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Natorp : la critique du « pseudo -“donné” » positiviste dans les premiers écrits logiques (1887)

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Part of the book series: Phaenomenologica ((PHAE,volume 224))

Résumé

Dans ce chapitre, nous entreprenons de reconstruire la critique que le néokantien Paul Natorp adresse au “pseudo-donné” (falsches Gegebene) positiviste dans ses premiers écrits logiques, notamment dans un article intitulé « Fondation objective et fondation subjective de la connaissance », datant de 1887. De façon intéressante, cette critique du pseudo-donné ne se conclut pas par l’abandon pur et simple de toute idée de donation, mais s’accompagne d’emblée d’une exigence de reconfiguration de la notion : une fois dénoncé le mythe « positiviste » du donné, il s’agit en effet pour le jeune Natorp de définir le “vrai sens de l’être-donné” (echter Sinn der Gegebenheit). Or, ce qui est vraiment donné, ce n’est précisément pas quelque chose comme un datum singulier et ultime, qui pourrait servir de fondement à la connaissance, mais une tâche (Aufgabe) pour la pensée.

C’est ici que se trouve la ligne stricte de démarcation entre la conception “positiviste” et la conception “idéaliste” de la connaissance. La sensation, en tant que singulier ultime, n’est pas donnée (au sens du positivisme) ; elle est bien plutôt une sorte d’hypothèse fondée sur l’exigence conceptuelle du singulier ultime, défini comme ce qui doit être déterminé en dernier lieu. (Natorp 1891, p. 131) (« Hier liegt die scharfe Grenzlinie der ‚positivistischen’ und ‚idealistischen’ Auffassung der Erkenntnis. Empfindung als das letzte Einzelne ist nicht ‚gegeben’ (im Sinne des Positivismus), sie ist vielmehr sozusagen eine Hypothese, beruhend auf der begrifflichen Forderung des letzten Einzelnen als des letzten zu Begreifenden an sich aber außerbegrifflichen d.h. sinnlichen. »)

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Notes

  1. 1.

    À notre connaissance, seul Helmuth Holzhey, qui peut être considéré comme le plus grand spécialiste des néokantiens de Marbourg dans le milieu germanophone, a remarqué, sans toutefois s’y attarder, que la critique du concept positiviste de donné de la sensation est un des motifs principaux, voire le motif principal des premiers écrits de Natorp. Cf. Holzhey 1986, p. 162.

  2. 2.

    Natorp 1887 , p. 280 trad. fr. p. 135.

  3. 3.

    Ibid., p. 283, trad. fr. p. 137.

  4. 4.

    Cf. Thomas-Fogiel 2000, p. 112, note 2. : « Natorp ne cite personne nommément mais ses développements (notamment la référence à l’“ici et maintenant”) ne laissent aucun doute sur la nature du positivisme ici visé. Il s’agit bien du phénoménisme de Mach. » Cf. aussi Courtine 2009, p. 567.

  5. 5.

    Cf. Mach. 1886.

  6. 6.

    Et Moritz Schlick d’écrire : « Il [Ernst Mach] et Avenarius ont accordé une grande importance au fait que le donné (das Gegebene) ne doit pas être saisi comme un contenu de conscience (Bewußtseinsinhalt), et ils se sont efforcés de tenir ce concept à l’écart de leur philosophie. » Cf. Schlick 2008, p. 328.

  7. 7.

    Jean-francois Courtine fait référence à la définition de ce projet de physique phénoménologique dans l’ouvrage de 1872 » intitulé L’histoire et la racine du principe de la conservation du travail (Die Geschichte und die Wurzel des Satzes von der Erhaltung der Arbeit). Notons toutefois que si le projet d’une fondation phénoménologique de la physique est ancien et déjà formulé dans l’ouvrage de 1872, le terme même de « physique phénoménologique » n’apparaît que bien plus tard, probablement en 1896 dans la première édition des Principes de la théorie de la chaleur. C’est ce que Mach suggère dans la conférence « Über das Prinzip der Vergleichung in der Physik » quand il dit : « Ich hatte schon in meiner 1872 erschienen Schrift ‚Über die Erhaltung der Arbeit’ die Ansicht vertreten, daß es der Naturforschung durchaus nur auf den ökonomischen Ausdruck des Tatsächlichen ankommt. » Mach 1903, p. 263, note de bas-de-page. Il faudra attendre la Mécanique dans son développement en 1883 pour avoir une version systématique de la « physique phénoménologique » machienne. Cf. Mach 1883.

  8. 8.

