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Literatur
Cf. Herbert L. A.Hart,Essays on Bentham. Jurisprudence and Political Theory, Oxford, Clarendon Press, 1982; Michael A.Soubbotnik, «Définition du droit et philosophie du langage: de “l’essence du droit” aux jeux de langage»,Actes, 75–76, juin 1991, p. 29–33 et «Le tissue de la fiction: approche de Bentham»:Revue du Littoral, no spécial «Écriture lacaniennes»,36, 1992, p. 65–81.
Jean-JacquesRousseau,Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, inŒuvres complètes, Paris, Gallimard («La Pléiade»), 1979, t. III, p. 164.
LudwigWittgenstein,Philosophical Grammar éd. RushRhees, trad. AnthonyKenny, Oxford, Basil Blackwell, 1974, X. 137, p. 189.
«Ainsi périsse á l’avenir quiconque franchira mes murailles»,Tite-Live,Histoire romaine, I, vii.
J.-J. Rousseau,op. cit. supra n. 3, t. III, p. 167.
Ibid. t. III, p. 167.
Cf. VictorGoldschmidt,Anthropologie et politique. Les principes du système de Rousseau, Paris, Vrin, 1974, p. 438.
J.-J. Rousseau,op. cit. supra n. 3 (“La Pléiade»), 1979, t. III, p. 173.
John LangshawAustin,How To Do Things With Words, Oxford, Oxford University Press, 1962;Quand dire c’est faire, trad. GillesLane, Paris, Seuil, 1970. La traduction par G. Lane de l’anglais «force» par (le trés saussurien) «valeur» nous semble aller dans le sens de cette dissociation entre l’acte de parole et ses conditions d’effectuation que dénonce PierreBourdieu, inCe que parler veut dire. L’économie des échanges linguistiques, Paris, Fayard, 1982, en part. chap.ii, p. 68–75. Les connotations du terme anglais se retrouvant dans le terme français correspondant, je préfére les conserver.
J.-J. Rousseau,op. cit. supra n. 3,, t. III, p. 164.
Ibid., t. III, p. 176–178
Pour une discussion de ce point, cf. Jean-LouisGardies,L’Erreur de Hume, Paris, Presses universitaires de France, 1987 etM. A. Soubbotnik, «L’Obligation en Droit»,L’Ane, 38, avril-juin 1989, p. 34.
AntoineArnauld & PierreNicole,La Logique ou l’art de penser, Paris, Flammarion, 1970. (Nous désignerons laLogique par l’abréviationLAP.)
Sur ce point, cf. Jean-ClaudePariente,l’Analyse du langage á Port-Royal, Paris, Minuit, 1985, chap.vi.
Ainsi, dans leProjet pour l’éducation de M. de Sainte-Marie, inŒuvres complètes, op. cit. supra n. 3, t. IV, p. 50,Rousseau supprime-t-il toute étude des traités de logique á l’exception de laLAP et deL’Art de parler du pére Lamy. Cf. les termes identiques duMémoire á M. de Mably sur l’éducation de M. son fils, inibid. Œuvres complètes, Paris, Gallimard («La Pléiade»), t. IV, p. 29. On notera que Rousseau reste assez fidéle sur ce point á l’«Avis» d’Arnauld et Nicole. Dans l’Émile, inibid. Œuvres complètes, Paris, Gallimard, («La Pléiade»), t. IV, liv. III, p. 486,Rousseau explique que «sitôt que l’on compare une sensation á une autre on raisonne. L’art de juger et l’art de raisonner sont exactement le même»: suit une allusion au bâton qu’on retrouve dans laLAP, chap.iii, p. 20, pour montrer «qu’il y a presque toujours un raisonnement caché et enveloppé dans ce qui nous paraît un jugement simple». Mais le rapprochement le plus adéquat á notre propos se trouve dans les allusions indirectes á laLAP et á laGrammaire générale et raisonnée sur les idées accessoires á propos des termes susceptibles d’évoquer des idées obscénes ou non selon l’état des mœurs d’un peuple parlant une langue:Émile, IV, inibid. Œuvres complètes, Paris, Gallimard («La Pléiade»), t. IV, p. 649; V, p. 794; cf., plus indirectement,Émile, IV, p. 530–531;Derniére réponse á Bordes, inibid. Œuvres complètes, Paris, Gallimard («La Pléiade»), t. III, p. 73;Essai sur l’origine des langues (cité par la suite commeEOL), chap. xx, á rattacher aux deux langages «honnête» (nature) et «décent» (société). Enfin, dans la «Profession de foi du vicaire savoyard»:Émile, IV, p. 560, on trouvera une allusion probable á la querelle de l’Eucharistie au sujet de ces «vaines disputes» qui montrent «le paradis et l’enfer mis pour prix á des jeux de mots». L’institution de la propriété joue,mutatis mutandis, le même rôle dans l’histoire humaine.
JohnLocke,An Essay Concerning the True Original Extent and End of Civil Government, Londres/New York, Dent & Dutton, 1966, chap. v.
Cf. WolfgangRoed, «Eigentum und Arbeit in Rousseaus politischer und œkonomischer Theorie»,Revue internationale de philosophie, 124–125, 1978, p. 260 sq.
Aporétique dans leDiscours, la réunion des deux théses sur le fondement de la propriété devient synthétique dans leContrat social, inŒuvres complètes, op. cit. supra n. 3 Paris, Gallimard, 1980, t. III, liv. I, chap.ix, p. 366.
Cf. JeanStarobinski,La Transparence et l’obstacle, Paris, Gallimard, 1971, chap.iv. Cf. en outresupra n. 18.
LAP, I.xv.
Ibid. LAP, I.xv.
Ibid. LAP, I.xv.
LAP, I.iv.
LAP, I.xv.
