Abstrait
Comme on l’a vu au chapitre 2, la composition chimique de l’atmosphère détermine pour une large part son comportement radiatif :
-
l’ozone stratosphérique filtre, par ses propriétés d’absorption, le rayonnement solaire ultraviolet;
-
les gaz à effet de serre (comme le dioxyde de carbone, le méthane ou l’ozone) absorbent le rayonnement infrarouge terrestre et, de ce fait, contribuent à une augmentation de température.
Autant cette interaction entre le rayonnement et la composition chimique est connue depuis le milieu du XIXe siècle1, autant la prise de conscience que l’atmosphère est un milieu chimiquement réactif est plus récente (tableau 4.1).
John Tyndall mesure l’absorption du rayonnement terrestre par les «gaz à effet de serre» (vapeur d’eau, CO2, CH4) dès 1859. Svante Arrhénius estime en 1896 ([9]) qu’un doublement de la concentration de CO2 induirait une augmentation de la température moyenne de la Terre de 4 degrés.
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(2008). Notions de chimie atmosphérique. In: Pollution atmosphérique. Ingénierie et développement durable. Springer, Paris. https://doi.org/10.1007/978-2-287-74962-9_5
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