    John T. Blackmore, qui est le spécialiste de Ernst Mach dans le milieu anglophone, rappelle dans sa monographie sur Ernst Mach que Mach avait beaucoup lu George Berkeley, Georg Lichtenberg, et Johann Herbart au début des années 1860. Cf. Blackmore 1972, p. 26sq.

  9. 9.

    Cf. Laas 1884, p. 243.

  10. 10.

    À la fin des années 1880, à l’époque où il entreprend sa critique du positivisme, le jeune Natorp était déjà bien intégré dans le milieu néokantien marbourgeois, qu’il avait rejoint en 1880 à l’âge de 26 ans. Comme il l’écrit dans sa Selbstdarstellung, c’est à la fin de ses études à Strasbourg dans les années 1870 qu’il découvre, grâce à un ami de jeunesse nommé Georg Welter, ceux qui allaient, quelques années plus tard, devenir ses collègues et inspirateurs marbourgeois, Albert Lange et Hermann Cohen, ainsi que leur Kant, qui n’est ni celui, psychologique, de l’école anthropologique de Jena (Fries-Herbart) ni celui, métaphysique, de l’école spéculative de Jena (Hegel-Fichte-Schelling), mais un Kant logique et critique. Cf. Paul Natorp 1921, p. 3.

  11. 11.

    Le premier tome intitulé Idealismus und Positivismus: eine kritische Auseinandersetzung est publié en 1879, le deuxième tome consacré à la Idealistische und positivistische Ethik sort en 1882, et le troisième tome paraît en 1884 et comme le titre l’indique, Idealistische und positivistische Erkenntnistheorie, Laas y défend la théorie positiviste de la connaissance contre les théories idéalistes parmi lesquelles on compte Platon, Kant, les idéalistes allemands et last but not least les néokantiens eux-mêmes.

  12. 12.

    Sous l’étiquette de « positivisme », il faut entendre, explique Laas dans Idéalisme et Positivisme, « la philosophie qui ne reconnaît aucune autre fondation (Grundlage) que les faits positifs (positive Thatsachen), c’est-à-dire les perceptions internes et externes. » (Laas 1884 , p. 183). Laas considère que son point de vue est proche de celui de John Stuart Mill et de David Hume. Il cite aussi Auguste Comte, mais plus en tant que fondateur du mouvement nommé « positivisme » que comme réel inspirateur.

  13. 13.

    « Dass er [Ernst Laas] schroff gegen Kant, vollends gegen den von mir leidenschaftlich geliebten Plato stand, reizte mich nur, denn es zwang zur ernstesten Sach- und Selbstprüfung. Ich lebte mich, soweit mir das möglich war, in den Laasschen Positivismus ein, dem doch auch manches Skeptische in mir selbst entgegenkam. Ich stellte mir zur Aufgabe, ihn jedenfalls erst bis zur letzten Folgerichtigkeit durchzuarbeiten, um darüber zur Klarheit zu kommen, ob er am Ende doch der Kantschen Kritik standhalte. Er hielt nicht stand. ».

  14. 14.

    Au sujet de Wilhelm Schuppe, cf. 1.1. de la présente monographie.

  15. 15.

    Cf. Laas 1886, p. 188sq. Pour plus de précisions au sujet de la représentation de Laas, Cf. Ueberwegs 1923, p. 380sq.

  16. 16.

    Cf. Natorp 1887, p. 276, trad. fr. p. 131.

  17. 17.

    Idem.

  18. 18.

    C’est nous qui traduisons ici. Thomas-Fogiel fait un contresens sur le mot « gegenständlicher Bedeutung »). « Die Frage wegen des Einzelnen und Allgemeinen betrifft heute […] in letzter Linie das Verhältnis des letzten, schlechthin Einzelnen der subjectiven Vorstellung oder Erscheinung zu jedem schon irgendwie zu allgemeiner, mithin gegenständlicher Bedeutung Erhobenen. » Nous soulignons.

  19. 19.

    Cf. Natorp 1891, p. 132.

  20. 20.

    C’est nous qui traduisons ici : « Der Positivismus ist insofern nur die consequentere Durchführung des Nominalismus, indem er, gerade im Hinblick auf das letzte Einzelne, sein ‚Positives, diesem allein ursprünglichen und unaufheblichen Wahrheitswerth zugesteht, jedem schon irgendwie Verallgemeinerten dagegen (mithin auch dem Einzelnen, sofern es schon zum allgemein so Vorzustellenden erhoben ist) Wahrheit oder Wirklichkeit nur zuerkennt, sofern es der Repräsentant jenes letzten ‚Positiven’ ist. » Par fidélité au sens du propos de Natorp, nous avons dû transformer (simplifier) la syntaxe de la phrase allemande. Notons au passage que la traduction francaise officielle de Thomas-Fogiel (Cf. p. 132) est victime d’un contresens – traduisant un accusatif « ursprünglichen und unaufheblichen Wahrheitswerth » par un datif.

