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Canadian Journal of Science, Mathematics and Technology Education Aims and scope Submit manuscript

Abstract

In responding to Fensham’s suggestion for a change of driver for developing new curricula in school science, I comment on (1) the support needed for a curriculum driven by societal experts—education of science teachers about social aspects of science and about how to agree on the content; (2) unintentional contributions to the existing problem—namely, science educators’ lack of engagement in the educational-political interface; and (3) my own research agenda.

Résumé

Pour répondre à Peter Fensham, qui propose que les programmes scientifiques scolaires soient désormais déterminés par d’autres décideurs, je me penche d’abord sur la nécessité de soutenir un curriculum déterminé par les spécialistes de la société (une formation didactique qui inclue les aspects sociaux des sciences et des propositions visant à trouver un accord sur les contenus), ensuite sur la contribution involontaire des enseignants et des enseignantes au problème existant (notamment le fait que les pédagogues scientifiques soient absents des aspects politiques du problème) et enfin sur les liens qui existent entre les propositions de Fensham et le programme de recherches que je poursuis.

Pour réaliser un curriculum scientifique effectivement fondé sur des données fournies par les «spécialistes de la société» ou les médias, il est essentiel de donner aux enseignants et aux enseignantes une formation scientifique plus générale. À l’heure actuelle, la plupart des enseignants et des enseignantes de sciences sont formés de façon complète mais étroite, c’est-à-dire que leur formation scientifique repose sur des bases solides, mais que ni leur formation universitaire ni leurs connaissances générales ne les préparent à apprécier l’impact des sciences sur la communauté. Sans formation supplémentaire, non seulement pour les enseignants et enseignantes en service mais aussi pour ceux qui sont en phase de formation, il sera difficile d’enseigner une conception des sciences qui tienne compte de ses aspects sociétaires, ou encore qui dérive des médias ou des découvertes récentes.

En raison de situations sociales et d’exigences différentes, je prévois que les curriculums créés à partir des points de vue des spécialistes de la société sur la vie de tous les jours — incluant, par exemple, des sujets tels que la nutrition et les habitudes alimentaires, les loisirs et les divertissements — seront fort différents dans les différentes régions du monde. Cependant, outre l’avantage évident que ces programmes tiendront compte des réalités régionales, il se profile de sérieux problèmes. Les responsables oeuvrant dans les pays plus riches seront en mesure d’effectuer les recherches et de recueillir les informations nécessaires au développement des nouveaux curriculums, tandis que ceux des pays moins nantis pourraient ne pas avoir les ressources nécessaires pour faire de même. De plus, une simple adaptation des programmes scientifiques sera impossible puisque les curriculums mis au point dans les pays occidentaux pourraient s’avérer incompatibles avec les contextes non occidentaux.

Il ne sera certes pas facile de modifier les curriculums dans le sens suggéré par Fensham: les décideurs des systèmes d’éducation tendent souvent à écouter les membres les plus en vue de la communauté scientifique, qui défendent généralement le statut quo et s’opposent à toute réforme radicale. Un curriculum mis au point à partir d’entrevues faites avec des «spécialistes de la société» suppose que les pédagogues des sciences soient plus engagés et réagissent plus fermement à ceux qui sont réfractaires aux réformes. À cette fin, il sera nécessaire d’être plus actif sur le plan politique, une arène où peu sont disposés à s’aventurer.

Après avoir lu l’article de Fensham, je me rends compte que je fais moi-même partie du problème. D’abord, parce que je ne suis guère actif sur le plan politique; ensuite, parce que j’accepte tacitement le curriculum scientifique actuel dans mes projets de recherche, qui visent à en savoir plus sur l’apprentissage des étudiants et des étudiantes et sur les difficultés qu’ils éprouvent, et les façons dont les enseignants et les enseignantes peuvent modifier leurs techniques pédagogiques et les programmes pour affronter ces difficultés. Saurais-je changer? Est-il nécessaire que je change? Si je maintiens mes projets de recherche actuels, un curriculum fondé sur les points de vue de «spécialistes de la société» ou sur les médias pourrait m’offrir la possibilité d’analyser les idées des étudiants et des étudiantes sur des concepts scientifiques plus pertinents sur le plan social, comme ceux que propose Fensham. Je pourrais ainsi participer à l’évaluation d’un nouveau curriculum fondé sur de nouvelles motivations et déterminer en quoi celui-ci contribue à l’alphabétisation scientifique.

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Treagust, D.F. Supporting Change, but also Contributing to the Problem!. Can J Sci Math Techn 2, 31–35 (2002). https://doi.org/10.1080/14926150209556496

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