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Contributions of the First Female Plastic Surgeon to Modern-Day Rhytidectomies

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Aesthetic Plastic Surgery Aims and scope Submit manuscript

Abstract

Dr. Suzanne Noël was a pioneer for female surgeons and made fundamental contributions to the field of plastic surgery. Her hallmark operation, the “petit operation,” defined the fundamental aspects to many modern rhytidectomies including the mini-lift and the short scar facelift. These contributions included camouflaging incisions in the hairline, limiting incision length, avoiding tension on the skin, meticulous handling of the skin edges, appropriate and precise vector placement, and staging operation when required. Through understanding the history of the fundamental principles on which rhytidectomy was constructed will help the cosmetic surgeon understand the nuances of this operation.

Level of Evidence V

This journal requires that authors assign a level of evidence to each article. For a full description of these Evidence-Based Medicine Ratings, please refer to Table of Contents or online Instructions to Authors www.springer.com/00266.

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References

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Authors

Corresponding authors

Correspondence to Amishav Bresler or Boris Paskhover.

Ethics declarations

Conflict of interest

The authors declare that they have no conflicts of interest.

Human and Animal Rights

This article does not contain any studies with human participants or animals performed by any of the authors.

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For this type of study informed consent is not required.

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Publisher's Note

Springer Nature remains neutral with regard to jurisdictional claims in published maps and institutional affiliations.

Appendix

Appendix

“Exposé des opérations: Opération au niveau de la tempe: Cicatrice dissimulée,” Suzanne de Noël, La Chirurgie esthétique: Son rôle social (Paris:Libraires de L’Académie de Médecine, 1926): 25–39

Les cheveux sont d’abord rasés près de l’oreille sur une largeur de 1 cm ½ environ. Ils repousseront très bien et cacheront entièrement la cicatrice ou seulement une majeure partie de celle-ci, suivant l’importance de l’opération. Ensuite, à l’aide des pinces munies de caoutchouc placés de nouveau sur l’emplacement choisi, on determine l’importance et la direction du lambeau.

Un gabarit est ensuite appliqué. Celui-ci peut être une ellipse plus ou moins renflée, plus ou moins effilée, un croissant à pointes inégales, une ellipse dont la partie inférieure est rendue horizontale ou encore comme sur la une sort de palme, à pointe supérieure recourbée, rappelant la forme des palmettes tissées sur les beaux tapis persans, en particulier, sur les tapis de Siné. Cette pointe recourbée a une énorme importance, puisqu’elle empêche la boursouflure qui peut se produire au bout de la pince, lorsque la resection est un peu large. J’ai beaucop cherché avant de trouver cette solution épineuse.

La gabarit étant appliqué, bien maintenu d’une main, de l’autre, je peins le vide qui se trouve à l’intérieur du contour et qui représente la partie à enlever. Pour cela j’emploie un mélange spécial d’ichthyol, d’iode et d’huile, ayant abandonné de suite le bleu de méthylène, qui m’a été attributé dans divers articles, dont les auteurs, mal informés, ignoraient que j’avais délaissé cette preparation dès le début de son emploi, en raison des inconvénients qu’elle présentait. Le plus sérieux était le tatouage possible des points de suture.

Mon patron étant bien tracé d’un côté j’applique sur la tête de l’opéré un petit craniomètre de mon invention, avec lequel il est facile d’obtenir une symétrie parfait du second côté. Ceci est une des plus grandes difficulties de l’opération, et cette symétrie obligatoire n’est pas toujours bien réalisée par les esthétistes. Les deux patrons étant peints, à l’aide de colloplaste je fixe les cheveux qui pourraient me gêner. J’entreprends alors l’anesthésie locale. Cette anesthesia est pratiquée à l’aide de l’adrénesthésique Clin, produit qui m’a donné les meilleurs résultats. Je prépare deux capsules de porcelain stérilisées au Paupinel; dans chacune je fais verser la quantité que je consacre à un côté, c’est-à-dire 10 centimètres cubes environ de syncaïne à 1/200 auxquels je fais ajouter 2 à 3 gouttes d’adrénaline, dose suffisante permettant d’éviter les grands saignements, mais surtout n’amenant pas la vasodilatation qui suit la vasoconstriction trop énergique.