  21. 21.

    Cf. Natorp 1887, p. 281sq, trad. fr. p. 136.

  22. 22.

    Chez Ernst Cassirer, autre représentant de l’école néokantienne de Marbourg, on retrouve l’idée d’une hypostase du concept de sensation, idée que le jeune Natorp avait proposée dans son article de 1887. Cf. Cassirer 1972, trad. fr. p. 39–40. Pour plus de détails sur la critique que Cassirer adresse à Mach, cf. ibid., p. 25–34.

  23. 23.

    Natorp 1887, p. 282, trad. fr. p. 136.

  24. 24.

    Ernst Cassirer dénoncera lui aussi l’illusion d’un phénomène en soi pleinement déterminé. Cf. Cassirer 1972, trad. fr. p. 29: « Dans l’empirisme, on élabore un concept du donné singulier sans reconnaître qu’un tel concept, explicitement ou implicitement, doit déjà contenir les moments et les déterminations d’une généralité quelle qu’elle soit. »

  25. 25.

    C’est nous qui traduisons ici : « Es ist ein Irrthum, wenn man glaubt, jenes letzte Concrete, das ‚hier und jetzt Gegebene’ der Vorstellung, als das Erste, allein Positive, allem Andern voraus fassen und der Erkenntnis zu Grunde legen zu können. » Sur ce point, cf. aussi Natorp 1887, p. 57.

  26. 26.

    Cf. Paul Natorp 1912a, p. 206. Notons que Natorp s’adresse ici aux représentants de l’empirisme classique (il se réfère notamment à Hume), mais sa critique touche également les tenants du positivisme de la fin du XIXe siècle.

  27. 27.

    La notion de posit désigne chez Quine le caractère postulé des sense data, des molécules ainsi que toutes les particules élémentaires de la science. Cf. Quine 1966, p. 250, trad. fr. p. 420.

  28. 28.

    Cohen 1902, p. 24.

  29. 29.

    « Das erste, was an dem neuen Werke Cohens im Vergleich mit dessen älteren Arbeiten jedem auffallen muß, ist die Behauptung der bedingungslosen, durch kein ‚Gegebenes’ irgend- welcher Art eingeschränkten Souveränität des Denkens. Wird dadurch der Idealismus erst zu seiner vollen Konsequenz gebracht, so scheint es dagegen, daß der Boden der Kantischen Erkenntnislehre, der Boden des ‚kritischen’ Idealismus damit gänzlich verlassen sei. »

  30. 30.

    Pour plus de détails sur la critique cohénienne du donné sensible, cf. Holzhey 1986, p. 156–160 et Dufour 2002, p. 325–332.

  31. 31.

    Cf. Natorp 1986, p. 8.

  32. 32.

    « Es scheint so leicht und ist darum so verführerisch, den Dualismus von Form und Materie, Begriff und Sinnlichem, Bestimmung und Bestimmbarem in eine letzte Einheit aufzuheben. In einer Art thut das der Positivismus, indem er die volle Bestimmtheit und nicht bloss Bestimmbarkeit in das ‘Gegebene’ verlegt und dann natürlich keine Schwierigkeit findet, die bestimmende Function des Begriffs in ihrer Eigenthümlichkeit zum Verschwinden zu bringen, nämlich auf die Beschaffenheit des ‘Gegebenen’ zurückzuführen. Andrerseits, wenn man sich von der Haltlosigkeit dieser Auffassung überzeugt hat, so liegt der Versuch um so näher, den Gegensatz vielmehr von der andern Seite her aufzuheben : das Bestimmbare, welches ja ein blosses X, kaum eines klaren Begriffs fähig sein soll, lieber ganz fallen zu lassen oder aus der bestimmenden Function selbst abzuleiten. Wir erhalten dann jene Überspannung des Idealismus, die ihren reinsten Ausdruck in der Philosophie Fichtes erhalten hat. »

  33. 33.

    Cf. Ibid., p. 130.

  34. 34.

    Cf. Idem.

  35. 35.

    Cf. Natorp 1986, p. 21.

  36. 36.

    « Das ‚Gegebene’ darf nur den Sinn der Aufgabe haben; aber im Sinne der gestellten Aufgabe, die vom Denken erst zu lösen, bleibt es doch das Gegebene, und zwar voraus Gegebene. In der begründeten Abwehr gegen das falsche ‚Gegebene’ kommt Cohen in Gefahr auch diesen echten Sinn der Gegebenheit zu übersehen. »

  37. 37.

