenjiu dacheng de Yang Jizhou (1522–1620). Une œuvre complète et détaillée, impressionnante. Trois ans seulement après l’encyclopédie de pharmacologie de Li Shizhens. Les sommets littéraires de l’acupuncture et de la pharmacologie étaient très proches l’un de l’autre. Et pourtant si éloignés l’un de l’autre. La pharmacologie n’avait cessé de se développer depuis l’Antiquité. Après Li Shizhens, aucun auteur ne publia d’œuvre aussi riche et variée ou même plus riche et plus variée. L’encyclopédie de Li Shizhens fut réimprimée. À plusieurs reprises. Dans 56 éditions minimum jusqu’en 1911, et au-delà jusqu’à présent. Aux xvii e, xviii e, xix e siècles, de nouvelles parutions vinrent sur le marché sous forme de petites pharmacopées pratiques pour le praticien.
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Unschuld, P.U. (2012). Acupuncteurs, coiffeurs, masseurs. In: Approches occidentales et orientales de la guérison. « Médecines D’Asie — Savoirs & Pratiques ». Springer, Paris. https://doi.org/10.1007/978-2-8178-0330-2_61
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