The Effect of Larval Diet on the Growth and Development of Sesamia calamistis Hampson (Lepidoptera: Noctuidae) and Eldana Saccharin a Walker (Lepidoptera: Pyralidae)

Abstract

Sesamia calamistis Hampson and Eldana saccharina Walker larvae were reared at 25°C on pieces of stem from five indigenous African grasses. All five, Andropogon sp., Panicum maximum Jacq., Pennisetum polystachion (L.) Schult., P. purpureum L. and Sorghum arundinaceum (Desv.) Stapf, have been reported as host plants for one or both species. Larval survival, larval and pupal period and pupal weight were recorded and compared to values of these parameters for larvae reared on stems of maize and on artificial diet. S. calamistis larval survival was less than 10% on each grass species compared to 95% on artificial diet and 30% on maize stems. Larval period was similar on maize and the grasses, but was 50% faster on artificial diet. Pupal periods were similar for larvae reared on grasses, maize and artificial diet. Pupal weights were highest for larvae reared on artificial diet, followed by maize and then grasses. E. saccharina larval survival was less than 5% on each grass species compared to 60% on artificial diet and 19% on maize stem. Larval development was 25% faster on artificial diet than on maize or grasses. Larvae reared on grasses, maize and artificial diet had similar pupal periods. Pupal weights were lowest on grasses and highest on artificial diet.

Résumé

Des larves de Sesamia calamistis Hampson et d’Eldana saccharina Walker ont été élevées à la temperature de 25°C sur des fragments de tiges de cinq graminées indigenes d’Afrique. Toutes les cinq espèces herbacées, à savoir Andropogon sp., Panicum maximum Jacq., Pennisetum polystachion (L.) Schult., P. purpureum L. et Sorghum arundinaceum (Desv.) Stapf, ont été signalées comme des plantes hôtes d’une au moins des deux espèces foreuses. Des données sur la survie larvaire, la durée de développment larvaire et des chrysalides, ainsi que sur le poids des chrysalides ont été enregistrées puis comparées à celles relatives à des larves élevées sur des morceaux de tiges de maïs et en milieu artificiel. Une faible survie larvaire pour S. calamistis a été notée, <10% pour chacune des espèces de graminées sauvages, comparée à des valeurs de 95% sur milieu artificiel et 30% sur les tiges de maïs. Les durées de développment larvaire étaient similaires sur le mais que sur les autres graminées mais de moitié plus lentes qu’en milieu artificiel. Plus de similarités ont été notées dans la durée de développment des pupes que dans le cas des larves pour tous les individus élèves sur différentes sources nutritives. Les poids des pupes, pour les larves nourries de milieu artificiel étaient plus élevés, ensuite viennent celles produites sur les tiges de maïs puis sur les autres graminées. Une faible survie des larves d’Eldana saccharina était également observée <5% pour chacune des cinq espèces de graminées, comparée à 60 % sur milieu artificiel et 19 % sur tige de maïs. Le développement larvaire était de 25% plus accéléré sur milieu artificiel que sur les autres sources alimentaires et aucune différence significative n’était observée pour la durée de développement des larves sur tiges de maïs ou sur les autres graminées. Les plus faibles poids de chrysalides étaient observes sur les graminées sauvages, puis suivent progessivement celles des tiges de maïs et du milieu artificiel.