J.-J. Rousseau,op. cit. supra n. 3,, t. III, p. 164.
Cf. MartineRemond-Gouillou, «Ressources naturelles et choses sans maître»,in BernardEdelman &al., L’Homme, la nature, le droit, Paris, Christian Bourgois, 1989, p. 222 et mon compte rendu,Annuaire philosophique, 1988–1989, Paris, Seuil, p. 211–226.
Cf. HugoGrotius,Le Droit de la Nature et des Gens, trad. de JeanBarbeyrac, repr.in «Bibliothéque de philosophie politique et juridique», Centre de publications politiques et juridiques de l’Université de Caen, Caen, 1984, II.II.i.4.
HenriGouhier,Les Méditations métaphysiques de J.-J. Rousseau, chap.1, cité par AlexisPhilonenko,Jean-Jacques Rousseau et la pensée du malheur, t. 1:Traité du Mal, Paris, Vrin, 1984, p. 210.
LAP, I.xv.
Cf.J.-J. Rousseau,op. cit. supra n. 3,, t. III, p. 178.
Cf.J. Starobinski,op. cit. supra n. 22..
Cf.J. L. Austin,op. cit. supra n. 11, p. 99.
Cf.J.-J. Rousseau,op. cit. supra n. 3,, t. III, p. 164.
Cf. Jean-ClaudePariente,Le Langage de l’individuel, Paris, Armand Colin, 1973, chap.iv.
AlainBerrendonner,Éléments de pragmatique linguistique, Paris, Minuit, 1981, chap.ii, «Le fantôme de la vérité».
Sur cet enrôlement de la nature dans la science et la technique modernes, cf. BrunoLatour,La Science en action, Paris, La Découverte, 1989, p. 149 sq.
Cf.J.-J. Rousseau,op. cit. supra n. 3,, t. III, p. 141.
En ce qui concerne la «parole sourde», cf. les analyses deJ. Starobinski,op. cit. supra n. 22,, p. 359 sq.
J.-J. Rousseau,Fiction ou morceau allégorique sur la révélation, inŒuvres complètes,op. cit. supra n. 3,, t. IV, p. 1054.
LAP, II.vi. Cf.ibid., LAP, I.vii etJ.-C. Pariente, op. cit. supra n0 17,l’Analyse du langage á Port-Royal, Paris, Minuit, 1985, chap.ii.
Cf.LAP, I.xv, en part. le dernier paragraphe.
J.-J. Rousseau,op. cit. supra n. 3,, t. III, p. 164, p. 171–174.
J. L. Austin,op. cit. supra n. 11, ; p. 99 sq.
L’exemple est celui deJ. L. Austin,ibid.,, p. 102.
Cf.A. Berrendonner,op. cit. supra n. 40,, p. 22 sq.
, chap.iv, «L’illusion interrogative».
, chap.iii Sur le probléme voisin des opérations ineffectuables mais supposées effectuées en philosophie, cf. PatriceLoraux, «Les opérations en “peut-être”», inWittgenstein et la philosophie aujourd’hui, éd. JanSebestik, AntoniaSoulez Paris, Méridiens Klincksieck. 1992, p. 39–44.
OswaldDucrot,Dire et ne pas dire. Principes de sémantique linguistique, Paris, Hermann, 1972, p. 79.
Cf.EOL, chap.i, p. 58: «Darius, engagé dans la Scythie avec son armée, reçoit de la part du roi des Scythes une grenouille, un oiseau, une souris, et cinq fléches: le héraut remet son présent en silence et part. Cette terrible harangue fut entendue [...].»
Nous suivons en celaA. Berrendonner,op. cit. supra n. 40.,
O. Ducrot,op. cit. supra n. 56,, p. 80. Cf. le probléme posé parRousseau dans son énumération des difficultés concernant l’origine des langues, inop. cit. supra n. 3, Jean-JacquesRousseau,Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, inœuvres complètes, Paris, Gallimard («La Pléiade»), 1979, t. III, p. 147–148.
Cf.A Philonenko,op. cit. supra n. 31,, t. 1, chap.ix, p. 203 sq.
C’est-á-dire l’état des sociétés sauvages. Cf.J.-J. Rousseau,op. cit. supra n. 3,, t. III, p. 169–171.
Cf.J.-J. Rousseau,op. cit. supra n. 3,, t. III, p. 176.
C’est ce qui guide, d’ailleurs, l’analyse que V. Goldschmidt propose duSecond discours, in V. Goldschmidt,op. cit. supra n. 8., p. 438.
J.-J. Rousseau,op. cit. supra n. 3,, t. III, p. 164. Cf. p. 170–171.
Pour un exposé lumineux des difficultés soulevées par les formules sacramentelles et des solutions envisagées par les médiévaux, cf. IréneRosier, «Signes et sacrements. Thomas d’Aquin et la grammaire spéculative»,Revue des sciences philosophiques et théologiques, t. 74,3, juil. 1990, p. 392–436.
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L’hypothése développée dans cet article a fait l’objet d’une communication le 21 mai 1990 dans le cadre des séminaires de recherche du C.A.E.S.A.R. á l’Université Paris X. Je remercie les chercheurs du C.A.E.S.A.R. de leurs suggestions et objections auxquelles cet article s’est efforcé de répondre. Mais ma gratitude va principalement au professeur Philippe Soulez (Université Paris VIII) qui fut le premier lecteur d’un text largement remanié ensuite pour tenir compte de ses précieuses remarques, ainsi qu’á Michel Rosier (Université Paris VII) sans qui ce travail n’aurait peut-être pas été entrepris.
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Soubbotnik, M.A. ‘Ceci est á moi». Rev synth 113, 459–480 (1992). https://doi.org/10.1007/BF03181197
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03181197