Conclusions
Le diplôme français d’écho-endoscopie a été initialisé en 1994. Il a eu depuis un rôle important dans l’enseignement de cette technique d’imagerie. Le résultat de ce travail montre que la qualité de l’enseignement qui a été dispensé a été considérée comme bonne et appropriée par la majorité des étudiants, en particulier lorsqu’elle était présentée par des experts en écho-endoscopie. Le compagnonnage et les ateliers vidéos ont été les moyens d’enseignement les plus appréciés. Enfin, il faut souligner que la plupart des articles d’écho-endoscopie publiés dans la littératures internationales, avaient au préalable été écrits et présentés sous la forme de mémoires dans le cadre du diplôme. Celui-ci a donc nettement contribué, depuis sa création, à l’essor des publications de «l’école française». Les quelques points contestés par les étudiants ont porté sur l’organisation des cours dispensés par des médecins non spécialistes de l’écho-endoscopie, ou encore sur l’organisation de l’épreuve de lecture de bandes vidéo au cours du contrôle de connaissances.
Plusieurs éléments semblent toutefois plaider pour une mutation rapide de cet enseignement:
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- moindre demande de la part des candidats nationaux.
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— le développement des supports d’information et des moyens de communication (réalisation de nombreux CD-Rom et vidéo-cassettes plus facilement disponibles),
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- la motivation croissante de jeunes médecins étrangers, d’accéder à l’enseignement de l’échoendoscopie.
Le premier de ces points pourrait illustrer le fait que la plus grande partie de la demande d’examens en France est aujourd’hui couverte par l’ensemble des praticiens formés à l’écho-endoscopie depuis 1994. Ceux-ci sont à présent capables de faire partager directement leur expérience à de plus jeunes confrères, et développent ainsi une véritable formation de proximité. Pour ce qui est de l’aspect théorique de l’enseignement, il est désormais assez facilement accessible à partir des supports d’images et d’informations, et des réunions déjà mentionnés. Ainsi, parallèlement aux médecins étrangers qui viennent apprendre au contact des écho-endoscopistes français, la formation d’étudiants français est pratiquement possible. La nécessité d’un programme officiel et d’un mode de certification, justifie une organisation universitaire. Celle-ci pourrait prendre la forme d’un «module d’enseignement d’écho-endoscopie» sous la responsabilité de médecins universitaires ayant déjà en charge l’enseignement de la gastroentérologie et de l’endoscopie digestive. Une large collaboration de toutes les compétences, et des progrès dans la présentation de l’iconographie durant le cycle d’étude, et lors du contrôle des connaissances, sont également à prévoir pour les sessions futures.
Conclusions
The French US diploma was initiated in 1994. Since then, it plays an important part in the teaching of this imaging technique. Results of this study show that the teaching was considered good and appropriate by a majority of students, particularly when presented by EUS experts; hand to hand training and video-sessions were the most appreciated.
Still a few points need to be changed as organization of courses done by non EUS specialists, or the final certification. It is also very important to propose a correct repartition of the teaching according to the different EUS devices.
Learning and teaching EUS both require important motivation and involvement of active medico-surgical teams.
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Roseau, G., Palazzo, L. & Paolaggi, J.A. Enseignement de l’échoendoscopie en France: Organisation? Evaluation et perspectives. Acta Endosc 31, 97–104 (2001). https://doi.org/10.1007/BF03023658
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03023658