Sommaire et Conclusions
Chez des chiens anesthésiés et ventilés en méthode sans recyclage au moyen d’un mélange gazeux complètement anhydre, des déterminations de l’humidité relative et de la température directement effectuées dans l’alvéole aboutissent à des résultats constants et reproductibles d’une saturation à la température corporelle. Même une hyperventilation maximale avec des gaz secs n’a pas réussi à modifier cette constante biologique.
Deux conclusions ressortent de cette étude. Tout d’abord, nous obtenons l’assurance que, du moins dans les conditions expérimentales exploitées, la membrane de recouvrement alvéolaire nous semble bien protégée contre le froid et la déshydratation exogènes. En second lieu, nos résultats obtenus en hyperventilation maximale confèrent une dimension sécuritaire à la capacité fonctionnelle des voies respiratoires hautes à assurer le conditionnement biophysique idéal de l’air inspiré, soit une humidité relative à 100 pour cent à la température corporelle.
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Ce travail a été partiellement présenté à la conférence Wesley Bourne Memorial, McGill University, Vendredi, le 29 mai 1970.
Nous avons reçu, pour l’élaboration de cette étude, la subvention No.ma 2968 du Conseil des Recherche Médicales.
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Déry, R. L’humidite en anesthesie IV: Mesure de l’humidité et de la température alvéolaires, chez le chien. Canad. Anaesth. Soc. J. 18, 152–156 (1971). https://doi.org/10.1007/BF03025444
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03025444