Contributing factors affecting initial bony healing in interlocking nailings for femoral shaft fractures

Abstract

The objective of this study was to evaluate bony healing and predict factors affecting bony healing of femoral fractures treated with interlocking nailing (ILN) in static or dynamic conditions, and in reamed or unreamed procedures. Seventy-four femoral fractures (69 patients) were initially stabilized with ILNs in static condition. Among these fractures, ten static ILNs were dynamized after approximately 6 (median 6.4, range 1–13) months because of poor fracture healing. Reamed ILNs were performed for 55 fractures and unreamed ILNs for 19 fractures. Clinical and roentgenograhic processes were analyzed with emphasis on whether or not ILNs were dynamized. To evaluate any significant contributing factors affecting the nonunion of femoral shaft fractures treated with ILNs, logistic regression analysis was done. The union rates of static ILNs and dynamized ILNs were 92% (59/64) and 70% (7/10) respectively, but there was no significant difference between them. Five nonunions were seen in reamed ILNs and three in unreamed ILNs. The predictive logistic regression equation for nonunion was as follows: Log 1-p/p=1.05 −1.20 × AO/ASIF fracture grade in the femur −3.07 × existence of multiskeletal trauma in lower extremity + 0.06 × age −1.11 × smoking history −0.3 × existence of polytrauma −0.626 × the severity of soft tissue injury (p=0.002; each variable in the above equation was arranged according to the significant order). Among the variables, AO fracture grade (type C) in the femur and existence of multiskeletal trauma in lower extremity were significantly related to nonunion. Static ILN in most femoral shaft fractures does not inhibit the process of fracture healing. The following associated skeletal lesions were our concerns for nonunion and broken nail in static or dynamic ILNs: (1) C-type femoral fracture; and (2) existence of multiskeletal trauma, such as double lesions in the ipsilateral femur, floating knee injury, and bilateral femoral fractures.

Résume

L'objectif de cette étude est d'évaluer la consolidation osseuse et les facteurs prédictifs de cette consolidation, en ce qui concerne les fractures fémorales traitées par enclouage verrouillé (EV) aussi bien dans les dispositifs statiques que dynamiques et aussi bien avec ou sans alésage. Un total de 74 fractures (69 patients) initialement traités par EV statique a été étudié. De ces cas, 10 cas ont été dynamisés après 6 mois (moyenne : 6,4 mois – extrêmes : 1 à 13 mois) en raison d'une déficience du cal osseux. L'EV avec alésage a été réalisé dans 55 cas et sans dans 19 cas. Les données cliniques et radiologiques ont été étudiées en mettant l'accent sur l'existence ou non de dynamisation. Pour pouvoir évaluer le caractère significatif des facteurs responsables de pseudarthrose de la diaphyse fémorale traitées par EV, une analyse par régression a été effectuée. Les taux de consolidation des EV statiques et dynamiques ont été respectivement de 92 % (59/64) et de 70 % (7/10), mais aucune différence significative n'a été notée entre les deux groupes. Cinq pseudarthroses ont été relevées dans le groupe des EV avec alésage et trois dans les EV non alésées. L'équation de régression logique prédictive pour pseudarthrose a été la suivante : " Log 1-p/p=1,05 −1,20 × degré AO/ASIF pour le fémur −3,07 × par existence d'un traumatisme polyfracturaire du membre inférieur + 0,06 × par existence d'un polytraumatisme − 0,026 × par sévérité du traumatisme initial des tissus mous " (p=0,002, ; chaque variable dans l'équation ci-dessus ayant été classée par ordre de significativité). Parmi ces variables, les fractures fémorales de type C de la classification AO et l'existence de polyfractures du membre inférieur ont pu être reliées de façon significative à l'existence d'une pseudarthrose. L'utilisation d'un EV statique dans la majorité des fractures de la diaphyse fémorale n'inhibe pas la consolidation osseuse. Les lésions squelettiques associées suivantes ont été pour nous la cause des pseudarthroses et des fractures de clou aussi bien dans les EV avec alésage que dans les EV sans alésage pour les fractures fémorales : (1°) de type C et (2°) en cas d'existence de polyfractures, comme par exemple l'existence de double foyer dans le même fémur, une instabilité de genou ou bien une fracture fémorale bilatérale.