Cet inconvenient pourrait mettre dans l’embrarras les opérés qui ne sauraient comment expliquer dans leur entourage, le suintement sanguine traversant le pansement. La difficulté est un peu plus grande pour l’opérateur, mais elle ne compte pas, mise en parallèle avec la tranquillité qui est assuré au patient. À cette dose l’adrénaline n’a pas de mauvaise influence sur la cicatrisation, ce qui pourrait se produire si on la doublait ou la triplait, ce que j’ai vu faire quelquefois. À l’aide d’une aiguille extrêmement fine, je fais pénétrer lentement sous la peau, quelques gouttes du liquide. L’endroit étant insensibilisé, je pousse l’anesthésique en nappe dans la region, en dépassant largement mon trace de manière à pouvoir élargir mon patron, si je le juge nécessaire, ce qui est très rare d’ailleurs, mon habitude des measures prises à l’avance, étant très grande.

Une fois la syncaïne introduite, et quelques minutes étant écoulées pour laisser l’effet se produire, à l’aide d’une grande aiguille, je tâte en piquant légèrement, la sensibilité de la peau. Si le malade me désigne des points moins bien anesthésiés, je remets un peu de liquide, je recommence ensuite mon essai, et ainsi de suite jusqu’à complète insensibilité. Je place une compresse sur la région, et je prépare de meme le second côté. L’insensibilité étant bien assuré, j’entoure la tête d’un champ sterilisé, puis je place un grand champ fendu laissant seulement la region à opérer à découvert. Beaucoup de personnes demandent à conserver la libre disposition de leurs yeux et de leur nez, ce à quoi je consens facilement, tous mes opérés étant vraiment d’une sagesse extraordinaire.

Je reproche seulement, aux Françaises et aux Italiennes, d’être trop bavardes, aux Anglaises et aux Américaines, de trop fumer pendant l’opération, pour se distraire. Par contre, plusieurs personnes ont dormi pendant qu’on opérait le second côté, reassurés par la bonne marche de l’opération du premier côté.

À plusieurs reprises, des opérées m’ayant demandé une anésthesia générale, je l’ai pratiquée, mais il faut reconnaître que la plupart préfèrent conserver leur entire lucidité et la possibilité de rentrer chez elles sans être incommodés par les nausées.

Les champs étant placés, mon aide à mes côtés, les infirmières servant l’opération à leur post, je commence l’incision. J’estime qu’elle doit se faire d’un seul coup de bistouri malgré la sinuosité du dessin, à la manière du pouce qui indique un trait de modelage. Je dois dire que c’est un des gestes les plus élégants que je connaisse en chirurgie. Sa vue impressionne toujours les assistants. Penser que c’est un visage dans lequel on taille avec cette désinvolture sans nécessité de santé, et que cette élégante incision va decider de tout, est assez émotionnant. Le chirurgien sent le petit frisson d’émoi qui passe dans l’assistance, et à ce moment précis, je rends grâces à celui ou à celle qui, allongeé devant moi avec la plus tranquille confiance, remet entre mes mains, la destiné de sa beauté.

L’incision étant tracé, je dissèque avec soin les extrémités de mon lambeau, je soulève progressivement celui-ci, et une partie de la graisse sous-jacente. Ici l’expérience montre que si on enlève trop de graisse en profondeur on a une dépression, si au contraire on rase la peau de trop près il se produit des boursouflures. Le lambeau détaché, l’aide étanche soigneusement la sérosité qui s’est produite.

Rapidement, avec deux pinces, toujours garnies de caoutchoue, je ramène les deux bords de la plaie l’un près de l’autre. Si je juge la tension un peu forte, je débride légèrement du côté de la face, et seulement à la partie inférieure de la plaie, de manière à ne pas influencer la forme des yeux, beaucoup de femmes accusant, pour cette raison, les esthétistes de faire des Chinoises.

