Article PDF
Avoid common mistakes on your manuscript.
Bibliographie
Chaque volume y est consacré à un pays étranger: ainsi de la librairie hongroise, par GyörgyKokay (Geschichte des Buchhandels in Ungarn, 1990), mais aussi de la librairie russe, par IosifE. Barenbaum (Geschichte des Buchhandels in Rußland und in der Sowietunion, 1991), etc. Enfin, la Conférence d’histoire et civilisation du livre de l’École pratique des hautes études (Section des sciences historiques et philologiques) a traité en 1993–1994 du livre en Russie auxviii e siècle: voirLivret 9: […] Rapports sur les conférences de l’année 1993–1994, Paris, 1995, p. 100–102. Pour la Russie des Lumières, et ses relations intellectuelles et artistiques avec la France, voir aussi:La France et la Russie au Siècle des lumières. Relations culturelles et artistiques de la France et de la Russie au xviii e siècle, Paris, Association française artistique, 1986, et la thèse de l’École des chartes de Marie-AnneChabin, «Les Français et la Russie dans la première moitié du xviii e siècle. La famille Delisle et les milieux savants», Paris, 1983, dactylogr.
Ce prisonnier allemand s’en étonne encore, pendant la Première Guerre mondiale, voir TheodorKröger,Le Village oublié. Bagnard en Sibérie, 1915–1919, trad. franç., Paris, Phébus, 1997, ici p. 112: «De même qu’à Ivdiel la voie du chemin de fer [venant de Perm] cessait tout à coup, de même à Nikitino se terminait la route […], venait se perdre le dernier fil télégraphique.
AlexandreBeletski, «Étudier l’histoire du lecteur. Un problème actuel de l’histoire littéraire», p. 37–52.
AbrahamReïblat, «Les honoraires littéraires, médiation entre les écrivains et le public», p. 143–160.
Les vies de saints sont, par ex., la seule lecture que le jeune Gorki, avide de livres, peut se procurer chez le médiocre épicier voisin: voirEn gagnant mon pain. Mémoires autobiographiques, trad. du russe par SergePersky, préf. deG. E. Clancier, Paris, diff. Hachette (Le Livre de poche, 4041), 1976, p. 86. Par la suite, son patron s’abonne à laGazette de Moscou dont il dévore les feuilletons, «à l’usage des gens que l’ennui tue» (p. 188). Enfin, il découvre, grâce à une voisine plus fortunée, les poèmes de Pouchkine (p. 209sq.).
BaruchBehrmann, «Le lecteur des vies de saints. Le canon hagiographique russe au Moyen âge et sa réception», p. 61–89.
Voir ce que dit le comte Alexandrede Lagarde sur Odessa en 1813, inVoyage de Moscou à Vienne par Kiow, Odessa, Constantinople, Bucharest et Hermannstadt […], Paris, Treuttel et Würtz, 1824: «Cette ville est un prodige […] Il y a déjà des églises russes et catholiques, un gymnase qui, outre ses cours publics, contient plus de cent pensionnaires, un institut de jeunes demoiselles, un hôpital, un théâtre sur lequel on représente en langue russe, polonaise, italienne et allemande, […] une population de 25 à 30 000 âmes […] Circulent le Turc, le Grec, le Russe, l’Anglais, le Juif, l’Arménien, le Français, le Moldave, le Polonais, l’Italien et l’Allemand […]»
IvanGontcharov,Oblomov, trad. du russe par HélèneIswolsky, Paris, Gallimard (Folio, 1392), 1982, p. 34.
Sur ces problèmes, voir aussi: RaymondBirn, «La collection complète des œuvres de Jean-Jacques Rousseau…», inL’Europe et le livre,, p. 383–398, et NicoleMasson, «La condition de l’auteur en France auxviii e siècle. Le cas Voltaire», inLe Livre et l’historien. Mélanges Henri-Jean Martin, dir.F. Barbier et al., Genève, Droz, 1997, p. 551–555.
AndreïZorine, AndreïNemzer, «Les paradoxes de la sentimentalité», p. 91–123.
MariettaTchoudakova, «Essai d’analyse socio-historique des textes littéraires. Les postures littéraires au lendemain de la révolution», p. 173–196.
AlekseïLevinson, «Papier récupéré et livre. Offre et demande dans une branche actuelle du commerce du livre», p. 197–219.
SergueïChvedov, «Les livres qui avaient nos préférences. Best-sellers d’hier et lecteurs d’aujourd’hui», p. 221–244.
LevGoudov, BorisDoubine, «La culture littéraire. Ration et production», p. 245–279.
Et qui ne restent pas sans influencer, en retour, les pratiques mêmes de lecture: songeons aux descriptions de l’univers de la charachka et de la place ambivalente qu’y tiennent les livres, mais aussi à la pratique, qui tend parfois à se muer en véritable automatisme, de la lecture «entre les lignes»: voir AlexandreSoljénitsyne,Le Premier Cercle, 2 t., trad. nouv. par LouisMartinez, Paris, Librairie générale française (Le Livre de poche, 5727 et 5728), 1983, p. 418–419, etc.
Nous l’avons utilisé dans: FrédéricBarbier, CatherineBertho Lavenir,Histoire des médias, de Diderot à Internet, Paris, A. Colin, 1996, notamment p. 290 et 296.
Un autre aspect de la problématique russe nous est proposé par:Philologiques IV. Transferts culturels triangulaires France-Allemagne-Russie, dir. KatiaDmitrieva, MichelEspagne, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1996.
Author information
Authors and Affiliations
Additional information
À propos de:Livre et lecture en Russie. Sous la dir. d’AlexandreStroev, textes traduits du russe par Marie-LouiseBonaque. Paris, IMEC Éditions/Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1996. 17×23,5, 319 p., index (In octavo, 2).
About this article
Cite this article
Barbier, F. Livre et lecture en russie. Rev synth 119, 125–129 (1998). https://doi.org/10.1007/BF03181373
Issue Date:
DOI: https://doi.org/10.1007/BF03181373