Some Aspects of Income Taxation of Public Enterprises

Abstract

Public ownership of business in many countries is no longer confined to traditional fiscal or natural monopolies. Many governments have established or assumed ownership of nontraditional enterprises that generate profits and compete with private enterprise. In view of these developments, the almost exclusive emphasis, in the public finance literature, on traditional monopolies is no longer appropriate; greater emphasis should be placed on nontraditional enterprises. This paper examines the effects of income taxes on nontraditional public enterprises in economies that are neither centrally planned nor purely free enterprise. It evaluates the effects of this income taxation with respect to the efficiency of resource allocation and the equity of income distribution in the economy. Since nontraditional public enterprises operate in industries in which the price mechanism could operate effectively as a market signal, it should be possible for these enterprises to run profitably and efficiently. This suggests that the objectives of taxing nontraditional public enterprises should be essentially the same as those for taxing private enterprise – that is, to promote efficient resource usage, equitable distribution of the tax burden, and a stable and growing economy. On the other hand, it must be remembered that special characteristics of public ownership, such as the existence of other government policies and social objectives, may significantly alter the effects of taxation of public enterprises. In general, the greater are government or other nonmarket constraints on public enterprises in the taxed market, the more limited will be the effects of a profits tax. But the less important are such constraints, and the more important are market incentives, the greater will be the effects of the tax on the economy. Consequently, while imposition of the profits tax under many circumstances might have neither bad nor good implications, the exemption of public enterprises from this tax could have either no effects or only bad effects. The stronger case, therefore, rests with taxing public and private enterprises alike. This conclusion should, however, be tempered by the obvious need to consider more thoroughly the objectives of nontraditional public enterprises and the behavioral responses of their managers to taxation.

Abstract

Dans un grand nombre de pays, la propriété des entreprises publiques ne se limite plus aux monopoles fiscaux ou naturels traditionnels. Beaucoup d'Etats ont créé ou repris des entreprises non traditionnelles qui réalisent des bénéfices et entrent en concurrence avec les entreprises privées. De ce fait, l'importance accordée presque exclusivement aux monopoles traditionnels dans les ouvrages sur les finances publiques n'a plus de raison d'être; il conviendrait de faire une plus large place aux entreprises non traditionnelles. La présente étude analyse les effets de l'imposition du revenu sur les entreprises publiques non traditionnelles dans des économies qui ne sont ni à planification centrale ni entièrement dominées par la libre entreprise. Elle évalue ces effets sous l'angle de l'efficacité de l'affectation des ressources et de l'équité de la répartition des revenus au sein de l'économie. Puisque les entreprises publiques non traditionnelles exercent leurs activités dans des domaines où le mécanisme des prix peut bien fonctionner pour servir d'indice du marché, ces entreprises devraient pouvoir être à la fois rentables et efficientes. Cela laisse entendre que les objectifs visés par l'imposition des entreprises publiques non traditionnelles devraient être essentiellement les mêmes que ceux de l'imposition des entreprises privées, à savoir, promouvoir l'emploi efficace des ressources, la répartition équitable de la charge fiscale, enfin la stabilité et la croissance économiques. D'autre part, il ne faut pas perdre de vue que les caractéristiques particulières de la propriété publique, par exemple l'existence d'autres politiques officielles ou d'objectifs sociaux, peuvent modifier très sensiblement les effets de l'imposition des entreprises publiques. En général, plus l'Etat ou d'autres facteurs indépendants de marché imposent de contraintes aux entreprises publiques sur le marché imposé, plus les effets d'un impôt sur les bénéfices seront limités. En revanche, plus ces contraintes sont réduites et plus le marché sera stimulé, plus les effets de l'impôt sur l'économie seront marqués. Par conséquent, si l'adoption d'un impôt sur les bénéfices peut, dans de nombreux cas, n'avoir de répercussions ni bonnes ni mauvaises, exonérer les entreprises de cet impôt peut soit n'avoir aucun effet, soit n'avoir que des effets nuisibles. D'après ces arguments, il serait donc préférable d'imposer à la fois les entreprises publiques et les entreprises privées. Pour être valable, cette conclusion devrait toutefois tenir compte de la nécessité manifeste d'examiner de manière plus approfondie les objectifs des entreprises publiques non traditionnelles et la façon dont leurs directeurs réagissent à l'imposition.

Abstract

La propiedad pública de empresas en muchos países ya no se circunscribe a los tradicionales monopolios fiscales o naturales. Muchos gobiernos han constituido o asumido la propiedad de empresas no tradicionales que reportan utilidades y compiten con la empresa privada. Por ello, ya no es apropiado el hincapié casi exclusivo que en los estudios de finanzas públicas se hace en los monopolios tradicionales. Se debería prestar mayor atención a las empresas no tradicionales. En este estudio se examinan los efectos de los impuestos sobre la renta de empresas públicas no tradicionales en economías que no son ni de planificación centralizada ni de empresa puramente libre. Se evalúan los efectos de la aplicación de este tipo de impuestos desde el punto de vista de la eficacia de la asignación de recursos y de la equidad de la distribución del ingreso en la economía. Las empresas públicas no tradicionales operan en industrias en que el mecanismo de precios puede funcionar eficazmente como señal de mercado, y, en consecuencia, deberían poder desenvolverse con eficiencia y rentabilidad. Esto último indica que los objetivos de la tributación de empresas públicas no tradicionales deben ser fundamentalmente iguales a los de la empresa privada, es decir, fomentar el uso eficaz de los recursos, la distribución equitativa de la carga tributaria y el crecimiento y la estabilidad de la economía. Por otra parte, cabe recordar que ciertas características especiales de la propiedad pública, tales como otras políticas gubernamentales y objetivos sociales, pueden alterar significativamente los efectos de la tributación de empresas públicas. En general, cuanto mayores sean las limitaciones gubernamentales u otras no relacionadas con el mercado que restrinjan a las empresas públicas en el mercado sujeto a imposición tanto menores serán los efectos del impuesto sobre las utilidades. Por otra parte, cuanto menores sean dichas limitaciones y cuanto mayores sean los incentivos de mercado tanto mayores serán los efectos del impuesto en la economía. Así, aunque la aplicación del impuesto sobre las utilidades muchas veces puede no tener ni buenas ni malas consecuencias, la exención de las empresas públicas del pago de este impuesto puede no tener ningún efecto o tener sólo efectos malos. La tesis más valedera consiste en gravar por igual las empresas públicas y privadas. Con todo, cabe atemperar esta conclusión por la necesidad evidente de realizar un análisis más exhaustivo de los objetivos de las empresas públicas no tradicionales y las reacciones de comportamiento de sus administradores ante la tributación.