Non-haematopoietic toxicity of anthracylines is more favourable than that of taxanes: experience from Nairobi

Abstract

The isolation and clinical use of anthracyclines and taxanes were major breakthroughs in cancer chemotherapy. Their use has lead to cures and palliation of patients with diverse cancer types, notably breast cancer, malignant lymphomas, ovarian cancer and acute leukaemia. More recently there have been efforts to exclude anthracyclines from early breast cancer protocols because of toxicity and also hypothesized lack of efficacy in non-Her2/Neu amplified, and by the extrapolation of non-topoisomerase II-α co-amplified tumours. We studied the records of 212 patients treated in three private oncology facilities in Nairobi with anthracycline-or taxane-containing protocols. In total, 225 treatment protocols were analysed since some patients were treated with more than one protocol. Breast carcinoma accounted for 61.8% of the cases, followed by non-Hodgkin’s lymphomas, which accounted for 16.5%. Doxorubicin was used in 58.2% of the protocols, paclitaxel in 7.6% and docetaxel in 11.1%. Clinical cardiac toxicity was recorded in 4.6% of the protocols containing doxorubicin, none with paclitaxel and 12% with docetaxel. Neurotoxicity was recorded in 2 (1.5%) of the protocols with doxorubicin, 5 (29.4%) with paclitaxel and 4 (16%) with docetaxel. Fluid retention was not experienced with doxorubicin, but in 1 (5.9%) with paclitaxel and in 5 (20%) with docetaxel. Toxicity was not recorded in 93.9% of protocols with doxorubicin, 64.7% with paclitaxel and 52% with docetaxel. These differences were highly significant (P < 0.001). We conclude that non-haematopoietic toxicity of anthracyclines is more favourable than that of taxanes.

Résumé

L’isolement et l’utilisation clinique des anthracyclines et des taxanes ont été des percées majeures en chimiothérapie anticancéreuse. Ces composés ont permis la guérison et les soins palliatifs de patients atteints de divers types de cancers, notamment le cancer du sein, les lymphomes malins, le cancer de l’ovaire, les leucémies aiguës. Plus récemment, on a tenté d’exclure les anthracyclines au début des protocoles relatifs au cancer du sein pour des raisons de toxicité, et aussi d’une hypothétique inefficacité dans les tumeurs non Her2/Neu — par extrapolation des tumeurs coamplifiées non topo-isomérase II-α. Nous avons étudié les dossiers de 212 patients traités dans trois centres anticancéreux privés à Nairobi par des protocoles à base d’anthracyclines ou de taxanes. Au total, 225 protocoles thérapeutiques ont été analysés, car certains patients ont reçu plus d’un protocole. Le cancer du sein représentait 61,8 % des cas, suivi des lymphomes non hodgkiniens (16,5 % des cas). La doxorubicine a été utilisée dans 58,2 % des protocoles, le paclitaxel dans 7,6 % et le docétaxel dans 11,1 %. Une toxicité cardiaque clinique a été enregistrée dans 4,6 % des protocoles contenant la doxorubicine, aucun avec le paclitaxel et 12 % avec le docétaxel. Une neurotoxicité a été enregistrée dans deux protocoles (1,5 %) avec la doxorubicine, cinq (29,4 %) avec le paclitaxel et quatre (16 %) avec le docétaxel. Une rétention hydrique a été enregistrée dans un protocole (5,9 %) avec le paclitaxel et cinq (20 %) avec le docétaxel, mais dans aucun avec la doxorubicine. Aucune toxicité n’a été observée dans 93,9 % des protocoles avec la doxorubicine, 64,7 % avec le paclitaxel et 52 % avec le docétaxel. Ces différences étaient hautement significatives (p < 0,001). Nous en concluons que la toxicité non hématologique des anthracyclines est plus favorable que celle des taxanes.