Noxiousness of the African White Stem Borer, Maliarpha Separatella Rag (Pyralidae: Phycitinae) in Irrigated Paddy Fields at Lake Alaotra (Madagascar)

Abstract

A study of the noxiousness of the African white rice stem borer, Maliarpha separatella Rag carried out under controlled field conditions has revealed that the impact of this pest on the yield and its components is assessable. For mean infestation rates up to 68% during the period of highest sensitivity of a paddy rice culture (second half of tillering to panicle initiation), no significant decrease could be observed in the number of panicles, nor any significant increase in the number of white heads and the number of empty grains per hill. However, with increasing infestation rates, the number of immature panicles increased and the number and weight of filled grains per hill decreased. An explorative analysis of the infestation rate-yield loss relationship, showed that a sigmoid model describes this interdependence appropriately. The proposed economic injury level (EIL), is here considered more the result of an approach, which had as its goal the re-definition of the status of the pest than as an instrument of a chemical control programme with treatments based on an action threshold.

Résumé

Une étude de la nuisibilité du borer blanc africain du riz, Maliarpha separatella Rag. conduite en plein champ et en conditions contrôlées, montre que l’impact de ce phytophage sur le rendement et ses composantes est mesurable. Des infestations moyennes allant jusqu’à 68% des tiges infestées au moment de plus grande sensibilité de la culture (deuxième moitié du tallage jusqu’à l’initiation paniculaire) n’ont aucun effet sur le nombre total de panicules, sur le nombre de têtes blanches et sur le nombre de grains stériles par touffe. On observe par contre une augmentation du nombre de panicules immatures et une diminution du nombre et du poids des grains fertiles. Une analyse explorative de la relation taux d’infestation-perte de rendement montre qu’un modèle de type sigmoide décrit cette interdépendance de façon convenable. Le seuil d’intervention proposé dans la deuxième partie de ce travail n’est pas considéré comme l’outil d’une stratégie de traitment au seuil mais comme le résultat d’une approche qui avait comme but la redéfinition du statut de ce phytophage.