Science Education and Student Autonomy

Abstract

In this article, we examine how the concept of autonomy may be construed as a foundational value which underpins students’ coherent sensemaking of how the physical world operates. Autonomy and science both require students to comprehend and assess the quality of evidence, claims, and alternative outcomes. Further, participation in scientific sensemaking affords opportunities for dialogue, agency, and power, while autonomy stresses a concern for the quality of both the decisions that students arrive at regarding themselves, their participation in the scientific enterprise, and the reasoning behind their decisions. In particular, we focus on how autonomy provides a foundation for the education of students as “epistemic agents.” Our work indicates that the development of students’ autonomy is predicated on carefully examining and challenging traditional power relationships found within classrooms. By pursuing the goal of autonomy, and challenging the entrenched power relationships oft found in science education, we argue that science education can become more meaningful, and accessible, to more students.

Résumé

Dans cet article, nous nous penchons sur les façons dont on peut construire le concept d’autonomie comme valeur fondamentale qui sous-tend la compréhension cohérente du fonctionnement du monde physique de la part des étudiants. L’autonomie et les sciences exigent des étudiants qu’ils comprennent et évaluent la qualité des preuves, des affirmations et des éventuels résultats. De plus, la participation à l’explication/compréhension des phénomènes scientifiques offre des possibilités de dialogue, d’agir et de pouvoir, alors que l’autonomie est. surtout axée sur la qualité des décisions que finissent par prendre les étudiants à leur propre sujet et au sujet de leur participation à l’entreprise scientifique, ainsi que sur le raisonnement qui est. à la base de leurs décisions. En particulier, nous centrons notre analyse sur les façons dont l’autonomie fournit les fondements de la formation des étudiants comme « agents épistémiques ». Nos travaux indiquent que le développement de l’autonomie des étudiants se fonde sur une analyse critique détaillée des relations de pouvoir traditionnelles qui entrent en jeu dans la classe. En poursuivant cet enjeu d’autonomie, et en remettant en question les relations de pouvoir souvent présentes en enseignement des sciences, nous estimons que la formation scientifique peut en effet devenir plus significative, et plus accessible à un plus grand nombre d’étudiants.