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Charles François Sturm: notice biographique

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Collected Works of Charles François Sturm

Abstrait

«Deux beaux Mémoires sur la discussion des équations différentielles et à différences partielles, propres aux grands problèmes de la Physique mathématique, ont été du moins publiés en entier, grâce à mon insistance.» La postérité impartiale, les placera à côté des plus beaux Mémoires de Lagrange. «Voilà ce que j’ai dit et imprimé il y a vingt ans [Mémoires lu à l’Académie des Sciences par Liouville, le. 14 décembre 1836], et ce que je répète sans craindre qu’aujourd’hui personne vienne me reprocher d’être trop hardi».

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Bibliographie

  1. Loria donne deux indications, mais sans références: «Malheureusement dans ies papiers qu’il a laissés, on n’a, pas trouvé le texte complet de ces mémoires, ni même quelques lignes capables de combler cette Lacune (et ce n’est pas la, seule) de sa, production scientifique.» (p. 262) Et (p. 272) «... il faut mentionner un mémoire très étendu sur la communication de la, chaleur dans une suite de vases; malheureusement, quoique ce mémoire fut complètement rédigé et prêt à envoyer à l’imprimerie, il n’a jamais vu le jour.» (Voir aussi l’article de Neuenschwander).

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  2. Les auteurs qui ont, traité des aspects biographiques de Sturm sont !es suivants: Maxime Bôcher, Jean Daniel Colladon, Gino Loria, Arthur Massé, Eugène Prouhet, Pierre Speziaii. Arthur Massé se proposait de raconter l’histoire des hommes célèbres qui ont donné leur nom à une rue de Genève. L’histoire de Sturm résumée est reprise dans Qui étaient-ils?, du même auteur en 1906.

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  3. Dans le Cours d’analyse est indiqué «6 vendémiaire an XII (22 septembre 1803)». Mais le 6 vendémiaire correspond en fait au 29 septembre. Un extrait de l’acte de naissance porte bien l’indication du 6 vendémiaire de l’an XII.

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  4. Anne-Louise Germaine de Staël est la, fille de Jacques Necker, neveu du fameux ministre de Louis XVI; elle épouse en 1786 le baron Eric-Magnus de Sta.ël-Holstein, ambassadeur de Suède à Paris. Jacques-Victor-Albert (1821–1901), fils d’Albertine et d’Achille-Léonce-Charles-Victor, qui sera élu à l’Académie française en 1861, est l’auteur des Mémoires cités dans la note suivante.

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  5. Dans ses Mémoires (Mémoires du Duc de Broglie (Jacques-Victor — Albert — 1821–1901), t. 1, Paris, Calmann-Lévy, 1938), le duc Albert de Broglie consacre quelques passages peu amènes au jeune Rocca: «C’était un être manqué» (p. 4) et (p. 5) «L’éducation d’Alphonse, toujours manquée et toujours à recommencer, avait amené dans la maison une suite de précepteurs qui quittaient la partie l’un après l’autre, découragés par l’incapacité de leur élève.» Sturm n’est cité dans aucun des deux volumes. Seul est mentionné Ximénès Doudan; entré au service des de Broglie comme précepteur d’Alphonse, il n’a. plus quitté la famille, au point d’être enterré à la, place réservée aux de Broglie (p. 6). Quant an, le duc Victor de Broglie, il écrit ceci dans ses Souvenirs (Souvenirs — 1785–1870 — du feu Duc [Victor] de Broglie, 2e édition, t. 2, Paris, Calmann-Lévy, 1836, p. 454): «Durant les derniers mois de notre séjour [à Coppet], M. Rocca, oncle et tuteur du dernier fils de madame de Staël, nous confia son pupille, pour être élevé dans notre famille, avec nos enfants, et nous le confiâmes nous-mêmes, pour être élevé sous nos yeux, aux soins d’un jeune Genevois, M. Sturm, qui s’est acquis depuis un nom dans les sciences mathématiques et n’est mort qu’il y a peu d’années, membre de l’institut.»

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  6. Les Annales de Mathématiques pures et appliquées, essentiellement le premier en date des périodiques consacrés en propre aux mathématiques, paraissent de 1810 à 1832. Cette remarquable publication est l’œuvre d’un seul homme: Joseph Diez Gergonne (1771–1859). Délibérément dédiées aux mathématiques élémentaires, le mot étant pris ici dans ses diverses acceptions, les Annales restent à l’écart (exception faite de la géométrie projective) des courants nouveaux qui s’installent et occuperont les devants de la, scène. Elles ont compté parmi les auteurs des noms prestigieux: Ampère, Cauchy, Chasles, Dupin, Galois, Lacroix, Lamé, Liouville, Poisson, Poncelet, mais aussi Lhuillier, Plücker, ou encore Steiner. Comme l’écrivent Dhombres et Otero dans leur article très fouillé et remarquablement documenté, «on peut néanmoins parler d’un décrochage du journal par manque d’adaptation à l’actualité» (p. 46). Il faut rappeler aussi les curieuses pratiques rédactionnelles de Gergonne, qui rédigeait â. nouveau les communications, fusionnant certaines d’entre elles; cela a notamment été le cas pour le t. XIII, pp. 145–162; idem pour Ann. Math. Gergonne XIII, 1822–23, pp. 314–318. (Jean Dhombres et Mario H. Otero, «Les Annales de mathématiques pures et appliquées: Le journal d’un homme seul au profit d’une communauté enseignante», in Elena Ausejo et Mariano Hormigon (eds.), Messengers of mathematics: European mathematical Journals (1800–1946), pp. 3–71.) Une longue lettre de Sturm à Colladon du 26 avril 1824 (Colladon 1893, pp. 54–61) nous renseigne sur ses débuts mathématiques à Paris, en particulier sur sa découverte de la. géométrie projective et sur les progrès qu’il lui a fait faire.

