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Drug checking at an electronic dance music festival during the public health overdose emergency in British Columbia

  • Innovations in Policy and Practice
  • Published:
Canadian Journal of Public Health Aims and scope Submit manuscript

Abstract

Setting

Shambhala is a 5-day electronic dance music (EDM) festival held in rural British Columbia that annually hosts between 15,000 and 18,000 people on a 500-acre ranch. The AIDS Network Outreach & Support Society (ANKORS) has provided harm reduction services throughout the duration of the festival since 2003, including point-of-care drug checking, which allows real-time testing of illicit substances to assess their composition. Drug checking results are provided directly to clients and displayed in aggregate on a screen for all attendees to see.

Intervention

In 2017, ANKORS added fentanyl checking to their repertoire of drug checking technologies for festivalgoers. Volunteers used a brief survey to collect information on what clients expected the samples to contain. Volunteers carried out drug checks and subsequently logged test results. ANKORS provided an amnesty bin at the tent for clients who chose to discard their substances.

Outcomes

Of the 2683 surveys, 2387 included data on both the client’s belief and the actual test result. Clients were more likely to discard when the test result differed from their belief (5.16%) than when their belief was confirmed (0.69%). Discarding increased to 15.54% when the test could not clearly identify a substance and to 30.77% if the client did not have a prior belief of the substance. Of 1971 samples tested for fentanyl, 31 tested positive and 16.13% of clients discarded compared to 2.63% in the negative group.

Implications

Drug checking services appeal to festivalgoers who, when faced with uncertainty, may discard their substances. This innovative harm reduction service allows for a personalized risk discussion, potentially reaching others via word-of-mouth and early warning systems.

Résumé

Contexte

Shambhala est un festival de musique électronique qui se déroule sur cinq jours dans un ranch de 500 acres en campagne britanno-colombienne et qui accueille de 15 000 à 18 000 personnes. L’AIDS Network Outreach & Support Society (ANKORS) offre des services de réduction des méfaits pour toute la durée du festival depuis 2003, notamment sous forme d’analyses en temps réel de la composition de substances illicites dans des points de service. Les résultats sont remis directement aux clients et affichés sous leur forme brute dans un tableau général que peuvent voir tous les festivaliers.

Intervention

En 2017, l’ANKORS a pour la première fois employé les technologies permettant d’effectuer des analyses de teneur en fentanyl. Les bénévoles ont fait remplir un sondage sur ce que les clients pensaient qu’on trouverait dans leurs échantillons. Ils ont effectué les tests puis ont consigné les résultats. L’ANKORS fournissait une « boîte d’amnistie » à sa tente pour les festivaliers qui ont choisi de se débarrasser de leur substance.

Résultats

Des 2 683 sondages remplis, 2 387 comprenaient des données permettant une comparaison entre ce que croyait le client et le résultat obtenu. Les clients étaient plus portés à se débarrasser de leur substance si les résultats s’éloignaient de ce qu’ils croyaient (5,16 %) que s’ils confirmaient leurs hypothèses (0,69 %). La proportion de gens qui ne voulaient plus de leur substance a atteint 15,54 % dans les cas où l’analyse ne pouvait en déterminer clairement la composition et 30,77 % si le client n’avait aucune idée de ce que la substance pouvait contenir. Des 1 971 échantillons dans lesquels on a voulu déterminer la présence de fentanyl, 31 ont reçu des résultats positifs; 16,13 % des festivaliers concernés ont décidé de jeter leur substance, contre 2,63 % parmi le groupe des festivaliers dont les résultats ont été négatifs.

Conclusions

Les services d’analyse de drogues présentent un intérêt pour les festivaliers qui, dans l’incertitude, ont tendance à se débarrasser de leur substance. C’est un service de réduction des méfaits novateur qui interpelle les gens en leur montrant les risques qu’ils courent personnellement; d’autres pourraient ainsi être portés à s’en prévaloir grâce au bouche-à-oreille et dans le cadre d’une approche préventive.

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Fig. 1

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The authors would like to acknowledge Dr. Ian Garber for his critical review of this work.

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Correspondence to Silvina C. Mema.

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Ethics

Harmonized research ethics approval was obtained from the Interior Health Authority and the University of British Columbia Ethics Review boards (Board of Record Approval Reference # 2017-18-019-H).

Conflict of interest

The authors declare that they have no conflicts of interest.

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Mema, S.C., Sage, C., Xu, Y. et al. Drug checking at an electronic dance music festival during the public health overdose emergency in British Columbia. Can J Public Health 109, 740–744 (2018). https://doi.org/10.17269/s41997-018-0126-6

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