Summary
A study is described in which 192 patients, randomly assigned to one of four groups, received one of four treatment regimens involving either meperidine or diazepam, or a combination of both, as preparation for surgical operations with epidural anaesthesia. The four regimens are described in detail in the text. Vital signs were measured, and a series of eight behavioural factors were measured at regular stages of the procedure. An Analysis of Variance was performed. Group III, which had received only diazepam, one hour pre-operatively and immediately preceding the epidural injection, was judged the best, both on the basis of the scoring system used for the behavioural factors and of clinical observations. It is our conclusion that the diazepam group was the best prepared for the total procedure, and offered the least resistance to the idea of remaining conscious, by use of epidural anaesthesia, during a surgical operation.
Resume
La plupart des patients redoutent, à des degrés divers, d’abord d’être anesthésiés par voie vertébrale et ensuite de demeurer conscients en cours d’intervention. Le diazepam est-il un agent susceptible de réduire ou d’annuler cette réticence devant un tel type d’anesthésie régionale d’une part, et d’autre part d’opérer un dé-branchement affectif pendant l’opération? C’est l’objet de la présente étude.
Elle comprend 192 patients distribués au hasard en quatre groupes, au niveau de la médication pré-opératoire. Les médicaments utilisés ont été soit le diazepam soit la meperidine, soit une combinaison des deux (les modalités en sont expliquées dans le texte). Ont été mesurés les effets sur les paramètres vitaux et sur le comportement affectif, à différents moments de la procédure. Les résultats ont été analysés statistiquement pour fin de comparaison entre les groupes. Le groupe III, qui ne reçut que du diazepam une heure avant l’opération et juste avant l’injection péridurale, s’est avéré le meilleur du point de vue tant physique que psychologique. Nous devons conclure que ce groupe était le mieux préparé pour l’épreuve anesthésique et chirurgicale.
Une fois libérés des cadres rigides du présent travail, les auteurs ont procédé à un assouplissement de l’utilisation du diazepam. Des doses “personnalisées” leur ont procuré des résultats absolument remarquables. Jusqu’à ce jour, aucun agent ne leur a donné, de façon sécuritaire, des patients aussi coopératifs et aussi décontractés.
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Drolet, H., Boisvert, M. Diazepam as an adjuvant agent in regional anaesthesia. Canad. Anaesth. Soc. J. 19, 283–289 (1972). https://doi.org/10.1007/BF03028294
Issue Date:
DOI: https://doi.org/10.1007/BF03028294