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  7. Voir l’article de René Tatou dans le Bulletin de Férussac. Speziali, de son côté (1964, p. 23) nous rappelle que le Bulletin «analyse toutes les productions qui paraissent dans le domaine de la science. En tout 160 tomes d’environ 400 p. chacun». Abel et Galois fréquentent les salons du baron. Les principaux collaborateurs du Bulletin sont: Cournot, Coriolis, Terquem, Duhamel, Hachette, Lacroix. Le poste de rédacteur a dû mettre notre héros en contact avec tout ce monde.

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  8. Camille Christophe Gérono (1799–1891) était professeur de mathématiques proche de Gergonne et des Annales; il fondera plus tard avec O. Terquem (1782–1862) les Nouvelles Annales de Mathématiques. Sturm est bien reçu par Gérono, qui est peut-être celui qui !e mettra en contact avec Gergonne.

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  9. Une feuille à l’en-tête du Ministère de la guerre/Ecole polytechnique, conservée dans les archives de l’Ecole, contient l’acte de nomination; elle précise que Sturm a été naturalisé français le 9 mars 1833, avec les références de l’enregistrement. On aurait pu se poser la question de savoir si le fait d’être né dans le département du Léman n’aurait pas dû lui assurer ipso facto cette nationalité.

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  10. (Voir Grasland et Maindron). L’idée de prix de l’Académie des Sciences date de 1714, suite à un don de 125’000 livres de Rouillé de Meslay pour un prix de mécanique céleste et un prix de science navale. L’idée d’un prix régulier remonte au 4 avril 1796 (15 germinal de l’an IV), quand des prix annuels sont fondés pour chacune des trois classes. A la première classe échoit la mission de décerner, en alternance tous les deux ans, un prix de mathématiques et un prix de physique. Pour la solennité du prix, voyons, par exemple, l’article VI du règlement; «Le Président leur remettra la médaille spécifiée par le programme, ainsi qu’un extrait du procès-verbal de la séance dans laquelle le prix leur aura été adjugé; il leur donnera l’accolade, leur posera, sur la tête une couronne de laurier et les invitera, à prendre la place qui leur est destinée.» (Maindron, p. 55). Les quelques exemples suivants de récipiendaires sont une bonne indication pour la valeur de cette récompense: Malus (1810), Fourier (1812), Sophie Germain (1814), Cauchy (1816), Brewster (1816), Seebeck (1816), Fresnel (1819; 1822), Oerstedt (1822), Herschel, Abel (1830), Jacobi (1830).

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  11. Dirichlet, né en 1805, est un peu plus jeune que Sturm, né, lui, en 1803. Le début de leur carrière présente plusieurs points communs. D’une famille française émigrée, Peter Lejeune Dirichiet a été proviseur à Paris entre 1822 et 1827. Le fait d’avoir déjà «pris rang parmi les savants» tient probablement à ce qu’il avait démontré le cas n = 5 du théorème de Fermat (Mémoire présenté à l’Académie des Sciences en 1825;. Suite à ce succès, Lejeune-Direnlet est rapidement admis dans le milieu scientifique parisien. A l’instar de Sturm, le jeune allemand entre en étroites relations avec Fourier et certains de ses plus grands travaux ont leur origine dans ce commerce. Il y rencontre, lui aussi, l’incontournable Alexander von Humboldt, qui le prendra sous sa protection et à qui il doit beaucoup, not somment sa nomination en Allemagne. (Ces quelques informations sur la jeunesse de Dirichlet sont empruntées à: E. E. Kummer, «Gedächtnisrede auf Gustav Peter Lejeune-Dirichlet», Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, Aus dem Jahre 1860, pp. 1–36. Repris dans Hans Reichardt, Nachrufe auf Berliner Mathematiker des 19. Jahrhunderts, Leipzig, BSE B.G. Teubner, 1988, pp. 36–71).

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  12. La lettre de Charles Sturm à Pierre Lejeune-Dirichlet du 16 mai 1837 porte l’adresse suivante: «Monsieur Monsieur [la répétition est dans l’adresse] Lejeune-Dirichlet Rue de Leipsic n∘ 3 A Berlin».

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  13. (Speziali, 1904, p. 32) «Anna Sturm épousa après la mort de son frère un agent d’affaires qui la rendit très malheureuse; elle divorça et mourut sans avoir d’enfants. La mère de Sturm est décèdée en 1854. Sturm, qui ne s’était pas marié, habita longtemps à la place de l’Estrapade, puis à. la. place du Panthéon avec sa mère et sa sœur. Sturm aurait fait encore deux séjours à Genève en 1834 et 1837.»

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Pont, JC., Benguigui, I. (2009). Charles François Sturm: notice biographique. In: Pont, JC. (eds) Collected Works of Charles François Sturm. Birkhäuser Basel. https://doi.org/10.1007/978-3-7643-7990-2_1

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