Sommaire
La représentation de faits physiques au moyen de la notation imaginaire n’est valable que si elle introduit suit une fonction de transfert, fonctionanalytique àcoefficients réels, du symbole de Laplace p=ωj.
Dans leur recherche d’une expression simplifiée des ondes de surface en acoustique sismique (ondes planes s’atténuant commee − αz) Lord Rayleigh et ses continuateurs n’ont pas satisfait à cette exigence. En comparant leurs résultats avec ceux qu’obtenait plus tard L. Cagniard d’une façon tout à fait rigoureuse, on s’aperçoit que les deux techniques concordent dans le calcul de la vitesee de l’onde de surface, mais divergent profondément dans le calcul de l’atténuation en fonction de la profondeur z. Les résultats expérimentaux déjà connus sont parfaitement compatibles avec la théorie de L. Cagniard, et incompatibles avec la lois d’atténuation ene −αz de Rayleigh.
Bibliographie
Loeb (J.). L’atténuation des ondes sismiques dans les solides.Geophysical Prospecting, vol. IX, no 3, (1961), pp. 370–381.
Rayleigh (Lord),Proc. Lond. Math., vol. 17, (1887).
Love (A. E. H.). A treatise on the mathematical theory of elasticity. (Traité sur la théorie mathématiques de l’élasticité.)Cambridge, (1982).
Cagniard (L.). Réflexion et réfraction des ondes sismiques progressives.Gauthier-Villars, Paris, (1939).
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A la Compagnie Générale de Géophysique.
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Loeb, J. Sur l’usage de la nonation «imaginaire» en physique le problème des ondes de surface. Ann. Telecommun. 19, 147–150 (1964). https://doi.org/10.1007/BF03021649
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03021649