Reconnecting to the Natural World through an Immersive Environment

Abstract

The appeal of the Niagara Parks Butterfly Conservatory, a site visited by more than half a million visitors a year, is undeniable. One of the reasons for this appeal, we believe, is the fact that many people today feel increasingly disconnected from the natural world and therefore seek places that rekindle connections to nature. In this paper, we explore (a) how this immersive environment offers visitors connections to the natural world and restorative experiences, and (b) how far restorative experiences can raise ecological knowledge and action. Over a four-month period, we interviewed six staff about their own and visitors’ perceptions of the Butterfly Conservatory. We also conducted structured conversational interviews with 45 visitors 18 years and older at the Butterfly Conservatory and asked them to complete exit questionnaires. Observational field notes provided additional data for this study. We discuss our findings in relation to an environmental psychology framework that identifies four properties of restorative experiences—being away, fascination, extent or immersion, and compatibility. To this framework, we add a fifth and significant dimension—synergy from and with multi-sensory experiences. Our research suggests that visitors highly value being close to and connected with nature. Finally, restorative experiences do not necessarily translate into learning about stewardship or into raising ecological awareness in visitors. Rather, the restorative nature of the conservatory experience seems to overpower the ecological messages staff hoped people would take away from their visit.

Résumé

L’intérêt du Sanctuaire de papillons du parc Niagara, visité par plus d’un demi million de personnes chaque année, est indéniable. L’une des raisons de cet intérêt, à notre avis, est que de plus en plus de gens se sentent aujourd’hui détachés du monde naturel, et sont donc à la recherche de lieux susceptibles de leur permettre de renouer avec la nature. Dans cet article, nous nous penchons sur deux aspects en particulier: (a) de quelle façon cet environnement offre aux visiteurs des occasions de renouer avec le monde naturel et «refaire le plein d’énergie»; (b) dans quelle mesure ces expériences peuvent servir à sensibiliser les visiteurs aux questions écologiques. Au cours d’une période de quatre mois, nous avons interrogé six employés du parc sur leurs impressions personnelles et celles des visiteurs au sujet du Sanctuaire de papillons. Nous avons également réalisé des entrevues structurées avec 45 visiteurs de 18 ans et plus, à qui nous avons demandé de répondre à un questionnaire au terme de leur visite. Des notes d’observation prises sur le terrain fournissent des données supplémentaires pour cette étude. Nous analysons les résultats en rapport avec un cadre psychologique environnemental qui distingue quatre propriétés des expériences qui permettent de «refaire le plein»: le fait d’être ailleurs, la fascination, l’étendue ou l’immersion et la compatibilité. À ce cadre, nous ajoutons un cinquième aspect important: la synergie liée aux expériences multisensorielles. Notre recherche indique que les visiteurs accordent une grande importance à cette union avec la nature. Enfin, ces expériences ne se traduisent pas nécessairement chez les visiteurs par un apprentissage sur l’intendance ou une sensibilité accrue aux questions écologiques. En réalité, les aspects restaurateurs de l’expérience au Sanctuaire semblent beaucoup plus forts que les messages écologiques que le personnel espèrent transmettre aux visiteurs pendant leur séjour.