An unexploded rocket-propelled grenade in the thigh

Abstract

We present a case of an allied soldier who was accidentally shot from a very close range on his right thigh by a rocket-propelled grenade (RPG). He may be considered lucky as he was closer than 3 m to RPG-7 and the warhead did not explode, which would otherwise have threatened his life. The patient was operated upon soon after; the grenade was carefully removed from the muscle mass manually and handed over to the bomb squad team member for disposal in a safe place. Military surgeons face many cases of firearm and blast wounded patients in the emergency unit, both in war and in peace conditions. An unusual way of injury with unclear history and unexplained findings must raise the suspicion of a military surgeon. Ignoring the details that signal the clues of an unexploded grenade may risk the medical team. A thorough history and careful physical examination often reveals the diagnosis. Military surgeons equipped with these information would be able to treat unusually injured cases, also taking care of themselves and their team.

Résumé

Nous présentons le cas d’un soldat allié qui a été accidentellement atteint par une grenade roquette dans sa cuisse droite. Il a eu de la chance que l’ogive n’ait pas éclaté car sinon sa vie aurait été mise en danger. Le patient a rapidement admis au bloc opératoire et la grenade a été dégagée des masses musculaires, puis confiée à l’équipe spécialisée de déminage pour être mise en lieu sûr. Les chirurgiens militaires sont habitués à traiter de nombreux cas de plaies par armes à feu ou par explosifs dans l’unité d’urgence aussi bien en temps de guerre qu’en temps de paix. Une blessure survenue dans des conditions inhabituelles, avec une histoire confuse et des constatations inexplicables doit rendre les chirurgiens militaires suspicieux. Ignorer les détails anamnéstiques dans le cas d’une grenade non explosée peut mettre en danger l’équipe chirurgicale. Une histoire complète et un examen physique soigneux permettent le plus souvent le bon diagnostic. Le chirurgien militaire muni des ces informations, pourra alors traiter des cas de blessures exceptionnelles tout en prenant soin également de lui et de son équipe.