Au sujet du débridement, je proteste énergiquement contre l’abus qui en est fait. J’ai vu des esthétistes étrangers causer devant moi et de ce fait, d’énormes hematomas laissant la patiente presque négresse pendant deux mois, ne sachant que dire dans son entourage terrifé, pour expliquer ce phénomène. Dans le cas présent d’ailleurs une suppuration s’est produite, obligeant à une contre-incision à l’angle de la mâchoire et à la pose d’un drain. A l’occasion d’un débridement trop important, j’ai observé encore une parésie des plus visible. La réunion des deux lèvres étant chose certaine et vérifiée je commence à passer les crins.

Ceux-ci sont des crins moyens et BLANCs que je fais préparer spécialement. Parmi eux, mon aide choisit soigneusement les plus fins pour les extrémités, conservant les plus forts pour l’endroit où la tension est la plus intense. À ce moment je ne prends jamais les bords de la plaie avec une prince. Je les pousse avec l’index de manière à les conserver absolument intact ce qui assure une meilleure cicatrice.

Le plus souvent je passe d’abord tous mes crins ce qui donne l’aspect. Quelquefois, je passe les crins et les noue au fur et à mesure. Cela dépend des tissus, de las tension, de mille détails que l’expérience enseigne. À mesure que les crins sont noués, il faut affronter le plus parfaitement possible les deux lèvres de la plaie, les bords de celle-ci devant être adossés avec le soin le plus minutieux. La plupart du temps, j’emploie le point séparé simple à double nœud. Quand il y a beaucoup de tension, j’emploie le point suédois, qui me rend de très grands services et réalise un affrontement parfait. Si je ne l’emploie pas pour tous les points de la suture, c’est qu’il est double, et de ce fait marque un peu plus quand il est enlevé.

Les points faits, il est nécessaire d’examiner chaque intervalle, de manière à placer quelques points que j’ai appelés “de luxe” s’il y avait le plus léger écartement. Dans ces intervalles, le crin doit être extrêmement fin, à peine serré, puisqu’il s’agit d’un simple perfectionnement. La suture étant terminée, épongée, nettoyée, à l’éther puis à l’alcool, nous avons un aspect des plus agréables. On a l’impression très nette quand on voit une suture aussi propre, aussi bien affrontée, que le résultat est assuré.

Lorsque les patients sont très nerveux ou surtout très curieux et que je suis presque certain qu’ils décolleront le pansement pour voir l’effet produit, je ne coupe pas mes fils, je place sur la plaie une petite compresse roulée comme une cigarette et par-dessus laquelle je les noue de nouveau réalisant “le bourdonnet”. Le plus souvent, j’applique un petit bout de mèche Tétra dont je coupe la lisière pour qu’il y ait une petite frange de chaque côté.

J’applique cette petite mèche et sur la frange je coule de chaque côté un mince filet de collodion. J’ai ainsi un pansement léger, très adherent, à travers lequel la plaie est aérée, long d’environ 5 centimètres sur 1.5 de large. Je coupe l’excédent de ce pansement à chaque extrémité.

Ce pansement est donc très facile à dissimuler sous les cheveux. Pour le dissimuler encore mieux, je le badigeonne avec une micture de ma façon, différente selon qu’il s’agit de cheveux blonds, bruns ou noirs. Le pansement, de ce fait, passe complètement inaperçu.

Le premier côté terminé, une glace est offerte à la malade pour qu’elle puisse constater la difference entre les deux côtés, opéré et non opéré, et c’est un moment des plus agréables que de voir alors l’étonnement émerveillé de l’opéré et des personnes presents.

Le second côté étant tout prêt, puisqu’il a été cocaïne à la suite du premier, on procède pour lui de la même manière que pour le precedent.

Tout étant alors terminé, la malade se recoiffe. Elle prend ensuite une tasse de café, nul n’etant admis chez moi à goûter avec les personnes presents, que tout à fait en beauté. Le patient regagne ensuite son domicile ou fait ce qu’il a à faire, sans s’écouter. Le soir, il dine avec les siens, qui le complimentent sur sa bonne mine.

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Ritchie, D., Bresler, A. & Paskhover, B. Contributions of the First Female Plastic Surgeon to Modern-Day Rhytidectomies. Aesth Plast Surg 44, 240–245 (2020). https://doi.org/10.1007/s00266-019-01507-1

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