Résumé
Les données astronomiques des observatoires trouvent une large application sur terre comme sur mer. Par leur structure et leur périodicité, les revues sont particulièrement adaptées aux remontées de données et échanges de commentaires tant entre savants qu’entre savants et « observateurs ». Les observatoires régionaux fédèrent au long du xix e siècle ce mouvement qui rassemble des professionnels intéressés par les applications de ces observations, puis, sous l’impulsion de personnalités comme Camille Flammarion, un public élargi d’amateurs. Ces lieux d’échanges que sont les revues se retrouvent au xx e siècle sur Internet aussi bien sur les sites institutionnels que sur les forums associatifs.
Abstract
Astronomical data issued from observatories find multiple uses on land, as well as on sea. Due to their structure and periodicity, scientific reviews are particularly adapted to peer review and sharing of data between astronomers as well as between astronomers and hobbyists. During the 19th century regional observatories first gather together professionals interested in the practical applications of the observations and later, under the influence of personalities such as Camille Flammarion, they bring together a larger non-professional audience. Being the epicentre of scientific exchange, the reviews have in the 20th century found their place on the websites of academic institutions as well as users forums.
Zusammenfassung
Astronomische Daten aus Observatorien finden sowohl auf dem Land als auch zu Wasser eine breite Anwendung. In ihrer Struktur und ihrem Erscheinungsrhythmus sind die Fachzeitschriften besonders auf den erneuten Datenanstieg und den vermehrten Meinungsaustausch sowohl zwischen Wissenschaftlern als auch zwischen Wissenschaftlern und „Beobachtern“ ausgerichtet. Über das gesamte 19. Jahrhundert hinweg vereinten die regionalen Observatorien eine Bewegung, die zunächst an praktischer Anwendung interessierte Berufsgruppen umfasste und schließlich auch, vorangetrieben durch Persönlichkeiten wie Camille Flammarion, einen erweiterten Kreis von Amateuren. Diese Begegnungsstätten, als die einst die Fachzeitschriften fungierten, finden sich im 20. Jahrhundert im Internet sowohl in Form von institutionellen Webseiten als auch von Vereinsforen wieder.
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Catherine Vassilieff, née en 1947, est conservateur en chef des bibliothèques honoraire. Elle a été responsable de la Bibliothèque de l’Université Antilles-Guyane à Pointe-à-Pitre, directrice adjointe du département de la Coopération à la Bibliothèque nationale de France en charge de la recherche, puis responsable de section à la Bibliothèque universitaire de sciences de l’Université de Paris XI-Orsay.
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Vassilieff, C. Les revues françaises d’astronomie, un cas d’interactivité scientifique. Rev synth 135, 239–254 (2014). https://doi.org/10.1007/s11873-014-0255-x
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DOI: https://doi.org/10.1007/s11873-014-0255-x