    C’est nous qui traduisons ici : « Gleichwohl lag dem Positivismus eine richtige Ahnung zu Grunde. Eben wenn alle Bestimmung erst Leistung der Erkenntnis ist, so läßt sich allerdings die Reflexion nicht abweisen, daß vor dieser Leistung doch etwas ‚gegeben’ sein mußte, als das subjektiv Ursprüngliche, Unmittelbare, was bestimmt, und damit zur Objektivität erst gebracht werden soll. In der That ist vor der Leistung der Erkenntnis etwas gegeben: nämlich die Aufgabe. »

  38. 38.

    « Man mag auch sagen: der Gegenstand sei gegeben; nämlich als erst zu Bestimmender; als ein X, nicht als bekannte Größe. »

  39. 39.

    « Die Stufe der reinen Subjectivität wäre identisch mit der Stufe der absoluten Unbestimmtheit. Auf eine solche mag man zurückschliessen, als auf das ursprüngliche Chaos, aber man kann sie nicht in sich selbst erfassen. »

  40. 40.

    Ces deux dimensions seront très explicites dans un texte postérieur publié en 1891. Cf. Natorp 1891, p. 129.

  41. 41.

    Le dynamei ôn désigne un simple être-en-puissance, indéterminé en soi, en attente d’une actualisation, qui ne peut provenir que du noûs, premier moteur doté d’une efficience réelle et dépourvu de matière. De même que pour Aristote, la Möglichkeit (dynamis) est inférieure à la Wirklichkeit (energeia), pour Natorp la Potenz est inférieure à l’œuvre de détermination elle-même accomplie par la pensée.

  42. 42.

    Nous traduisons ici.

  43. 43.

    Cf. Natorp 1887, p. 286, trad. fr., p. 136.

  44. 44.

    Il est étonnant de lire que dans sa Logik der reinen Erkenntnis, 1902, p. 17), Cohen annonçait une psychologie, qui devait former, à côté de la logique, de l’éthique (Ethik des reinen Willens, Berlin, B. Cassirer, 1904) et de l’esthétique, la quatrième partie de sa théorie de la connaissance. Cette psychologie ne verra finalement jamais le jour. Il décidera de consacrer ses derniers efforts à l’élaboration d’une philosophie de la religion, qui n’était pas prévue et semble prendre la place de la psychologie annoncée.

  45. 45.

    Dans son article de 1887, Natorp annonce l’exigence (Forderung) d’une fondation psychologique de la connaissance. Cf. Natorp 1887, p. 286, trad. fr., p. 136. Cf. aussi Natorp 1888, p. 101 : « Vollständig gelöst ist die Gesammtaufgabe der Wissenschaft erst, wenn Beides geleistet ist: das objektive Verständnis der Phänomene aus dem Gesetz und das subjektive Verständnis der Gesetze und aller dadurch geleisteten Erklärung der Phänomene aus dem Unmittelbaren des Bewußtseins. »

  46. 46.

    Au sujet des rapports complexes entre psychologisme et psychologie, cf. Gyemant (éd.) 2015.

  47. 47.

    C’est nous qui traduisons ici : « Nicht darin also verfehlt es der Positivismus, daß er nach dem letzten Gegebenen, subjektiv Ursprünglichen, dem ‚Phänomen letzter Instanz’, überhaupt fragt und in ihm das Unmittelbare des (subjektiven) Bewußtseins sieht; falsch ist nur die Meinung, dieses gesuchte, eigentlich postulirte Unmittelbares, Ursprüngliche des subjektiven Bewußtseins auch als unmittelbares, ursprüngliches Datum der Erkenntnis zu Grunde legen zu können. »

  48. 48.

    Natorp, ibid. p. 198. Nous traduisons ici : « Nicht als wäre es unsere Meinung, die Psychologie überhaupt von der Philosophie ausschliessen, sie bedingungslos der Empirie überweisen zu wollen; nur zur Basis der Philosophie kann sie uns nicht taugen. Der Psyche den Logos, der Seele die Sprache zu geben, ist nicht die erste, sondern ist gerade die allerletzte Aufgabe der Philosophie. »

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Palette, V. (2018). Natorp : la critique du « pseudo -“donné” » positiviste dans les premiers écrits logiques (1887). In: Le donné en question dans la phénoménologie et le néokantisme. Phaenomenologica, vol 224. Springer, Cham. https://doi.org/10.1007/978-3-319-73797-3_2

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